PICTORIAL GENRES → portrait
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{Een goet Konterfeyter behoort ten minsten een figuer wel te konnen teykenen.} VEele hebben zich 't na 't leeven schilderen van menschentronien onderwonden, en zijn ook veeltijts daer op zoo verlekkert geworden, dat zy de rest van de konst geheel versloft hebben: ja zoo schandich vervallen zijn, dat zy niet alleen niet een arm of been, maer zelf niet een gezonde schouder aen den hals van haere Konterfeytsels hebben kunnen vastmaken. 't Is wel waer, dat het aengezicht het voornaemste deel eens menschen is; maer dies te min is 't te verschoonen, onbequaem tot de rest te zijn;[...] Een goede trony te kunnen maken is wel prijsselijk, maer een welstandige figuer met een maer taemelijke trony te maken, is meer.
[BLANC J, 2006, p. 130]{Un bon portraitiste doit au moins savoir dessiner une figure.}. Nombreux sont ceux qui cherchent à peindre sur le vif des visages d'hommes. Et souvent ils aiment tant faire cela qu'ils négligent totalement le reste de l'art, et qu'ils y échouent même si honteusement qu'ils sont incapables d'attacher un bras, une jambe et même une bonne épaule au cou de leurs portraits. Il est bien vrai que le visage est la partie la plus importante d'un homme. Mais cela n'excuse pas pour autant d'être incapable dans le reste. [....] Pouvoir faire un bon visage est bien louable. Mais savoir représenter une figure dans [ndr: une bonne position], même avec un visage passable est préférable.
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[...] l’on ne devroit songer qu’à peindre, je veux dire, qu’à placer, & unir ses couleurs. L’experience fait connoître qu’il est à propos d’ébaucher clair à cause de l’avantage des glacis & du transparent des couleurs, sur-tout dans les ombres ; & lorsque toutes les parties seront bien ensemble & qu’elles seront toutes empâtées, il faudra les adoucir & les confondre avec discretion sans ôter l'air, afin qu’en finissant on ait le plaisir de former à mesure que l’on travaillera. Ou si cette maniere de confondre les parties ne plaît pas aux genies de feu, qu’ils se contentent de marquer légérement ces mêmes parties, & seulement autant qu’il est nécessaire pour donner l’air.
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Gelyk in de Zang-en Speelkonst een zuiver gehoor, alzo werd in deze oeffening der Konst [ndr : Conterfeitsels] een zuiver gezicht, vereischt. Zonder dit kan men onmogelyk een goed Meester hier in worden, dan by geval; aan 't welk dan al onze welvaart is hangende. Ik verstaa hier door een zuiver gezicht zulk een, dat door bekwaame zinnen, en niet door eigene liefde of neiging, gedreeven en geregeerd werd; waar na vereischt word. Een uittermaaten nette en naauwkeurige tekening, bestaande in een volkomene waarneeming der proportie, of verdeeling der ledemaaten, en zulks niet alleen in het aangezicht, maar van het geheele ligchaam met al zyn toebehooren, om het zelve op de aangenaamste wyze te vertoonen, op dat alle, die het beschouwen, van wat gewesten zy mogen weezen, altoos den persoon door het afbeeldsel konnen erkennen; 't geen zeer fraay kan geschieden door de mode met het schilderachtige te vermengen, gelyk die groote Meester Lely gedaan heeft […] Daar en boven moet men, in de twede plaats, een grondige kennis van de bevalligheid hebben, zo in de verkiezing van het licht, als de plaatsing van het voorwerp tegens het zelve, en om de tronie op haar schoonst en voordeeligst te vertoonen; benevens dit het ligchaam desgelyks op de welstandigste en natuurlykste wyze te schikken. In deze twee hoofdpunten, en der zelver waarneeming, meen ik dat het aller-voornaamste dezer Konstoeffening bestaat.
Men voeg'er noch dit, voor het derde, by, als 't geen wel den grootsten luister daar toe aanbrengt, te weeten de Coloriet, op dat ieder mensch en ieder deel zyne eigene koleur bekome, en niet zodaanig een als zy by geval hebben, maar zo als zy gewoonlyk zyn en in hunnen dagelykschen ommegang zich vertoonen. Dat de Schilder zich wel wagte voor een byzondere neiging tot deze of geene manier, even als zommige, welker werk hier door beter voor 't hunne bekend word, als de persoon door de schildery van hunne hand aan zyne vrienden en bloedverwanten. Noopende de daaging, hier aan is veel gelegen, om die op man of vrouw toe te eigenen: want vermits het vrouwelyk geslacht gewoonlyk meerder tederheid en bevalligheid bezit, zo heeft het zelve, boven den man, ook het schoonste en aangenaamste licht noodig.
[D'après DE LAIRESSE 1787, vol. 2, p. 132-134:] Comme il est nécessaire pour être un bon musicien, d’avoir une oreille bien exercée, il faut de même pour exceller dans la peinture de portraits, avoir une grande justesse d’œil, sans laquelle il n’est pas possible de devenir un bon maître que par hasard. J’entends ici par un œil juste, celui qui est conduit par un esprit réfléchi, & non par l’amour-propre ou par la passion. Ensuite, il faut posséder un dessin correct, c’est-à-dire qu’on doit bien savoir les proportions & les divisions, non-seulement de la tête, mais de tout le corps en général, afin qu’on fasse connoître la personne par le portrait ; ce qui doit être exécuté de manière agréable, en donnant aux vêtements actuellement à la mode une disposition la plus élégante [ndr : pittoresque] qu’il est possible, ainsi que le grand Lely en a montré l’exemple […] Il faut de plus savoir faire un choix heureux de la lumière & de la manière d’y exposer la personne qu’on veut peindre, afin que la physionnomie fasse le meilleur effet possible ; & donner en même tems l’attitude la plus aisée & la plus gracieuse au corps. Le coloris, qui produite un si bel effet quand il est bien employé, est une partie dont il n’est pas moins nécessaire de s’occuper que des autres ; car il faut que la personne en général & chaque partie en particulier ait le ton de couleur qui lui est propre dans sa manière habituelle d‘être, & non pas quand elle est agitée par quelque passion extraordinaire. Le peintre doit surtout bien se garder d’adopter une manière particulière, ainsi que l’ont fait quelques maîtres, dont il est plus facile de reconnoître le pinceau, que la personne dont ils ont fait le portrait. Le choix de la lumière pour les deux sexes est d’autant plus essentiel que la femme , ayant plus de grace & de délicatesse que l’homme, demande par conséquent aussi un clair-obscur plus agréable & plus beau.
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Myn gevoelen is, dat de geheele zaak bestaat in de verschillendheid der Landaard, meer dan in de handeling der Meesters: want laat het afbeeldsel van een Engelsman naast dat van een Italiaan gehangen worden, beide even konstig geschilderd, wel getroffen, en ieder na zynen aart vertoond, zal 'er geen groot onderscheid tusschen het een en het ander gevonden worden?
[D'après DE LAIRESSE 1787, p. 147:] Selon moi, cette différence provient plus de l’influence du climat que de la manière des artistes ; car si l’on met le portrait d’un Anglois à côté de celui d’un Italien d’une parfaite exécution tous deux, & représentes avec vérité suivant leurs constitution naturelle, on remarquera une grande différence entre l’une et l’autre.
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Several Observations, in drawing a Head after the Life
And because the greatest difficulty, and principal parts of this Art consist in some part in drawing the lively Resemblance of a Face, therefore I thought it very necessary to add this as a further Direction to draw any Face after the life. Therefore if you will draw any Face after the life, that it may resemble the party you draw it after ; take notice in the First place of the Physiognomy or circumference of the Face, whiter it be round or long, Fat or Lean, Big or Little, […], then you must diligently and judiciously observe and discern all the Gentle Master Touches, which gives the Spirit and Life to a Face, and discovers the Grace or Disposition of the Mind, wherein lieth the whole Grace of the Work, and the Credit of the Artist, you may easily discern a smiling Countenance in the Corners of the Mouth, when they turn up a little ; […] ; there are also some touches about the Eyes and Mouth which you must diligently observe, which gives the Spirit and Life to a Face.
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Quatre choses sont nécessaires pour rendre un Portrait parfait, l’air, le coloris, l’attitude & les ajustemens. L’air comprend les traits du visage, la coëffure, & la taille. [...]
La justesse du dessein qui est requise dans les Portraits, n’est pas tant ce qui donne l’ame & le veritable air, que cet accord des parties [ndr : du visage] dans le moment qui marque l’esprit & le temperament de la personne.
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[...] l’on ne devroit songer qu’à peindre, je veux dire, qu’à placer, & unir ses couleurs. L’experience fait connoître qu’il est à propos d’ébaucher clair à cause de l’avantage des glacis & du transparent des couleurs, sur-tout dans les ombres ; & lorsque toutes les parties seront bien ensemble & qu’elles seront toutes empâtées, il faudra les adoucir & les confondre avec discretion sans ôter l'air, afin qu’en finissant on ait le plaisir de former à mesure que l’on travaillera. Ou si cette maniere de confondre les parties ne plaît pas aux genies de feu, qu’ils se contentent de marquer légérement ces mêmes parties, & seulement autant qu’il est nécessaire pour donner l’air.
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Sous le mot d’Ajustemens, je comprens les draperies qui habillent les personnes peintes, & la maniere dont elles sont accommodées.
Il faut que chacun soit vêtu selon sa qualité, & il n’y a que les ajustemens qui puissent faire en Peinture la distinction des gens […]
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Continuant donc à nous entretenir de la magnificence des Princes, que ne dirons nous pas de Charles Quint, qui emulateur d’Alexandre par les grands travaux, & par les fatigues presque continuelles, que la guerre traine apres elle, ne laisse pas de s’occuper tres souvent de la peinture qu’il aime, & qu’il prise ? de maniere qu’ajant entendu les merveilles, qu’on publioit du Titien, le convia deux fois avec amitié, & avec bonté de venir à sa cour ; ou apres l’avoir honoré au pair des premiers Seigneurs, qui y etoient, il lui accorda des privileges, des pensions, & de magnifiques recompenses : pour un seul portrait qu’il lui fit à Bologne, il lui fit conter mille ecus. Alfonce Duc de Ferrare pareillement fut grand amateur de peinture : pour avoir le portrait du Titien peint par lui meme, il lui en donna trois cens ecus : c’est ce meme portrait, que vit depuis Michel Ange, qu’il admira, & qu’il loua au point d’avoüer, qu’il n’auroit jamais pu croire, que l’art pût arriver à telle perfection, & que le seul Titien meritoit le nom de peintre. [...]
Are. Ecoutez s’il vous plait, le Roi Philippe II. digne fils d’un si grand Empereur honore, & aime la peinture : & il est hors de doute, que pour les grands ouvrages, que le Titien lui à envoiés, il n’en recoive un jour la recompence digne d’un Roi pareil, & du merite d’un si grand peintre. J’ai entendu dire aussi que ces deux Princes savent dessinner.
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{Pirrichus.} PIRRICHUS was one that busied himself about little Things, and all mean and inferior Subjects, as of Herbs, Flowers, Beasts, Insects, Tradesmens Shops, and other such like, as have no Gust of any noble Idea, for which he was Surnam’d Rhyparographus.
{Serapion.} SERAPION, on the other hand, was for Picture of a Colosean Stature, such as their Shops and Stalls, were not big enough to contain ; his Excellencies were seen in Painting mighty Tents, Stages, Theaters and Pageants, but for a Face, or the Figure of a Man, or Woman, he durst never attempt to make an Essay. {Dionysius.} On the other side Dionysius was good for nothing else, and therefore was commonly call’d Anthropographus.
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Instead of making Caricaturaes of Peoples Faces (a Foolish Custom of Burlesquing them, too much used) Painters should take a Face, and make an Antique Medal, or Bas-Relief of it, by divesting it of its Modern Disguises, raising the Air, and the Features, and giving it the Dress of those Times, and suitable to the Character intended.
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[…] une teinte qui de près paroît separée & d’une certaine couleur, paroîtra d’une autre couleur dans sa distance, & se confondra dans la masse dont elle fait partie. Si vous voulez donc que votre ouvrage fasse un bon effet du lieu d’où il doit être vû, il faut que les couleurs & les lumieres en soient un peu exagerées ; mais savamment & avec une grande discretion. Voyez la maniere dont Titien, Rubens, Vandeik, & Rembrant en ont usé : car leur artifice est merveilleux.
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L’Attitude doit être convenable à l’âge, à la qualité des personnes & à leur temperament.
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Il y a deux sortes d’attitudes, l’une de mouvement, & l’autre de repos. Les attitudes de repos peuvent convenir à tout le monde, & celles qui sont en mouvement ne sont propres qu’aux jeunes personnes, & sont très-difficiles à executer ; parce qu’une grande partie des draperies & des cheveux doit être agitée par l’air, le mouvement ne se faisant jamais mieux voir en peinture, que par ces sortes d’agitations. Les attitudes qui sont en repos, ne doivent pas tellement y paroître qu’elles semblent representer une personne oisive, & qui se tient exprès pour servir de modéle. Et quoiqu’on represente une personne arrêtée, l’on peut, si on le juge à propos, lui donner une draperie volante, pourvû que la scene n’en soit pas dans une chambre ou dans quelque lieu fermé.
Il est sur-tout nécessaire que les figures qui ne sont point occupées, semblent vouloir satisfaire le desir de ceux qui ont la curiosité de les voir ; & qu’ainsi elles se montrent dans l’action la plus convenable à leur temperament & à leur état, comme si elles vouloient instruire le spectateur de ce qu’elles sont en effet ; [...]
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Enfin il faut que dans ces sortes d’attitudes les Portrait semblent nous parler d’eux-mêmes, & nous dire, par exemple : Tien, regarde-moi, je suis ce Roi invincible environné de majesté […]. Enfin les attitudes sont le langage des Portraits, […]
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Il me reste à vous parler de nos Peintres de Portraits : les plus illustres sont Mrs. Nattier, Tocqué, Aved, chacun dans un genre différent ; & M. la Tour dans tous les genres. […] Le premier de ces Auteurs est facile, gracieux (je parle de ses ouvrages), brillant, plein d’art ; mais manquant quelquefois de vérité. Le second est plus ferme dans sa touche, plus mâle & plus vigoureux ; mais dur, quelquefois, dans ses caracteres, & point assez varié, ce me semble. Ses portraits ne changent gueres le plus souvent, dans leur attitude, que de gauche à droite ou de droite à gauche. M. Aved plus monotone encore que ce second, est beaucoup plus froid ; mais sa simplicité a une sorte de mérite ; & cet Auteur est assez heureux pour les ressemblances. Quant à M. la Tour, c’est un Protée, dont l’art se montre sous toutes les formes imaginables : tantôt sévere, tantôt enjoué ; tantôt facile, tantôt plus réfléchi ; ici noble & majestueux, là piquant, vif & spirituel : ses Portraits, pour quelqu’un qui sait lire dans la nature, sont autant de caracteres […].
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Having made this progress in the Face [ndr : l’auteur explique les étapes à suivre dans la réalisation d’un portrait en miniature durant la deuxième séance de pose], and go to the back-side of your Picture ; which is sometimes a piece of Landskip, but most commonly a Curtain of blew or red Sattin.
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Many Painters have taken a Fancy to make Caricaturaes of People’s Faces, that is, Exaggerating the Defects, and Concealing the Beauties, however preserving the Resemblance ; the Reverse of That is to be done in the Present Case, but the Character must be seen throughout, or it ceases to be a Compliment ; ’Tis the Picture of Somebody else, or of Nobody, and only tells the Person how different He, or She is from what the Painter conceives to be Beauty.
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Der dritte Discours von der Mahlerey. Das IV. Capitel. Was bey Landschafften und bey Contrefaits besonders zu beobachten, p. 70
CONTREFAITS müssen solchergestalt gemahlet werden/ daß das Gesichte und die Hände das Hauptwerck machen. Nach diesem muß an die Kleidung Fleiß gewendet werden/ doch so/ daß sie von Betrachtung des Gesichts nicht abziehen. Was sonsten noch von Lüfften/ Baümen/ Gemächern/ und dergleichen dabey gemahlet wird/ muß nur ganz schlecht ausgemachet seyn/ und durchgehends dunckel gehalten werden. Die Kleidung sind am besten nach einer alt Römischen Art/ oder nur nach caprice, damit sie mit der Zeit nicht verdrießlich werden/ aber bey den Manns-Personen muß man die Paruquen behalten/ und dem Frauen-Zimmer Haar-Aufsätze zur Kopff Zierde geben. Die Stellung der Personen muß also seyn/ daß sie zwar ruhen und keine Action, doch auch etwas lebhafftes an sich haben/ als ob sie sich sonderlich wohin kehreten etwas anzusehen und dergleichen/ damit der Leib und das Gesichte samt den Armen nicht leichtlich allzusammen gerade vor sich austehen. Es finden sich Contrefaits die den jenigen allezeit anzuschauen scheinen/ der sie betrachtet. Dieses geschiehet wenn die abgemahlte Person den Mahler selbst unter dem Schildern allezeit angesehen hat.
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Les Portraits demandent à être faits au Burin & l’on voit peu d’exemples que ceux que l’on a avancés à l’au forte [sic] ayent bien réussi.
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Lastly, that A.F. [n.d.r. : Aqua Forti ] gives a tenderness to Landskips, Trees and Buildings superiour to that of the Burine (though that exceed infinitely in Figures) may be seen in that of Israels view of the Louvre before recited, and in some other works where there is an industrious and studied mixture ; as in that second manner of Vosterman’s which did so much please Rubens and Vandycke, even in the Portraicts which that excellent Graver published after those great mens paintings.
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Thus to raise the Character : To divest an Unbred Person of his Rusticity, and give him something at least of a Gentleman ; to make one of a moderate Share of good Sense appear to have a Competency, a Wise Man to be more Wise, and a Brave Man to be more so, a Modest, Discreet Woman to have an Air something Angelical, and so of the rest ; and then to add that Joy, or Peace of Mind at least, and in such a manner as is suitable to the several Characters, is absolutely necessary to a good Face-Painter : But ‘tis the most Difficult part of his Art, and the last attain’d ; perhaps ‘tis never so much as Thought of by Some : All that They aim at is to make such a Likeness of the Face as shall be Known immediately ; and that it be Young, Fair, and Handsome ; and frequently those for whom the Pictures are made Expect no more ; whether the Characters of Wisdom, or Folly be impress’d upon them it matters not. Accordingly we see Portraits which are perfect Burlesques upon the Minds of the Persons drawn ; a Wise Man shall appear with the Air of a Fop ; a Man of Spirit, and Wit, like a Smart, or a Pretty Fellow ; a Modest Ingenious Man like a Beau ; a Virtuous Lady as a meer Coquet.
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Parmy les choses les plus serieuses de son art, il [ndr : Annibal Carrache] mesloit aussi quelquefois le plaisant & le burlesque, ayant mesme pour cela une inclination particulière. Car non seulement il avoit l’esprit vif & prompt à dire de bons mots, & à faire des contes agreables ; mais il avoit aussi l’imagination prompte, & une facilité tres-grande à representer de ces choses bizares & extraordinaires qui ont donné le commencement à ces portraits burlesques ou chargez. Car c’est ainsi que les Peintres apellent certains visages & certaines figures, dont le dessein est alteré par l’augmentation des deffauts naturels de ceux qu’on veut representer : Ce qu’Annibal faisoit dans une ressemblance si ridicule qu’on ne peut s’empescher de rire lors qu’on en voit quelques-uns. Comme la peinture a raport à la Poësie, on peut mettre cette sorte d’imitation soubs un genre semblable à celuy des vers burlesques.
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The Order to be observed in drawing by the life.
{The Order of drawing first sitting.} First you must only dead colour the Face, as the Oyl-painters do, and not meddle with the rest, and this first sitting commonly takes up two hours.
{Second sitting.} The second sitting will require Four or Five hours, in that time you are to go over the Face very curiously, […].
{Third sitting.} The third sitting commonly takes up two or three hours, and is spent in closing what was before left imperfect and rough, […].
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But wheras in History the Figures have dependency on each other, a Figure by the Life (one Figure usually making the Picture) be only agreeable to it self,
We must Consider (by divers Tryals) what Position of Body, Action and Light best becoms the Person, and when any thing seems forc’d or affected, we must Endeavour to divert them by Discours, &c.
[...].
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Appelles avoit donc plus de soin d’observer le Vrai dans ses portraits, que de les embellir en les altérant.
En effet le Vrai a tant de charmes en cette occasion, qu’on le doit toujours préferer au secours d’une beauté étrangere. Car sans le Vrai les portraits ne peuvent conserver qu’une idée vague & confuse de nos amis, & non pas un véritable caractere de leur personne.
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Il me reste à vous parler de nos Peintres de Portraits : les plus illustres sont Mrs. Nattier, Tocqué, Aved, chacun dans un genre différent ; & M. la Tour dans tous les genres. […] Le premier de ces Auteurs est facile, gracieux (je parle de ses ouvrages), brillant, plein d’art ; mais manquant quelquefois de vérité. Le second est plus ferme dans sa touche, plus mâle & plus vigoureux ; mais dur, quelquefois, dans ses caracteres, & point assez varié, ce me semble. Ses portraits ne changent gueres le plus souvent, dans leur attitude, que de gauche à droite ou de droite à gauche. M. Aved plus monotone encore que ce second, est beaucoup plus froid ; mais sa simplicité a une sorte de mérite ; & cet Auteur est assez heureux pour les ressemblances. Quant à M. la Tour, c’est un Protée, dont l’art se montre sous toutes les formes imaginables : tantôt sévere, tantôt enjoué ; tantôt facile, tantôt plus réfléchi ; ici noble & majestueux, là piquant, vif & spirituel : ses Portraits, pour quelqu’un qui sait lire dans la nature, sont autant de caracteres […].
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Many Painters have taken a Fancy to make Caricaturaes of People’s Faces, that is, Exaggerating the Defects, and Concealing the Beauties, however preserving the Resemblance ; the Reverse of That is to be done in the Present Case, but the Character must be seen throughout, or it ceases to be a Compliment ; ’Tis the Picture of Somebody else, or of Nobody, and only tells the Person how different He, or She is from what the Painter conceives to be Beauty.
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Instead of making Caricaturaes of Peoples Faces (a Foolish Custom of Burlesquing them, too much used) Painters should take a Face, and make an Antique Medal, or Bas-Relief of it, by divesting it of its Modern Disguises, raising the Air, and the Features, and giving it the Dress of those Times, and suitable to the Character intended.
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Chap. III, How to order your Colours upon your Pallat, and how to temper Shadows for all Complexions.
Dispose your single Colours upon your Pallat in this order, laying them at a convenient distance one from another, so that they be not apt to intermix. First lay on your Vermilion, then lake, then burnt Oker, India Red, Pink, Umber, Blacks, and Smalt : lay the White next to your thumb, because it is oftenest used, for with it you lighten all your shadows ; next to your White lay a stiff sort of Lake : this done, your Pallat is furnished with the single Colours belonging to a Face ; then for the tempering of your Shadows to all Complexions, observe the following Directions.
1. For a Fair Complexion.
Take a little White, and twice as much Vermilion, and as much Lake temper these well together upon your Pallat with the flat blade of your knife ; lay aside by it self on your Pallat the greatest quantity of this to be used for the deepest Carnation of the Face […].
Your Carnations being thus tempered, and orderly laid upon your Pallat, prepare your faint Shadows. For which,
Take Smalt, and mix it with a little White, which may serve for the Eyes ; lay aside the greatest quantity, and to the rest add a little Pink, this well tempered and laid by it self, will serve for the faint greenish shadows in the Face.
Now prepare your deep Shadows : for which take Lake, Pink, […].
2. For a more Brown or Swarthy Complexion.
Lay your single Colours on your Pallat as before, and in like manner temper them, only amongst your White Lake, and Vermilion, put a little quantity of burnt Oker, to make it look somewhat Tawny […].
3. For a Tawny Complexion.
The general Colours must be the same as before, only the Shadows are different, for you are to prepare them of Umber, and burnt Oker, […].
4. For an Absolute Black Complexion.
Your dark Shadows must be the same as before ; but for your heightnings, you must take White, burnt Oker, Lake, and Black, put but a little White in at first, […].
Here note, that the single Colours at first laid upon your Pallat being tempered together according to the former directions, serve for shadows for all Complexions.
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CHARGE, CHARGER. On appelle proprement charges ou tableaux chargés, des représentations où l’on exagére les choses en bien ou en mal, mais plûtôt ordinairement en mal.
Un Peintre satyrique en trois ou quatre coups de pinceau, fait un portrait ridicule, mais fort ressemblant, quoiqu’en laid, en exagérant la difformité de la personne qu’il représente.
On appelle encore charges certains caprices, & certaines figures grotesques : par éxemple, des animaux avec une figure humaine, des hommes avec des pieds d’animaux, des femmes sous la figure d’un pot ou de quelqu’autre vase.
C’est une espéce de genre burlesque que le mauvais goût, qui corrompt tous les Arts, a introduit dans la Peinture.
[...] Il est une troisième espéce de charges, qui sont à la vérité contre l’éxactitude du dessein, mais ce sont des licences permises aux Peintres, & même nécessaires en certains cas. Dans certaines distances, il faut nécessairement charger les objets : c’est la premiere régle de la perspective. « Il y a des contours chargés, qui plaisent, dit Mr de Piles... On ne peut s’empêcher de louer dans quelques grands ouvrages les choses chargées, quand une raisonnable distance, d’où on les voit les adoucit à nos yeux. »
On dit charger un portrait, faire des charges, charger des contours ; les charges d’Annibal Carache, de Callot, &c.
Une belle charge, une charge ridicule.
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Chargé. Les Peintres appellent un portrait chargé, lorsqu’on represente un visage avec des traits marquez avec excez, & de telle maniere qu’avec trois ou quatre coups de crayon ou autrement on connoist une personne, quoy que ce ne soit pas un veritable portrait, mais plustost des deffauts marquez. Aussi quand une Figure est trop marquée on dit qu’elle est chargée.
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CHARGE, CHARGER. On appelle proprement charges ou tableaux chargés, des représentations où l’on exagére les choses en bien ou en mal, mais plûtôt ordinairement en mal.
Un Peintre satyrique en trois ou quatre coups de pinceau, fait un portrait ridicule, mais fort ressemblant, quoiqu’en laid, en exagérant la difformité de la personne qu’il représente.
On appelle encore charges certains caprices, & certaines figures grotesques : par éxemple, des animaux avec une figure humaine, des hommes avec des pieds d’animaux, des femmes sous la figure d’un pot ou de quelqu’autre vase.
C’est une espéce de genre burlesque que le mauvais goût, qui corrompt tous les Arts, a introduit dans la Peinture.
[...] Il est une troisième espéce de charges, qui sont à la vérité contre l’éxactitude du dessein, mais ce sont des licences permises aux Peintres, & même nécessaires en certains cas. Dans certaines distances, il faut nécessairement charger les objets : c’est la premiere régle de la perspective. « Il y a des contours chargés, qui plaisent, dit Mr de Piles... On ne peut s’empêcher de louer dans quelques grands ouvrages les choses chargées, quand une raisonnable distance, d’où on les voit les adoucit à nos yeux. »
On dit charger un portrait, faire des charges, charger des contours ; les charges d’Annibal Carache, de Callot, &c.
Une belle charge, une charge ridicule.
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I. L’imitation est l’essence de la Peinture, & le bon choix est à cette essence ce que les vertus sont à l’homme, il en releve le prix. C’est pour cela que le Peintre a grand interêt de ne choisir que des têtes avantageuses ou de bons momens, & des situations qui suppléent au défaut d’un beau naturel.
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Le Coloris dans les Portraits est un épanchement de la Nature, lequel fait connoître le veritable temperament des personnes […]
Deux choses sont nécessaires dans le coloris, la justesse des teintes, & l’art de les faire valoir ; […]
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Deux choses sont nécessaires dans le coloris, la justesse des teintes, & l’art de les faire valoir ; le premier s’acquiert par la pratique en examinant & en comparant les couleurs que l’on voit sur le naturel, avec celles dont on veut les imiter : & l’art de faire valoir les teintes consiste à savoir ce qu’une couleur vaut auprès d’une autre, & à réparer ce que la distance & le tems diminuent de l’éclat & de la fraîcheur des couleurs.
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Cap. XXIX, The way of Painting a Face.
For a Clear and Beautiful Complection, lay on your Pallat and Temper them by themselves (cleaning your Pallat well after each Colour) these following Colours. [...].
As for Colour in Draperys, though some have (absurdly) layd down Certain rules for all Colours, it is a thing impossible to do, by reason the same Colours from divers dispositions of Lights and Reflections, have various Tinktures : nor need the Practisioner be concern’d about it, for when he can once apprehend all the Colours in the Face, he may with great Facility mix all Colours for the more difficult Drapery, even from Nature it self.
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Chap. III, How to order your Colours upon your Pallat, and how to temper Shadows for all Complexions.
Dispose your single Colours upon your Pallat in this order, laying them at a convenient distance one from another, so that they be not apt to intermix. First lay on your Vermilion, then lake, then burnt Oker, India Red, Pink, Umber, Blacks, and Smalt : lay the White next to your thumb, because it is oftenest used, for with it you lighten all your shadows ; next to your White lay a stiff sort of Lake : this done, your Pallat is furnished with the single Colours belonging to a Face ; then for the tempering of your Shadows to all Complexions, observe the following Directions.
1. For a Fair Complexion.
Take a little White, and twice as much Vermilion, and as much Lake temper these well together upon your Pallat with the flat blade of your knife ; lay aside by it self on your Pallat the greatest quantity of this to be used for the deepest Carnation of the Face […].
Your Carnations being thus tempered, and orderly laid upon your Pallat, prepare your faint Shadows. For which,
Take Smalt, and mix it with a little White, which may serve for the Eyes ; lay aside the greatest quantity, and to the rest add a little Pink, this well tempered and laid by it self, will serve for the faint greenish shadows in the Face.
Now prepare your deep Shadows : for which take Lake, Pink, […].
2. For a more Brown or Swarthy Complexion.
Lay your single Colours on your Pallat as before, and in like manner temper them, only amongst your White Lake, and Vermilion, put a little quantity of burnt Oker, to make it look somewhat Tawny […].
3. For a Tawny Complexion.
The general Colours must be the same as before, only the Shadows are different, for you are to prepare them of Umber, and burnt Oker, […].
4. For an Absolute Black Complexion.
Your dark Shadows must be the same as before ; but for your heightnings, you must take White, burnt Oker, Lake, and Black, put but a little White in at first, […].
Here note, that the single Colours at first laid upon your Pallat being tempered together according to the former directions, serve for shadows for all Complexions.
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Colours to the Complexion
{Dead-Colour} And first to speak of dead-Colours, the manner of working is sutable to the Name, to be done rough and boldest of all ; Having drawn the face with Lake and White (as before said) you may take to this Colour a little Red-lead tempering them to the Colour of the Cheeks, Lipps, &c. But very faintly : {Note.} for you must remember, that in this and all other Colours in Limning, you may adde when you please to make your Colour deeper or stronger : but be sure not to make it too deep or too strong, for you can hardly help it without defacing or spoyling the Picture. Because, (as I have told you before) you can never heighten in this Art, except the two bright lights of the eyes and touches of the Haires. Thus much in generall.
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Chap. III, How to order your Colours upon your Pallat, and how to temper Shadows for all Complexions.
Dispose your single Colours upon your Pallat in this order, laying them at a convenient distance one from another, so that they be not apt to intermix. First lay on your Vermilion, then lake, then burnt Oker, India Red, Pink, Umber, Blacks, and Smalt : lay the White next to your thumb, because it is oftenest used, for with it you lighten all your shadows ; next to your White lay a stiff sort of Lake : this done, your Pallat is furnished with the single Colours belonging to a Face ; then for the tempering of your Shadows to all Complexions, observe the following Directions.
1. For a Fair Complexion.
Take a little White, and twice as much Vermilion, and as much Lake temper these well together upon your Pallat with the flat blade of your knife ; lay aside by it self on your Pallat the greatest quantity of this to be used for the deepest Carnation of the Face […].
Your Carnations being thus tempered, and orderly laid upon your Pallat, prepare your faint Shadows. For which,
Take Smalt, and mix it with a little White, which may serve for the Eyes ; lay aside the greatest quantity, and to the rest add a little Pink, this well tempered and laid by it self, will serve for the faint greenish shadows in the Face.
Now prepare your deep Shadows : for which take Lake, Pink, […].
2. For a more Brown or Swarthy Complexion.
Lay your single Colours on your Pallat as before, and in like manner temper them, only amongst your White Lake, and Vermilion, put a little quantity of burnt Oker, to make it look somewhat Tawny […].
3. For a Tawny Complexion.
The general Colours must be the same as before, only the Shadows are different, for you are to prepare them of Umber, and burnt Oker, […].
4. For an Absolute Black Complexion.
Your dark Shadows must be the same as before ; but for your heightnings, you must take White, burnt Oker, Lake, and Black, put but a little White in at first, […].
Here note, that the single Colours at first laid upon your Pallat being tempered together according to the former directions, serve for shadows for all Complexions.
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Voorwaar de Menschkunde is tot de Schilderkonst soo algemeen noodsakelijk datse selfs van de Konterfeyters en Landschap Schilders behoorde wel verstaan te zijn. Want dewijl veele soo versot sijn, op een kleen gedeelte datse van de konst verkosen hebben om daar in een meester te zijn, soo gebeurd het datse al de rest der schilderkonst laten varen; en verzeylen metter tijt soo ver datse naulijx een stuk van een lijf, of een schouder, arm of hand meer aan den hals van een Konterfeytsel weten vast te maken; of elders een beeldeken by te ordineeren.
[suggested translation, Marije Osnabrugge:] Truly the Anatomy is so commonly necessary to the Art of Painting that she should also be understood well by Portraitists and Landscape Painters. Because although many are doted on a small part that they have chosen from the art to be a master in it, as such it happens that they neglect the rest of the art of painting; and stray so far that at some point they barely know how to attach a part of a body, or a shoulder, arm or hand to the neck of a Portrait; or else to compose add a small figure in the composition.
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Om dit voor te komen, raad ik een Conterfeiter, dat hy voor al eerst de tronie wel doe gelyken, en die schildere tot dat den eigenaar te vrede zynde, hy met het overige na zynen zin, genoegen en oordeel zonder schroom moge omspringen, en daar door eere en lof behaalen; vermits het leven zelf, in zodanig een gewaad gekleed, niet meerder kan veranderen.
Noch acht ik het wel der moeite waard, dat een Schilder, zo veel hem mogelyk is, den aart en manieren der geenen, die zich willen laaten schilderen, als mede waar zy hun meeste vermaak en vergenoeging in scheppen, zoeke te kennen en te ontdekken [...] Die geenen, welke hun discours dusdanig niet weeten te maatigen, zullen daarom veel langer over een tronie bezig zyn eer zy de gelykenis daar in konnen brengen: ja de menschen zullen drie à vier maal zitten, en ieder reis met een byzonder wezen: en al kwamen zy tien maal, noch geloof ik, dat hy daar wat aan te doen zou vinden.
[D'après DE LAIRESSE, 1787, vol. 2, p. 139:] Je conseille donc au peintre [ndr. dans le portrait] de commencer par faire bien ressembler la tête, de manière qu’on ne puisse s’y méprendre, & d’en agit après avec les draperies & les accessoires comme il le jugera le plus convenable pour faire honneur à son talent ; car la nature ne peut plus alors changer, sous quel costume qu’on la représente. Il faut aussi que le peintre tâche de connoître, autant qu’il est possible, le caractère & le tempérament de la personne qu’il doit mettre sur la toile. [….] Les artistes qui ne possèdent pas ce talent, auront beaucoup plus de peine à parvenir à la ressemblance, qu’il leur sera même souvent impossible d’attraper jamais.
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Wanneer de Schilders eenighe schoone ende bevallighe tronien, daer nochtans ’t eene of ’t andere ghebreck in ghespeurt wordt bestaen te Contrefeyten seght Plutarchus {In Cimonis vita.}, wy plaghten dan op deselvighe te versoecken, datse die mismaeckte hardigheyd niet t’eenemael en souden voorby gaen, noch oock al te besighlick uytdrucken, overmids het seker is dat het Beeld dat of soo ghehandelt wesende, ofte omghelijck, ofte leelick schijnen sal.
[Suggested translation, Marije Osnabrugge:] When the Painters are needed to portray some beautiful and lovely faces, in which one then finds some sort of flaw, says Plutarchus {…}, we then tend to request for this, that they do not neglect that deformed hardness immediately, but neither express it too readily, since it is certain that the Image that is being made that way, would appear either uneven [NDR: not resembling the sitter] or ugly.
The verb conterfeyten (to portray) is used to describe the specific act of portraying someone’s face. Junius cites Plutarchus, who stated that one should not neglect flaws in the face, nor should these elements be emphasized. If the flaws are too clearly present, the image would be perceived as not resembling the sitter (ongelijk) or ugly (lelijk). [MO]
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…) dese dede (na Diodorus Siculus lib. 2. cap. 8. van haer getuycht) niet simpelick veelder-hande gedierten na bootsen met verscheyde koleuren, soo die haer in 'tleven vertoonde, maer hadden bovenalle dien een seer aerdige Beeste-Iacht laten schilderen, in dewelcke sy te Paerde sittende, besich was om een Luypaert met haer schicht te treffen; oock hadse haren Man Ninus daer mede in laten Konterfeyten, die met sijn Lancie een Leeuw velde. Soo dat de groote volmaecktheyt onser Konst, doe al d'een-koleurende-manier van Schilderen, die Dinias ghebruyckt hadde, door een naerder volkomenheyt in het Bouck der vergetenheyt ghestelt hadde:
[proposition de traduction, Léonard Pouy:] [ndr: Semiramis] (comme Diodore de Sicile le relate à son propos dans le livre 2, chap. 8) ne possédait pas simplement toutes sortes de bêtes imitées en diverses couleurs, comme elles apparaissent dans la nature, mais surtout une très belle peinture de chasse animale dans laquelle elle figurait à dos de cheval, touchant un léopard de sa flèche. Son mari Ninus y était également portraituré, abattant un lion de sa lance. Ainsi la grande perfection de notre art avait donc déjà condamnée au registre de l’oubli la manière monochrome propre à Dinias en raison d’un tel accomplissement.
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Soo zijnder noch verscheyden andere voorvallen, daer inden Schilder hem voorsichtigh moet draghen, wil hy inde gunste der Menschen komen. {Gemeene opmerckingen om sich bemint te maken.} In ’t gemeen willende Menschen altijt schoonder zijn dan sy inder daet ben; ghemerckt elck sich selven geerne behaeght: Hierom moet den Schilder in het Conterfeyten een betamelijke flateringh, die meer natuerlijck dan op-ghepronckt is, sich aenwennen; de Postueren wel in een goeden stant verkiesen, schoon en sonder onaenghename schaduwen inde Tronyen wesentlijck doen gelijcken: want indien yemandt schoonheydt heeft, hy siet het geerne in sijn Schilderye.
[suggested translation, Marije Osnabrugge:] As such there are many other cases, in which the Painter should behave himself carefully, if he wants to regain people’s favor. {General remarks to make oneself loved.} In general People always want to be more beautiful than they really are; as everyone likes to please oneself: Therefore in Portraying, the Painter should acquire the habit of flattering fittingly, in a way that is more natural than ostentatious; choosing the posture well in a good pose, beautiful and without unpleasant shadows in the Face, making it truly resemble: because if someone has beauty, he would be glad to see it in his Painting.
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De selve verscheydenheden salmen oock vinden by den dees-tijdtsche Italianen en Nederlanders te zijn geweest, hier te lang te verhalen : waer by de Ieught gheleert sal wesen, om in de Const volherden, te grijpen nae t’ghene Natuere meest aenbiedt. Ist niet de volcomenheyt in beelden en Historien, soo mach het wesen Beesten, Keuckenen, Fruyten, Bloemen, Landtschappen, Metselrijen, Prospectiven, Compartimenten, Grotissen, Nachten, branden, Conterfeytselen nae t’leven, Zeen, en Schepen, oft soo yet anders te schilderen.
[D'après NOLDUS 2008, p. 5-7:] On trouverait de nos jours les mêmes différences chez les peintres italiens et néérlandais, mais raconter cela prendrait trop de place ici. Par tout cela, la Jeunesse peut apprendre à persévérer dans l’Art et à saisir ce qu’offre la Nature. À défaut d’atteindre la perfection dans la peinture de figures et d’Histoires, on pourrait peindre des Animaux, des scènes de Cuisine, des Fruits ou Fleurs, des Paysages, des Architectures, des Perspectives, des Cartouches, des Grotesques, des Nocturnes, des incendies, des Portraits d’après la vie, des Marines et Bateaux, ou encore autre chose.
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Apelles plaght de Conterfeytsels van d’een en d’ander soo gantsch ghelijck te maecken, dat de troniebekijckers, diemen Metopocopos ofte Physiognomers noemt, soo wel uyt sijne Schilderyen als uyt het leven selver voorsegghen konden wanner dien afghemaelde persoone soude overlijden. Plin. XXXV.10. Dies heeft sich oock Philophomus vervoordert de reden by te brenghen, waerom goede Schilders de waere ghelijckenisse der naeghebootster dinghen niet wel en konnen missen.
[Suggested translation, Marije Osnabrugge:] Apelles tends to make the portraits of one and the other so very resembling, that the ‘watchers of faces’, who one calls Metopocopos or Physiognomers, could predict from both his paintings and from life itself when the depicted person would die. Plin. XXXV.10. This also made Philophomus develop the reasoning, why good Painters could not very well miss the true resemblance of imitated things.
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Apollodorus heeft de eerste geweest die de schoonheyt heeft weten uyt te vinden, en heeft sijn Conterfeytsels met een vriendelijcke aenghenaemheyt verciert, wech nemende de oude ghebruyckelijcke stuere onaerdicheyt, die de oude, als noch teer inde Konst sijnde, onderworpen waren.
[proposition de traduction, Léonard Pouy:] Apollodore fut le premier à découvrir la beauté et décora ses portraits d’un aimable agrément, faisant ainsi fi de la sévérité chagrine propre aux anciens, aussi tendre qu’ait pu être leur art.
Quotation
Siet eens wat meer ghegolden heeft in barmherricheyt te verwecken, een rouwe Schets met Houts-kool op een Muyr getrocken van Appelus, of alle het zoet-vloyende Schrijven van Ovidius? Neen seecker: Appellus dede het stuyr ghesichte van den Coninck Ptolomeo seer haest in een vriendelicke oogh-luyckinghe veranderen, wanneer hy hem een ontwerp maeckte van het Conterfeytsel Plani.
[proposition de traduction, Léonard Pouy:] Voyez donc ce qui est le plus efficace pour éveiller la clémence, une esquisse grossière au charbon tracée sur un mur par Apelle ou les doux écrits d’Ovide ? Assurément non. Appelle changea bientôt le regard inquisiteur du roi Ptolémée en une considération amicale lorsqu’il lui fit un dessin du portrait de Planus.
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Voorwaar de Menschkunde is tot de Schilderkonst soo algemeen noodsakelijk datse selfs van de Konterfeyters en Landschap Schilders behoorde wel verstaan te zijn. Want dewijl veele soo versot sijn, op een kleen gedeelte datse van de konst verkosen hebben om daar in een meester te zijn, soo gebeurd het datse al de rest der schilderkonst laten varen; en verzeylen metter tijt soo ver datse naulijx een stuk van een lijf, of een schouder, arm of hand meer aan den hals van een Konterfeytsel weten vast te maken; of elders een beeldeken by te ordineeren.
[suggested translation, Marije Osnabrugge:] Truly the Anatomy is so commonly necessary to the Art of Painting that she should also be understood well by Portraitists and Landscape Painters. Because although many are doted on a small part that they have chosen from the art to be a master in it, as such it happens that they neglect the rest of the art of painting; and stray so far that at some point they barely know how to attach a part of a body, or a shoulder, arm or hand to the neck of a Portrait; or else to compose add a small figure in the composition.
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[...] gelijk dan ook de Genesers en Heel-Konstenaars wel een Getal van twaalf (dosijn-Werkers zijn immers Broddelaars?) Verscheyde Formen van Hoofden hebben aangewesen; die om datse meest alle van ’t algemeen Schoon en wel Geschapen afwijken, hier niet nodig zijn op te halen, dewijl de Schilder Konst de Mismaaktheyd geheel wel missen kan. Daar is in de Generale Klomp of Vorm van het Hoofd soo veel gelegen, dat een Konterfeytsel of Tronie na ’t Leven Geschilderd, niet wel ten uytersten kan gelijken, by aldien’er het Generaal van het geheele Hooft niet wel in waargenomen is, alswe in onse Teykenkunde[ndr: reference to his own work] breeder hebben geleerd.
[suggested translation, Marije Osnabrugge:] …like the Physicians and Surgeons by the dozens (since mass-producers are botchers?) have pointed out different Shapes of Heads; which – as they most of all diverge from the generally Beautiful and Well-made – do not need to be repeated here, while the Art of Painting can do without all Deformity. There are so many elements in the common Lump or Form of the Head, that a Portrait or Face that is Painted after Life, cannot even resemble it a bit, if the General [characteristics] of the whole Head have not been observed in it, as we have elaborately taught in our Teykenkunde [ndr: reference to his own book].
Quotation
Wanneer nu een vast Teykenaar de schets deser Tronie-Geslagten eenmaal op sekere wijse sijn geheugenis heeft ingedrukt; {Hoemen sig moet bereyden om Tronien of Konterfeytsels by inbeelding te maken, dat is, uyt de Geest na ’t leven te Schilderen.} En hy vind gelegentheyd om ymand dien hy maar eens gesien heeft, te verbeelden, dat is te Konterfeyten, soo moet hy door een kragtige Inbeelding, alles dat hem van den begeerderden Mensch sijn Swemingh en opsigt, in sijn Gedagten speeld, wel Erinneren, en Levendig te voren brengen; En dat tot aan het Sweemsel van d’een of d’ander Tronie, of Model over brengen; En socken in welke soort of Model, d’algemeene Schets meest met sijn Gedagten over een stemd, en merkelijk gestijfd en geholpen, of tot de gelijkenis van sijn denk-Beeld gebragt werd. Dan moetmen tot de bysondere trek des Voor-Hoofds, Neus en Mond, en Kin overslag maken, en letten in wat Trap van Sweming sijn beschoude Voor-beelden met die van de ingebeelde Sweming de meeste gelijkenis hebben. In welk doen met sekerlijk sal ontwaar werden, datmen de middel in de Hand heeft, om dat volgens een sekeren Regel te doen. Van den Italiaanschen Schilder D. Girlandaio werd aangetekend, dat hy de Tronie-kunde soo vast had, dat hy in ’t Konterfeyten, by Inbeelding noyt en miste een kenbare gelijkenis aan te treffen. In welk doen ook eene Francisco Mossoli hem een Konst-genood verstrekte. Andere Geesten hebben sulx op ’t berigt van andere konnen doen: Sulx datse Konterfeytsels en Tafereelen maakten, van Luyden die al een wijle gestorven waren; en diese noyt met Oogen aanschouwd hadden.
[suggested translation, Marije Osnabrugge:] Now when a steady Draughtsman has planted the illustration of these Facial Categories in some way in his memory; (How one should prepare oneself to paint Faces or Portraits after his imagination, that is, from the Mind after Life.} And he will find the opportunity to depict, that is to portray, someone who he has only seen once, as such he has to remember and reproduce in a lively manner, all that comes to his mind about the Expression and Features of the proposed Man, by means of a powerful Imagination; And deliver this to the Expression of some or other Face, or Model; And determine which type or Model of the general illustration coincides best with his Thought, rather stylized and forced, or with the likeness of his mental Image. Then one has to move to the specific feature of the forehead, Nose or Mouth and Chin, and pay attention to which degree of expression the Examples that he has seen have a resemblance with that of the imagined Expression. By doing this one will certainly become aware, that one possesses a means to do this according to a certain Rule. It is written about the Italian Painter Domenico Ghirlandaio that he had mastered the Physiognomy so well, that through Imagination he never missed to notice a clear resemblance, while making a Portrait. In which a certain Francesco Mazzoli [ndr: Parmigianino] also was a fellow craftsman. Other Minds have been able to do it based on the description of others: Such that they made Portraits and Scenes of People who had long been deceased; and whom they had never seen with their own Eyes.
technical note: There is a mistake in the pdf, these are pages 230 and 223 of the pdf. [MO]
Quotation
Het is aanmerkerswaard, dat in deze Landen, de Teekenkonst teegenwoordig zo weinig betragt word, ja zo gering en onnoodig geoordeeld, als of het maar tydquistinge was, en niet te pyne waard, om eenige moeiten, of studie aan te hangen. Daar ik in teegendeel wel anders heb moeten blokken, om wat te leeren; niet alleen in myn Jonkheid? maar tot het laatste der daagen dat my dit ongeval overgekoomen is, heb ik de weekelyke Kollegien waargenoomen, en Akadeemie Beelden naar ’t Leeven geteekent, behalven noch andere gewoontes dien ik had, van naar de Antyken, Basreleeves, en van gekleede Leeman te teekenen, gelyk dezelve Modellen of teekeningen, onder de Liefhebbers berustende, kunnen uitwijzen. En noch heb ik niet genoeg naar myn zin geweeten, om de naam van Historie-schilder te draagen. Maar wat hoef ik een Voorbeeld van myn zelver op te haalen, bleikt het niet genoeg aan de werken der oude Beroemde meesters, dat zy al haar vleit en zorg aangewend hebben, om in de Teekenkonst uit te munten, als Raphael, Michel Angelo, Karats, en meer anderen; niet alleen in ’t Menschbeeld, maar alles; zo wel Landschap, Architektuur, Konterfytzels, Bloemen, Beesjes, en wat er meer vereyst om Universeel of algemeen te zyn?
[suggested translation, Marije Osnabrugge:] It is noteworthy, that in these countries the Art of Drawing is so seldom attempted, yes judged to be so worthless and unnecessary, as if it were a waste of time, and not worth the trouble, to dedicate any effort or study to. Although I have had to work very hard, to learn something. Not only in my youth, but until the last day before this accident happened to me, I have followed the weekly classes and drawn academy figures after the life, besides the other habits that I had, of drawing after the Antique, bas-reliefs, and the dressed manikin, as these models or drawings that are in the possession of the amateurs, may show. And still I did not know enough, for my liking, to carry the name of history painter. But why would it be necessary to provide my own example, as if it does not show enough in the works of the old famous masters, that they have applied all their diligence and care to excel in the Art of Drawing, such as Raphael, Michelangelo, Carracci and many others; not only for the human figure, but everything; for landscape, architecture, portraits, flowers, animals and what else is necessary to be universal or general?
Quotation
Zommige oordeelen, dat de Conterfeitsels van van Dyk by die van Titiaan maar waterverw gelyken, om reden dat die van Titiaan zo veel kracht in koleur, dag, en schaduwe hebben, dat die van den anderen daar niet by konnen haalen, ja een koleur, zeggen zy, welke op die wyze voor van Dyk onnavolgelyk is, en daar het zyne zich alles flets en krachteloos by vertoont: waarlyk, een belaghelyk en beschimpend oordeel. Doch dat van Dyk en Titiaan in koleur verschillen, dat staa ik hun toe; maar dat men in dit geval by de Italiaanen niet behoeft te loopen, om zulks te bewyzen, is ook zeker: want voor zo veel de krachtige Coloriet, indien het daar in bestond, belangt, zo zeg ik dat Rembrant voor Titiaan niet heeft te wyken. Maar wat is ‘t! de meeste menschen volgen gemeenlyk de dwaaze oordeelaars, welke geene dingen goed keuren, die niet op zyn Italiaansch geschilderd zyn, het zy Historien, Landschappen, of Pourtraiten.
[D'après DE LAIRESSE 1787, vol.2, p.146-147:] Il y en a qui pensent que les portraits de Van-Dyk ne paroissent que des gouaches quand on les met à côté de ceux du Titien ; à cause que les ouvrages de ce dernier sont d’un coloris & d’un clair-obscur si vigoureux, que ceux de Van-Dyk ne peuvent pas souffrir cette comparaison. Ils prétendent même que le coloris du Titien est d’une beauté inimitable, & rend celui de Van-Dyk foible & froid même : jugement qui ne paroît aussi ridicule qu’injurieux. Je conviens cependant qu’il y a une grande différence entre le coloris du Titien & celui de Van-Dyk ; mais je suis, en même tems, convaincu qu’il n’est pas nécessaire d’avoir recours aux Italiens pour trouver un bon coloris ; car si, par exemple, il ne s’agissoit seulement que de la vigueur, on pourroit citer Rembrand, qui ne le cède certainement pas dans cette partie au Titien. Mais on voit malheureusement que la plûpart du monde suit les idées de ces juges prévenus, qui n’approuvent que la manière des Italiens, tant dans l’histoire que le paysage & le portrait.
Quotation
Worden wy dan door een verbeelding der natuur misleid, hoe veel te grooter achten wy den Konstenaar niet die zulks te weeg gebracht heeft? […] Dit aldus zynde, zo moeten wy ook trachten de natuur en de waarschynlykheid op te volgen, en vooral op de regelen der Perspective Optique acht […]Hier uit volgt, dat de laage oog- en zichtpunten, of horizont, de beste en natuurlykste in een Conterfeitsel zyn, die het meest de zinnen zullen bedriegen en misleiden, wanneer het licht en de afstand, volgens de eigenschap der plaats daar men het stellen wil, wel waargenomen zyn. Doet men zulks niet, zo zal men ook een strydige uitwerking zien met die welke men daar van verwagt heeft.
[D'après DE LAIRESSE 1738, p. 360:] If we are thus misled by a Representation of Nature, how great must the Master be who did it ! […] If this be the Case, we ought to endeavour to follow Nature and Likelihood, and principally to observe the Rules of Perspective [ndr : Optics] […] Hence it follows, that low Horizons, or Points of Sight, are the best and most natural in a Portrait, and will most deceive the Senses, if the Light and Diftance, with respect to the Place where the Picture is to be set, be well observed ; otherwife the Effect will be contrary to what we expected.
Quotation
NU komt ons ook, gelyk een zaak van zo groot belang als het voorgaande, de schikking der koleuren by de Conterfeitsels voor; 't welk geen minder opmerking verdient.
[D'apres DE LAIRESSE 1787, vol. 2, p. 172:] La convenance [ndr : disposition] des couleurs des draperies des portraits ne me paroît point un article moins essentiel […]
Quotation
[…] de voorwerpen die voornaamentlyk aan de Zwarte konst meest eigen zyn, als conterfeitsels, nacht- en kaarslichten, spook en toveryen, verschyningen, bloemen, vruchten, zilver, goud, porcelein, kristal, wapentuigen en kruiden. Wie zal die dingen met etsen of snyden zo eel en natuurlyk verbeelden konnen, als het door 't schraapen kan volvoerd worden?
[D'après DE LAIRESSE 1787, vol. 2, p. 649:] Cet art [ndr. gravure en manière noire] est fort propre à représenter le portrait, les effets de nuit & d’une lumière artificielle, les phantômes, les enchantements, les plantes, les fleurs, les fruits, les vases d’or, d’argent & de crystal, les armes, &c, qu’il est impossible de rendre aussi parfaitement par le burin ou par la pointe, que par le racloir.
Quotation
Der dritte Discours von der Mahlerey. Das IV. Capitel. Was bey Landschafften und bey Contrefaits besonders zu beobachten, p. 70
CONTREFAITS müssen solchergestalt gemahlet werden/ daß das Gesichte und die Hände das Hauptwerck machen. Nach diesem muß an die Kleidung Fleiß gewendet werden/ doch so/ daß sie von Betrachtung des Gesichts nicht abziehen. Was sonsten noch von Lüfften/ Baümen/ Gemächern/ und dergleichen dabey gemahlet wird/ muß nur ganz schlecht ausgemachet seyn/ und durchgehends dunckel gehalten werden. Die Kleidung sind am besten nach einer alt Römischen Art/ oder nur nach caprice, damit sie mit der Zeit nicht verdrießlich werden/ aber bey den Manns-Personen muß man die Paruquen behalten/ und dem Frauen-Zimmer Haar-Aufsätze zur Kopff Zierde geben. Die Stellung der Personen muß also seyn/ daß sie zwar ruhen und keine Action, doch auch etwas lebhafftes an sich haben/ als ob sie sich sonderlich wohin kehreten etwas anzusehen und dergleichen/ damit der Leib und das Gesichte samt den Armen nicht leichtlich allzusammen gerade vor sich austehen. Es finden sich Contrefaits die den jenigen allezeit anzuschauen scheinen/ der sie betrachtet. Dieses geschiehet wenn die abgemahlte Person den Mahler selbst unter dem Schildern allezeit angesehen hat.
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L’Attitude doit être convenable à l’âge, à la qualité des personnes & à leur temperament.
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Pour copier avec profit les manieres qui ont approché le plus près de la Nature, comme sont celles de Titien & de Vandeik, il faut en copiant s’imaginer que leurs Tableaux sont la Nature ; les regarder d’un peu de loin dans cette intention, & dire en soi-même : De quelle couleur, & de quelle teinte me servirois-je pour un tel endroit ; puis s’approcher du Tableau, & voir si on auroit bien ou mal rencontré, & se faire ensuite comme une loi des choses que nous aurions découvertes, & que nous ne pratiquions auparavant qu’avec incertitude.
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Dans les Draperies toutes sortes de couleurs indifferemment ne conviennent pas à toutes sortes de personnes. Dans les Portraits d’homme, il suffit de chercher beaucoup de verité & beaucoup de force ; mais aux Portraits de femmes, il faut encore de l’agrément, & faire paroître dans un beau jour ce qu’elles ont de beauté, & temperer par quelque industrie ce qu’elles ont de défauts.
C’est pour cela qu’auprès d’un teint blanc, vif, & éclatant, il faut bien se garder de mettre d’un beau jaune qui le feroit paroître de plâtre ; mais plûtôt des couleurs qui [...] par leur opposition contribuent à faire paroître plus de chair ces sortes de teins, que l’on trouve ordinairement aux blondes. Vandeik s'est souvent servi dans ses fonds de rideaux feuille-morte ; mais la couleur en est douce & brune.
Les femmes brunes au contraire qui ont dans leur teint assez de jaune pour soutenir le caractere de chair […]
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Pour les fonds, il y a deux choses à considerer, le ton, & la couleur. On doit raisonner de la couleur du fond, comme on raisonne de celles des habits à l’égard de la tête. Le ton du fonds doit être toujours different de la masse qu'il soutient & dont il est le fond, en sorte que les objets qui seront dessus ne paroissent point transparens ; mais solides & de relief. Ce qui détermine le ton du fond est ordinairement le ton des cheveux, & quand ils sont châtins-clairs on est souvent fort embarrassé à moins qu’on ne se serve du secours d’un rideau ou de quelque accident de Clair-obscur que l’on suppose derriere, ou que ce fond ne soit un ciel.
Il faut encore observer que lorsqu’on fait des fonds unis, c’est-à-dire lorsqu’il n’y a ni rideau ni Païsage, ni autre ouvrage semblable ; mais seulement une espece de muraille, il doit y avoir plusieurs couleurs qui fassent comme des taches presque imperceptibles. La raison en est, qu’outre que la Nature est toujours de cette sorte, l’union du Tableau en est beaucoup plus grande.
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Neem een aerdige sprong waer, at is een welkunstige, maer in schijn ongemaekte plaetsing
uwer beelden: op dat menze niet, by wijze van spreeken, al te gelijk (als in sommige Doelstukken) de hoofden kan afslaen.
[BLANC J, 2006, p. 317] Observez un charmant contraste dans vos figures, c’est-à-dire un placement habile mais apparemment désinvolte, afin que l’on ne puisse pas, pour ainsi dire, leur trancher la tête d’un seul coup, (comme c’est le cas dans certains portraits collectifs).
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Dans les Draperies toutes sortes de couleurs indifferemment ne conviennent pas à toutes sortes de personnes. Dans les Portraits d’homme, il suffit de chercher beaucoup de verité & beaucoup de force ; mais aux Portraits de femmes, il faut encore de l’agrément, & faire paroître dans un beau jour ce qu’elles ont de beauté, & temperer par quelque industrie ce qu’elles ont de défauts.
C’est pour cela qu’auprès d’un teint blanc, vif, & éclatant, il faut bien se garder de mettre d’un beau jaune qui le feroit paroître de plâtre ; mais plûtôt des couleurs qui [...] par leur opposition contribuent à faire paroître plus de chair ces sortes de teins, que l’on trouve ordinairement aux blondes. Vandeik s'est souvent servi dans ses fonds de rideaux feuille-morte ; mais la couleur en est douce & brune.
Les femmes brunes au contraire qui ont dans leur teint assez de jaune pour soutenir le caractere de chair […]
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Cap. XXIX, The way of Painting a Face.
For a Clear and Beautiful Complection, lay on your Pallat and Temper them by themselves (cleaning your Pallat well after each Colour) these following Colours. [...].
As for Colour in Draperys, though some have (absurdly) layd down Certain rules for all Colours, it is a thing impossible to do, by reason the same Colours from divers dispositions of Lights and Reflections, have various Tinktures : nor need the Practisioner be concern’d about it, for when he can once apprehend all the Colours in the Face, he may with great Facility mix all Colours for the more difficult Drapery, even from Nature it self.
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Quotation
CHAP. XXV. Of the Practice of Limning in Miniature, or Drawing of a Face in Colours.
I. To begin the work.
[...] the ground thus laid, begin the work, the party being set, which must be done at three sittings : at the first sitting the face is only dead coloured, which takes up about two hours time : at the second sitting, go over the work more curiously, adding its particular graces or deformities, sweetly couching the colours, which will take up about five hours time : at the third sitting finish the face, in which you must perfect all that is imperfect and rough, putting the deep shadows in the face, as in the eyes, eyes-brows, and ears, which are the last of the work, and not to be done till the hair curtain, or back side of the picture, and the drapery be wholly finished.
II. The operation or work at first sitting.
The ground for the complexion being laid, draw the out-lines of the face, which do with Lake and white mingled; [...].
III. The operation or work at second sitting.
[...]
IV. The operation or work at third sitting.
[...]
Quotation
Après avoir legerement ébauché un Portrait, il faisoit mettre la personne dans l’attitude qu’il avoit auparavant méditée, & avec du papier gris & des crayons blancs & noirs, il dessinoit en un quart d’heure sa taille & ses habits qu’il disposoit d’une maniere grande, & d’un goût exquis. Il donnoit ensuite ce dessein à d’habiles gens qu’il avoit chez lui, pour le peindre d’après les habits mêmes que les personnes avoient envoyés exprès à la priere de Vandeik.
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[…] une teinte qui de près paroît separée & d’une certaine couleur, paroîtra d’une autre couleur dans sa distance, & se confondra dans la masse dont elle fait partie. Si vous voulez donc que votre ouvrage fasse un bon effet du lieu d’où il doit être vû, il faut que les couleurs & les lumieres en soient un peu exagerées ; mais savamment & avec une grande discretion. Voyez la maniere dont Titien, Rubens, Vandeik, & Rembrant en ont usé : car leur artifice est merveilleux.
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Avant que de retoucher un Portrait, il est à propos que les cheveux en soient terminés, afin qu’en retouchant les carnations vous puissiez juger de l’effet de toute la tête.
Comme il arrive souvent que la seconde fois que l’on travaille à un Portrait on ne peut y faire tout ce que l’on voudroit : la troisième sert à y suppléer & à donner l’esprit, la physionomie & le caractère.
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XII. Il est bon, avant de s’engager dans un ouvrage, de le méditer & d’en faire un esquisse colorié pour son repos, & pour le soulagement de sa mémoire.
Quotation
I confine the Sublime to History, and Portrait-Painting ; And These must excell in Grace, and Greatness, Invention, or Expression ; and that for Reasons which will be seen anon. Michael Angelo’s Great Style intitles Him to the Sublime, not his Drawing ; ‘tis that Greatness, and a competent degree of Grace, and not his Colouring that makes Titian capable of it : As Correggio’s Grace, with a sufficient mixture of Greatness gives this Noble Quality to His Works. Van Dyck’s Colouring, nor Pencil tho’ perfectly fine would never introduce him to the Sublime ; ‘tis his Expression, and that Grace, and Greatness he possess’d, (the Utmost that Portrait-Painting is Justly capable of) that sets some of his Works in that Exalted Class ;
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Robes, or other Marks of Dignity, or of a Profession, Employment, or Amusement, a Book, a Ship, a Favourite Dog, or the like, are Historical Expressions common in Portraits, which must be mention’d on this occasion ;
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The first sitting to worke in particular.
{Particular directions of the Picture.} The comlinesse of the face consists in three abilities, Beautifull, Colour or Complexion ; true Proportion and Favour ; and Grace in the Countenance ; The curious Artist must watch and catch the lovely graces, witty smilings, short and suddain, which pass like Lightning. […].
The first Colour to begin the face, are the Redds of the Cheeks and Lipps […]. I have seen Pictures of a good Master begun, and dead-coloured only, that neer at hand they seemed exceeded Rough, Uneven, and unpleasant ; yet being viewed at a distance from your Eye, they appear very smooth, neat and delicate : therefore I shall perswade you in this first worke, not to study or regard curiosity, or neatness of your Colours ; but a bold and judicious manner of expressing, what you see in the Life.
[…].
Second sitting.
[…].
Third Sitting.
{Third sitting.} The third sitting will be only spent in giving the strong touches necessary for rounding the face, which now will appear better for observation, the apparrell, hair, and ground, being already finished.
{Likenesse, Resemblance, Countenance, Marks, Moles.} In this sitting therefore observe, what ever may conduce to the likeness and resemblance, which above all is the principal aime : viz. skin-molds, smiling, or glanceing of the eye, descending or contracting the mouth ; narrowing the eyes, with smiling : to which purpose, find occasion of discourse, or cause the party to be in action, or to regard you with a Joviall merry and discoursive aspect. Wherein you must be ready and apprenhensive to steal observations, and to express them with a quick bold and constant hand, ever remembring not to make the deeper shadows too darke and obscure, as happily you may think they appear in the Life, which in Painting (as deep as the Life) is no good Rule to follow, and in Limning is a note of very necessary consequences ; conclude your face with these observations, that the eye gives the life ; the nose, the flavour ; the mouth, the likeness.
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CHAP. XXV. Of the Practice of Limning in Miniature, or Drawing of a Face in Colours.
I. To begin the work.
[...] the ground thus laid, begin the work, the party being set, which must be done at three sittings : at the first sitting the face is only dead coloured, which takes up about two hours time : at the second sitting, go over the work more curiously, adding its particular graces or deformities, sweetly couching the colours, which will take up about five hours time : at the third sitting finish the face, in which you must perfect all that is imperfect and rough, putting the deep shadows in the face, as in the eyes, eyes-brows, and ears, which are the last of the work, and not to be done till the hair curtain, or back side of the picture, and the drapery be wholly finished.
II. The operation or work at first sitting.
The ground for the complexion being laid, draw the out-lines of the face, which do with Lake and white mingled; [...].
III. The operation or work at second sitting.
[...]
IV. The operation or work at third sitting.
[...]
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CHAP. X. Of the Painting of the face.
I. Have your necessary pensils in readiness, as two pensils ducks quill fitched ; and two ducks quill pointed ; [...].
V. Let the person to be drawn, sit before you in the posture he intends to be painted, [...].
VI. Then with a piece of painted chalk draw the proportion of the face upon the cloth, with the place of the eyes, nose, mouth, ears, hair, and other postures.
[...].
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The Ground colour for a Face.
[…], you are to lay a ground or primer of flesh colour before you begin your work, and that must be tempered according to the complexion of the Face to be drawn, if the complexion be fair, temper white, red lead, and lake, if an hard swarthy complexion, mingle with your white and red a little fine Masticot, or English Ocur, but Note that your ground ought alwayes to be fairer then the Face you take ; for it is a facile matter to darken a light colour, but a difficult to lighten a deep one ; for in Limning you must never heighten, but work them down to their just colour.
[…].
The Order of Shadowes for the Face.
{Shadows} In all your Shadowes, remember to mix some white, (exempli gratia) for the red in the Cheeks, Lips, &c. temper Lake, red Lead ; […] Note that black must not by any means be used in a Face, for other shadowes your own observation must direct you, for it is impossible to give a general Rule for the shadowes in all Faces, unless we could force nature to observe the same method in composing and modelling them, so that one in every punctilio should resemble the other.
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Concerning dead colouring.
The dead colouring of a Face is to be done the roughest and boldest of all ; having drawn your Face with lake and white (as before) you must take to the said colour a little red lead, tempering it to the colour of the Cheeks, Lips, &c. but very faintly, […].
{To begin to Limn.} The first colour to begin the Face with, is the red of the Cheeks and Lips, somewhat strongly the bottome of the Chin, if the party be beardless ; over under and about the Eyes you will perceive a delicate, and faint redness, and underneath the Eyes, inclining to purple colour, which in fair and beautiful Faces is usual, and must be observed ; the tip of the Ear, and the roots of the Hair are commonly of the same colour.
[…].
Note) Be not too curious in your first working, but regard a good bold following of nature, rather then smooth curiosity, the roughness of the colour, you may end at an other sitting.
Quotation
Chap. IV, Of the Miniture or Limning of a Face in Water-Colours.
Having all things in a readiness, according to the directions before delivered, upon that part of your Card where you intend the Face of your Picture to be, lay that part of the Card over with your Colour that you have before prepared, answerable to the Complexion of the party ; it being well tempered, pretty thin, with a Pencil bigger than ordinary, spread your Colour very even and thin, free from hairs or other spots, in your Pencil, over the place where you are to make the Face of your Picture. The Ground being laid, you may begin the Draught, the party being ready to sit. Now to the finishing of a Face there will require three Operations or Sittings at the least.. At the first sitting you do only dead Colour the Face, and this takes about two hours time. At the second sitting you are to go over the Face more curiously, observing whatsoever may conduce to the graces or deformities of the party to be Drawn, together with a sweet dispose and couching of the Colours one within another, and this sitting will take up some four or five hours. At the third sitting you may finish the Face, this takes up some three hours time ; in which you perfect what was before imperfect and rough, in putting the deep and dark shadows in the Face, as in the Eyes, Eye-brows hair, and Ears, which things are the last of the Work, and not to be done till the Hair-curtain or the back-side of the Picture, as also the Drapery be wholly finished.
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Chap. III, How to order your Colours upon your Pallat, and how to temper Shadows for all Complexions.
Dispose your single Colours upon your Pallat in this order, laying them at a convenient distance one from another, so that they be not apt to intermix. First lay on your Vermilion, then lake, then burnt Oker, India Red, Pink, Umber, Blacks, and Smalt : lay the White next to your thumb, because it is oftenest used, for with it you lighten all your shadows ; next to your White lay a stiff sort of Lake : this done, your Pallat is furnished with the single Colours belonging to a Face ; then for the tempering of your Shadows to all Complexions, observe the following Directions.
1. For a Fair Complexion.
Take a little White, and twice as much Vermilion, and as much Lake temper these well together upon your Pallat with the flat blade of your knife ; lay aside by it self on your Pallat the greatest quantity of this to be used for the deepest Carnation of the Face […].
Your Carnations being thus tempered, and orderly laid upon your Pallat, prepare your faint Shadows. For which,
Take Smalt, and mix it with a little White, which may serve for the Eyes ; lay aside the greatest quantity, and to the rest add a little Pink, this well tempered and laid by it self, will serve for the faint greenish shadows in the Face.
Now prepare your deep Shadows : for which take Lake, Pink, […].
2. For a more Brown or Swarthy Complexion.
Lay your single Colours on your Pallat as before, and in like manner temper them, only amongst your White Lake, and Vermilion, put a little quantity of burnt Oker, to make it look somewhat Tawny […].
3. For a Tawny Complexion.
The general Colours must be the same as before, only the Shadows are different, for you are to prepare them of Umber, and burnt Oker, […].
4. For an Absolute Black Complexion.
Your dark Shadows must be the same as before ; but for your heightnings, you must take White, burnt Oker, Lake, and Black, put but a little White in at first, […].
Here note, that the single Colours at first laid upon your Pallat being tempered together according to the former directions, serve for shadows for all Complexions.
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Cap. XXIX, The way of Painting a Face.
For a Clear and Beautiful Complection, lay on your Pallat and Temper them by themselves (cleaning your Pallat well after each Colour) these following Colours. [...].
As for Colour in Draperys, though some have (absurdly) layd down Certain rules for all Colours, it is a thing impossible to do, by reason the same Colours from divers dispositions of Lights and Reflections, have various Tinktures : nor need the Practisioner be concern’d about it, for when he can once apprehend all the Colours in the Face, he may with great Facility mix all Colours for the more difficult Drapery, even from Nature it self.
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To be a good Face-Painter, a degree of the Historical, and Poetical Genius is requisite, and a great Measure of the other Talents, and Advantages which a good History-Painter must possess : Nay some of them, particularly Colouring, he ought to have in greater Perfection than is absolutely necessary for a History-Painter.
‘Tis not enough to make a Tame, Insipid Resemblance of the Features, so that every body shall know who the Picture was intended for, nor even to make the Picture what is often said to be prodigious Like : (This is often done by the lowest of Face-Painters, but then ‘tis ever with the Air of a Fool, and an Unbred Person ;) A Portrait-Painter must understand Mankind, and enter into their Characters, and express their Minds as well as their Faces : And as his Business is chiefly with People of Condition, he must Think as a Gentleman, and a Man of Sense, or ‘twill be impossible to give Such their True, and Proper Resemblances.
But if a Painter of this kind is not oblig’d to take in such a compass of Knowledge as he that paints History, and that the Latter upon Some accounts is the nobler Employment, upon Others the Preference is due to Face-Painting ;
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Add to all this, that the Works of the Face-Painter must be seen in all the Periods of Beginnings, and Progress, as well as when Finish’d, when they are Not, oftner than when they Are fit to be seen, and yet Judg’d of, and Criticis’d upon, as if the Artist had given his last Hand to ‘em, and by all sorts of People ; nor is he always at liberty to follow his Own Judgment.
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The History-Painter is obliged oftentimes to paint all these kinds of Subjects [ndr : visages, histoires, paysages, batailles, sujets grotesques, natures mortes, fleurs, fruits, bateaux, etc.], and the Face-Painter Most of ‘em ; but besides that they in such Cases are allow’d the Assistance of other Hands, the Inferior Subjects are in Comparison of their Figures as the Figures in a Landscape, there is no great Exactness required, or pretended to.
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A History-Painter must describe all the Various Characters, Real, or Imaginary ; and that in all their Situations, Pleas’d, Griev’d, Angry, Hoping, Fearing, &c. A Face-Painter has to do with all the Real Characters, except only some few of the Meanest, and the most Sublime, but not with that Variety of Sentiments as the other. The whole Business of His Life is to describe the Golden Age, […]. Every one of His People therefore must appear Pleas’d, and in Good Humour ; but Varied suitably to the Rais’d Character of the Person drawn ;
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Titian was the best Colourer, perhaps, that ever was ; he Designed likewise very well, but not very exactly ; the Airs of his Heads for Women and Children are admirable, and his Drapery loose and noble ; his Portraits are all Master-pieces, no man having ever carried Face-Painting so far ; the Persons that he has drawn having all the Life and Spirit as if they were alive ;
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Friend.
What is properly the Colouring of a Piece of Painting ?
Traveller.
It is the Art of employing the Colours proper to the Subject, with a regard to the Lights and Shadows that are incident to the Story, either according to the Truth of it, or to the Painter’s Invention : [...] As for Face-Painting alone, it is to be manage another way, for there you must do precisely what Nature shows you.
’Tis true, that Beautiful Colours may be employed, but they must be such as make not your Piece like a Picture, rather than like Nature it self ; and particularly, you must observe to express the true Temper as well as the true Phisionomy of the Persoms that are Drawn ; for it would be very absurd to give a Smiling, Airy Countenance to a Melancholly Person ; or, to make a Young, Lively Woman, Heavy and Grave. ’Tis said of Apelles, that he expressed the Countenance and true Air of the Persons he Drew, to so great a degree, that several Physionomists did predict Events upon his Pictures to the Persons Drawn by him, and that with true Success. If after that, you can give your Picture a great Relievo, and make your Colours Represent the true Vivacity of Nature, you have done your Work as to that part of Painting, which is no small one, being, next to History, the most difficult to obtain ; for though there be but little Invention required, yet ‘tis necessary to have a Solid Judgment and Lively Fancy.
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To be a good Face-Painter, a degree of the Historical, and Poetical Genius is requisite, and a great Measure of the other Talents, and Advantages which a good History-Painter must possess : Nay some of them, particularly Colouring, he ought to have in greater Perfection than is absolutely necessary for a History-Painter.
‘Tis not enough to make a Tame, Insipid Resemblance of the Features, so that every body shall know who the Picture was intended for, nor even to make the Picture what is often said to be prodigious Like : (This is often done by the lowest of Face-Painters, but then ‘tis ever with the Air of a Fool, and an Unbred Person ;) A Portrait-Painter must understand Mankind, and enter into their Characters, and express their Minds as well as their Faces : And as his Business is chiefly with People of Condition, he must Think as a Gentleman, and a Man of Sense, or ‘twill be impossible to give Such their True, and Proper Resemblances.
But if a Painter of this kind is not oblig’d to take in such a compass of Knowledge as he that paints History, and that the Latter upon Some accounts is the nobler Employment, upon Others the Preference is due to Face-Painting ;
L'expression Face Painting n'apparait pas dans la traduction française de 1728.
Quotation
{LI. Le Portrait.}
*Pour ce qui est des Portraits, il faut faire precisement ce que la Nature vous montre, travaillant en mesme temps aux Parties qui se ressemblent, comme sont les Yeux, les Joües, les Lévres & les Narines, en sorte que vous touchiez à l'une si-tost que vous aurez donné un coup de Pinceau à l'autre, de peur que le temps & l'interruption ne vous fasse perdre l'idée d'une Partie, que la Nature a produite pour ressembler à l'autre ; & imitant ainsi trait pour trait toutes les Parties avec une juste & harmonieuse composition de Clair-Obscur & de Couleurs, & donnant à vostre Portrait le brillant que la facilité & la vigueur du Pinceau font voir, pour lors il paroistra tout plein de vie.
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But wheras in History the Figures have dependency on each other, a Figure by the Life (one Figure usually making the Picture) be only agreeable to it self,
We must Consider (by divers Tryals) what Position of Body, Action and Light best becoms the Person, and when any thing seems forc’d or affected, we must Endeavour to divert them by Discours, &c.
[...].
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{Een goet Konterfeyter behoort ten minsten een figuer wel te konnen teykenen.} VEele hebben zich 't na 't leeven schilderen van menschentronien onderwonden, en zijn ook veeltijts daer op zoo verlekkert geworden, dat zy de rest van de konst geheel versloft hebben: ja zoo schandich vervallen zijn, dat zy niet alleen niet een arm of been, maer zelf niet een gezonde schouder aen den hals van haere Konterfeytsels hebben kunnen vastmaken. 't Is wel waer, dat het aengezicht het voornaemste deel eens menschen is; maer dies te min is 't te verschoonen, onbequaem tot de rest te zijn;[...] Een goede trony te kunnen maken is wel prijsselijk, maer een welstandige figuer met een maer taemelijke trony te maken, is meer.
[BLANC J, 2006, p. 44] {Un bon portraitiste doit au moins savoir dessiner une figure}. Nombreux sont ceux qui cherchent à peindre sur le vif des visages d'hommes. Et souvent ils aiment tant faire cela qu'ils négligent totalement le reste de l'art, et qu'ils y échouent même si honteusement qu'ils sont incapables d'attacher un bras, une jambe et même une bonne épaule au cou de leurs portraits. Il est bien vrai que le visage est la partie la plus importante d'un homme. Mais cela n'excuse pas pour autant d'être incapable dans le reste. [....] Pouvoir faire un bon visage est bien louable. Mais savoir représenter une figure dans [ndr: une bonne position], même avec un visage passable est préférable.
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M. La Tour a ajouté à ses autres Portraits celui de M. Dumont le Romain. […] Il est habillé d’une Robbe de Chambre légere, rayée de différentes couleurs & cassées de plis artistement variés. Son air de tête est du meilleur choix du monde. On est étonné de la vie, de la finesse, & en même-tems de la liberté qui paroissent dans ce Portrait, si c’en est un.
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Le Portrait se peint à la vérité suivant les mêmes principes, mais avec cette différence que l’exactitude avec laquelle le Peintre suit le modéle qu’il a devant les yeux, l’oblige à rendre avec le plus grand soin tout ce qu’il découvre dans la nature jusqu’aux moindres choses, parce que c’est souvent de-là que dépend la fidele ressemblance. Ayant fini la tête avec une si grande précision, il est obligé de terminer le reste à proportion, sans cela il ne paroîtroit qu’une ébauche en comparaison de la tête. C’est ce fini & cette exécution précise qui est parfaitement rendue par la propreté du Burin ; au lieu que le pinceau libre de l’histoire est mieux rendu par la hardiesse & la facilité de la pointe à l’eau forte.
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The Ground colour for a Face.
[…], you are to lay a ground or primer of flesh colour before you begin your work, and that must be tempered according to the complexion of the Face to be drawn, if the complexion be fair, temper white, red lead, and lake, if an hard swarthy complexion, mingle with your white and red a little fine Masticot, or English Ocur, but Note that your ground ought alwayes to be fairer then the Face you take ; for it is a facile matter to darken a light colour, but a difficult to lighten a deep one ; for in Limning you must never heighten, but work them down to their just colour.
[…].
The Order of Shadowes for the Face.
{Shadows} In all your Shadowes, remember to mix some white, (exempli gratia) for the red in the Cheeks, Lips, &c. temper Lake, red Lead ; […] Note that black must not by any means be used in a Face, for other shadowes your own observation must direct you, for it is impossible to give a general Rule for the shadowes in all Faces, unless we could force nature to observe the same method in composing and modelling them, so that one in every punctilio should resemble the other.
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Pour les fonds, il y a deux choses à considerer, le ton, & la couleur. On doit raisonner de la couleur du fond, comme on raisonne de celles des habits à l’égard de la tête. Le ton du fonds doit être toujours different de la masse qu'il soutient & dont il est le fond, en sorte que les objets qui seront dessus ne paroissent point transparens ; mais solides & de relief. Ce qui détermine le ton du fond est ordinairement le ton des cheveux, & quand ils sont châtins-clairs on est souvent fort embarrassé à moins qu’on ne se serve du secours d’un rideau ou de quelque accident de Clair-obscur que l’on suppose derriere, ou que ce fond ne soit un ciel.
Il faut encore observer que lorsqu’on fait des fonds unis, c’est-à-dire lorsqu’il n’y a ni rideau ni Païsage, ni autre ouvrage semblable ; mais seulement une espece de muraille, il doit y avoir plusieurs couleurs qui fassent comme des taches presque imperceptibles. La raison en est, qu’outre que la Nature est toujours de cette sorte, l’union du Tableau en est beaucoup plus grande.
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Nochtans noemtmen het aengezicht een spiegel des geests, en zijne grootheit moetmen in de weezentlijkheit kennen. En aldus moet een vernuftich Schilder, wanneer hy eenige Historie voorheeft, met een Poëtische uitvinding, de geest des persoons, dien hy wil verbeelden, in het wezen brengen, en hem iets geeven, daer hy aen te kennen zy: Als ontzachlijkheit aen Agamemnon, listicheit aen Ulisses, onvertzaegtheit aen Ajax, koenheit aen Diomedes, en toornicheit aen Achilles.
[BLANC J, 2006, p. 126-127] On dit bien, pourtant, que le visage est le miroir de l'esprit, et qu'il faut reconnaître la grandeur de celui-ci à l'apparence de celui-là. C'est ainsi d'ailleurs qu'un peintre ingénieux doit, quant il a l'intention de représenter quelque histoire, faire apparaître, grâce à son invention poétique, l'esprit du personnage qu'il souhaite figurer et lui donner quelque chose par quoi il puisse être reconnu: du respect pour Agamemnon, par exemple, de la ruse pour Ulysse, de l'intrépidité pour Ajax, de la hardiesse pour Diomède ou du courroux pour Achille.
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Apelles plaght de Conterfeytsels van d’een en d’ander soo gantsch ghelijck te maecken, dat de troniebekijckers, diemen Metopocopos ofte Physiognomers noemt, soo wel uyt sijne Schilderyen als uyt het leven selver voorsegghen konden wanner dien afghemaelde persoone soude overlijden. Plin. XXXV.10. Dies heeft sich oock Philophomus vervoordert de reden by te brenghen, waerom goede Schilders de waere ghelijckenisse der naeghebootster dinghen niet wel en konnen missen.
[Suggested translation, Marije Osnabrugge:] Apelles tends to make the portraits of one and the other so very resembling, that the ‘watchers of faces’, who one calls Metopocopos or Physiognomers, could predict from both his paintings and from life itself when the depicted person would die. Plin. XXXV.10. This also made Philophomus develop the reasoning, why good Painters could not very well miss the true resemblance of imitated things.
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Maar ook om selfs Menschen lange na haar Dood, of diemen maar eens gesien heeft, of die ons van eenen anderen werden aangebragt, te konnen afmalen, datse een tamelijke gelijkenis sullen hebben. En op datwe de Gedagten en Verbeeldens-kragt, ontrent dese, even als ontrent de voorgaande, door eenig behulp-middel mogten ondersteund vinden, soo sullenwe ook dese Sweemsels onder eenige algemeene soorten of Geslagten, in afschetzing vertoonen [ndr: reference to illustration]; Welke ook soodanig kennelijk gereguleerd zijn, datter weynig Opsigtige Tronien sullen ontmoet werden, die niet met d’een of d’ander soort sullen schijnen over een te komen; of ten minsten daar na te Swemen.
[suggested translation, Marije Osnabrugge:] But also in order to paint People long after their Death, or those who one has only seen once, or those who are described to us by someone else, with a reasonable likeness. And in order for us to support the Thoughts and power of Imagination regarding this, as well as the aforementioned, with some sort of tool, as such we will also show these Expressions in some general types or categories, in an illustration [ndr: reference to illustration]; Which apparently are so regulated, that one will meet but a few Remarkable Faces, that do not coincide with one or the other category; or at least lean towards them.
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Om dit voor te komen, raad ik een Conterfeiter, dat hy voor al eerst de tronie wel doe gelyken, en die schildere tot dat den eigenaar te vrede zynde, hy met het overige na zynen zin, genoegen en oordeel zonder schroom moge omspringen, en daar door eere en lof behaalen; vermits het leven zelf, in zodanig een gewaad gekleed, niet meerder kan veranderen.
Noch acht ik het wel der moeite waard, dat een Schilder, zo veel hem mogelyk is, den aart en manieren der geenen, die zich willen laaten schilderen, als mede waar zy hun meeste vermaak en vergenoeging in scheppen, zoeke te kennen en te ontdekken [...] Die geenen, welke hun discours dusdanig niet weeten te maatigen, zullen daarom veel langer over een tronie bezig zyn eer zy de gelykenis daar in konnen brengen: ja de menschen zullen drie à vier maal zitten, en ieder reis met een byzonder wezen: en al kwamen zy tien maal, noch geloof ik, dat hy daar wat aan te doen zou vinden.
[D'après DE LAIRESSE, 1787, vol. 2, p. 139:] Je conseille donc au peintre [ndr. dans le portrait] de commencer par faire bien ressembler la tête, de manière qu’on ne puisse s’y méprendre, & d’en agit après avec les draperies & les accessoires comme il le jugera le plus convenable pour faire honneur à son talent ; car la nature ne peut plus alors changer, sous quel costume qu’on la représente. Il faut aussi que le peintre tâche de connoître, autant qu’il est possible, le caractère & le tempérament de la personne qu’il doit mettre sur la toile. [….] Les artistes qui ne possèdent pas ce talent, auront beaucoup plus de peine à parvenir à la ressemblance, qu’il leur sera même souvent impossible d’attraper jamais.
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Der dritte Discours von der Mahlerey. Das IV. Capitel. Was bey Landschafften und bey Contrefaits besonders zu beobachten, p. 70
CONTREFAITS müssen solchergestalt gemahlet werden/ daß das Gesichte und die Hände das Hauptwerck machen. Nach diesem muß an die Kleidung Fleiß gewendet werden/ doch so/ daß sie von Betrachtung des Gesichts nicht abziehen. Was sonsten noch von Lüfften/ Baümen/ Gemächern/ und dergleichen dabey gemahlet wird/ muß nur ganz schlecht ausgemachet seyn/ und durchgehends dunckel gehalten werden. Die Kleidung sind am besten nach einer alt Römischen Art/ oder nur nach caprice, damit sie mit der Zeit nicht verdrießlich werden/ aber bey den Manns-Personen muß man die Paruquen behalten/ und dem Frauen-Zimmer Haar-Aufsätze zur Kopff Zierde geben. Die Stellung der Personen muß also seyn/ daß sie zwar ruhen und keine Action, doch auch etwas lebhafftes an sich haben/ als ob sie sich sonderlich wohin kehreten etwas anzusehen und dergleichen/ damit der Leib und das Gesichte samt den Armen nicht leichtlich allzusammen gerade vor sich austehen. Es finden sich Contrefaits die den jenigen allezeit anzuschauen scheinen/ der sie betrachtet. Dieses geschiehet wenn die abgemahlte Person den Mahler selbst unter dem Schildern allezeit angesehen hat.
Quotation
And notwithstanding the Defects I have taken the Liberty to remark with the same Indifferency as I have observed the Beauties, that is, without the least regard to the Great Name of the Master, There is a Grace throughout that Charms, and a Greatness that Commands Respect [ndr : dans le portrait de la comtesse Dowager d’Exeter, par Van Dyck]; She appears at first Sight to be a Well-bred Woman of Quality ; ‘tis in her Face, and in her Mien ; and as her Dress, Ornaments, and Furniture contribute something to the Greatness, the Gause Veil coming over her Forehead, and the Hem of it hiding a Defect (which was want of Eye-brows,) is a fine Artifice to give more Grace. This Grace, and Greatness is not that of Raffaelle, or the Antique but ‘tis what is suitable to a Portrait ; and one of Her Age, and Character, and consequently better than if she had appear’d with the Grace of a Venus, or Helena, or the Majesty of a Minerva, or Semiramis.
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Quotation
But the Face-Painter is under a greater Constraint in both respects than he that paints History ; Additional Grace, and Greatness he is to give, above what is to be found in the Life, must not be thrown in too profusely, the Resemblance must be preserv’d, and appear with Vigour ; the Picture must have Both. Then it may be said, that the Gentleman, or Lady makes a Fine, or a Handsome Picture : But the Likeness not being regarded, ‘tis not They, but the Painter that makes it ; nor is there any great Difficulty in making Such Fine Pictures.
I was lately observing with a great deal of Pleasure how the Ancients had succeeded in the three several ways of Managing Portraits : I happen’d to have then before me (amongst others) several Medals of the Emperor Maximinus, who was particularly remarkable for a long Chin : One Medal of him had That, but that the Artist might be sure of a Likeness he had Exaggerated it : Another had par’d off about half of it : But these as they wanted the Just Resemblance, so there was a Poverty in them ; they were destitute of that Life, and Spirit which the other had, where Nature seems to have been moore closely follow’d. In making Portraits we must keep Nature in View ; if we launch out into the Deep we are lost.
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And notwithstanding the Defects I have taken the Liberty to remark with the same Indifferency as I have observed the Beauties, that is, without the least regard to the Great Name of the Master, There is a Grace throughout that Charms, and a Greatness that Commands Respect [ndr : dans le portrait de la comtesse Dowager d’Exeter, par Van Dyck]; She appears at first Sight to be a Well-bred Woman of Quality ; ‘tis in her Face, and in her Mien ; and as her Dress, Ornaments, and Furniture contribute something to the Greatness, the Gause Veil coming over her Forehead, and the Hem of it hiding a Defect (which was want of Eye-brows,) is a fine Artifice to give more Grace. This Grace, and Greatness is not that of Raffaelle, or the Antique but ‘tis what is suitable to a Portrait ; and one of Her Age, and Character, and consequently better than if she had appear’d with the Grace of a Venus, or Helena, or the Majesty of a Minerva, or Semiramis.
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But the Face-Painter is under a greater Constraint in both respects than he that paints History ; Additional Grace, and Greatness he is to give, above what is to be found in the Life, must not be thrown in too profusely, the Resemblance must be preserv’d, and appear with Vigour ; the Picture must have Both. Then it may be said, that the Gentleman, or Lady makes a Fine, or a Handsome Picture : But the Likeness not being regarded, ‘tis not They, but the Painter that makes it ; nor is there any great Difficulty in making Such Fine Pictures.
I was lately observing with a great deal of Pleasure how the Ancients had succeeded in the three several ways of Managing Portraits : I happen’d to have then before me (amongst others) several Medals of the Emperor Maximinus, who was particularly remarkable for a long Chin : One Medal of him had That, but that the Artist might be sure of a Likeness he had Exaggerated it : Another had par’d off about half of it : But these as they wanted the Just Resemblance, so there was a Poverty in them ; they were destitute of that Life, and Spirit which the other had, where Nature seems to have been moore closely follow’d. In making Portraits we must keep Nature in View ; if we launch out into the Deep we are lost.
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Grottesque ; c’est une maniere licentieuse de representer en Peinture, ou de relief, des hommes & des bestes qui ont quelque chose de Chimerique, & qui d’ordinaire n’en ont que la teste & une partie du corps dont le reste se termine en feuillages, rinceaux, ou autrement. On nomme ces sortes d’ouvrages Grotesques, à cause que l’invention en est venuë de ceux qu’on a trouvez dans les Grottes & lieux souterains. Jean da Udine, & Morto da Feltro Peintres Italiens, ont esté les premiers, qui à l’imitation des Anciens, ont remis en usage cette sorte de travail, qui n’est qu’un pu caprice de l’esprit de l’Ouvrier.
Quotation
Der dritte Discours von der Mahlerey. Das IV. Capitel. Was bey Landschafften und bey Contrefaits besonders zu beobachten, p. 70
CONTREFAITS müssen solchergestalt gemahlet werden/ daß das Gesichte und die Hände das Hauptwerck machen. Nach diesem muß an die Kleidung Fleiß gewendet werden/ doch so/ daß sie von Betrachtung des Gesichts nicht abziehen. Was sonsten noch von Lüfften/ Baümen/ Gemächern/ und dergleichen dabey gemahlet wird/ muß nur ganz schlecht ausgemachet seyn/ und durchgehends dunckel gehalten werden. Die Kleidung sind am besten nach einer alt Römischen Art/ oder nur nach caprice, damit sie mit der Zeit nicht verdrießlich werden/ aber bey den Manns-Personen muß man die Paruquen behalten/ und dem Frauen-Zimmer Haar-Aufsätze zur Kopff Zierde geben. Die Stellung der Personen muß also seyn/ daß sie zwar ruhen und keine Action, doch auch etwas lebhafftes an sich haben/ als ob sie sich sonderlich wohin kehreten etwas anzusehen und dergleichen/ damit der Leib und das Gesichte samt den Armen nicht leichtlich allzusammen gerade vor sich austehen. Es finden sich Contrefaits die den jenigen allezeit anzuschauen scheinen/ der sie betrachtet. Dieses geschiehet wenn die abgemahlte Person den Mahler selbst unter dem Schildern allezeit angesehen hat.
Quotation
Robes, or other Marks of Dignity, or of a Profession, Employment, or Amusement, a Book, a Ship, a Favourite Dog, or the like, are Historical Expressions common in Portraits, which must be mention’d on this occasion ;
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If some Grace Characters require an Air of Thoughtfulness, as if engag’d in a diligent Search after Truth, or in some Important Project, they must however not appear Displeas’d, unless in some rare Instances, as Van-Dyck has put something of Sorrow in one Picture of his Unfortunate Patron King Charles I. (I mean that at Hampton-Court) which I believe was done when he was entring into his Troubles, and which is therefore in that respect Historical.
Il existe plusieurs portraits de Charles Ier réalisés par Van Dyck. Richardson évoquerait celui réalisé vers 1637-1638 et aujourd'hui conservé à la National Gallery (inv. NG1172).
Quotation
Image. On dit l’Image d’un Saint ; mais d’ordinaire on ne dit pas l’Image du roy, ny l’Image d’un tel, on dit son Portrait ; Et lorsque c’est de la Sculpture, on dit sa Figure, sa Statuë. Cependant les Anciens se servoient indifferemment du mot Imago. Car quand Vitr. l. 6. c. 4. fait mention des Portraits de cire dont ils ornoient les Vestibules de leurs maisons, il employe le nom d’Images, & non pas de Statuës ; parce que c’estoit les Portraits au naturel de leurs Ancestres, qu’il estaloient ordinairement dans ces lieux-là, non pas d’autres Statuës indifferentes. Mais parmy nous le nom d’Image semble estre consacré aux choses saintes.
Le mot d’Image signifie aussi parmy le peuple toutes sortes d’Estampes.
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Image. On dit l’Image d’un Saint ; mais d’ordinaire on ne dit pas l’Image du roy, ny l’Image d’un tel, on dit son Portrait ; Et lorsque c’est de la Sculpture, on dit sa Figure, sa Statuë. Cependant les Anciens se servoient indifferemment du mot Imago. Car quand Vitr. l. 6. c. 4. fait mention des Portraits de cire dont ils ornoient les Vestibules de leurs maisons, il employe le nom d’Images, & non pas de Statuës ; parce que c’estoit les Portraits au naturel de leurs Ancestres, qu’il estaloient ordinairement dans ces lieux-là, non pas d’autres Statuës indifferentes. Mais parmy nous le nom d’Image semble estre consacré aux choses saintes.
Le mot d’Image signifie aussi parmy le peuple toutes sortes d’Estampes.
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Quotation
I. L’imitation est l’essence de la Peinture, & le bon choix est à cette essence ce que les vertus sont à l’homme, il en releve le prix. C’est pour cela que le Peintre a grand interêt de ne choisir que des têtes avantageuses ou de bons momens, & des situations qui suppléent au défaut d’un beau naturel.
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IV. La Nature simple & naïve convient mieux à l’imitation, elle est d’un meilleur choix que celle qui est ajustée & que l’on a voulu embelir par un trop grand artifice.
V. C’est une violence qu’on fait à la Nature que de la trop parer, & l’action qui en est inseparable ne peut être libre dans les ajustemens qui portent avec eux de la contrainte. En un mot la Nature parée en est moins Nature, pour ainsi dire.
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I confine the Sublime to History, and Portrait-Painting ; And These must excell in Grace, and Greatness, Invention, or Expression ;
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Quotation
In Portraits the Invention of the Painter is exercised in the Choice of the Air, and Attitude, the Action, Drapery, and Ornaments, with respect to the Character of the Person.
He ought not to go in a Road, or paint other People as he would choose to be drawn himself. The Dress, the Ornaments, the Colours, must be suited to the Person, and Character.
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Der dritte Discours von der Mahlerey. Das IV. Capitel. Was bey Landschafften und bey Contrefaits besonders zu beobachten, p. 70
CONTREFAITS müssen solchergestalt gemahlet werden/ daß das Gesichte und die Hände das Hauptwerck machen. Nach diesem muß an die Kleidung Fleiß gewendet werden/ doch so/ daß sie von Betrachtung des Gesichts nicht abziehen. Was sonsten noch von Lüfften/ Baümen/ Gemächern/ und dergleichen dabey gemahlet wird/ muß nur ganz schlecht ausgemachet seyn/ und durchgehends dunckel gehalten werden. Die Kleidung sind am besten nach einer alt Römischen Art/ oder nur nach caprice, damit sie mit der Zeit nicht verdrießlich werden/ aber bey den Manns-Personen muß man die Paruquen behalten/ und dem Frauen-Zimmer Haar-Aufsätze zur Kopff Zierde geben. Die Stellung der Personen muß also seyn/ daß sie zwar ruhen und keine Action, doch auch etwas lebhafftes an sich haben/ als ob sie sich sonderlich wohin kehreten etwas anzusehen und dergleichen/ damit der Leib und das Gesichte samt den Armen nicht leichtlich allzusammen gerade vor sich austehen. Es finden sich Contrefaits die den jenigen allezeit anzuschauen scheinen/ der sie betrachtet. Dieses geschiehet wenn die abgemahlte Person den Mahler selbst unter dem Schildern allezeit angesehen hat.
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The Art in its whole Extent being too great to be compass’d by any one Man in any tolerable Degree of Perfection, some have apply’d themselves to paint One thing, and some Another : Thus there are Painters of Faces, History, Landscapes, Battels, Drolls, Still-Life, Flowers, and Fruit, Ships, &c. but every one of these several Kinds of Pictures ought to have all the several Parts, or Qualities just now mentioned [ndr : invention, expression, composition, drawing, colouring, handling, grace, greatness].
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Der dritte Discours von der Mahlerey. Das IV. Capitel. Was bey Landschafften und bey Contrefaits besonders zu beobachten, p. 70
CONTREFAITS müssen solchergestalt gemahlet werden/ daß das Gesichte und die Hände das Hauptwerck machen. Nach diesem muß an die Kleidung Fleiß gewendet werden/ doch so/ daß sie von Betrachtung des Gesichts nicht abziehen. Was sonsten noch von Lüfften/ Baümen/ Gemächern/ und dergleichen dabey gemahlet wird/ muß nur ganz schlecht ausgemachet seyn/ und durchgehends dunckel gehalten werden. Die Kleidung sind am besten nach einer alt Römischen Art/ oder nur nach caprice, damit sie mit der Zeit nicht verdrießlich werden/ aber bey den Manns-Personen muß man die Paruquen behalten/ und dem Frauen-Zimmer Haar-Aufsätze zur Kopff Zierde geben. Die Stellung der Personen muß also seyn/ daß sie zwar ruhen und keine Action, doch auch etwas lebhafftes an sich haben/ als ob sie sich sonderlich wohin kehreten etwas anzusehen und dergleichen/ damit der Leib und das Gesichte samt den Armen nicht leichtlich allzusammen gerade vor sich austehen. Es finden sich Contrefaits die den jenigen allezeit anzuschauen scheinen/ der sie betrachtet. Dieses geschiehet wenn die abgemahlte Person den Mahler selbst unter dem Schildern allezeit angesehen hat.
Quotation
{Een goet Konterfeyter behoort ten minsten een figuer wel te konnen teykenen.} VEele hebben zich 't na 't leeven schilderen van menschentronien onderwonden, en zijn ook veeltijts daer op zoo verlekkert geworden, dat zy de rest van de konst geheel versloft hebben: ja zoo schandich vervallen zijn, dat zy niet alleen niet een arm of been, maer zelf niet een gezonde schouder aen den hals van haere Konterfeytsels hebben kunnen vastmaken. 't Is wel waer, dat het aengezicht het voornaemste deel eens menschen is; maer dies te min is 't te verschoonen, onbequaem tot de rest te zijn;[...] Een goede trony te kunnen maken is wel prijsselijk, maer een welstandige figuer met een maer taemelijke trony te maken, is meer.
[BLANC J, 2006, p. 130] {Un bon portraitiste doit au moins savoir dessiner une figure}. Nombreux sont ceux qui cherchent à peindre sur le vif des visages d'hommes. Et souvent ils aiment tant faire cela qu'ils négligent totalement le reste de l'art, et qu'ils y échouent même si honteusement qu'ils sont incapables d'attacher un bras, une jambe et même une bonne épaule au cou de leurs portraits. Il est bien vrai que le visage est la partie la plus importante d'un homme. Mais cela n'excuse pas pour autant d'être incapable dans le reste. [....] Pouvoir faire un bon visage est bien louable. Mais savoir représenter une figure dans [ndr: une bonne position], même avec un visage passable est préférable.
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Ten is niet genoeg dat men den Filosoof Sokrates aen zijn kalen kop, platten ingevallen neuze en uit puilende oogen kent. Plutarchus zeyt in't gros, dat de Schilders, die na 't leven konterfeyten, yverich acht geeven op de gelijkenisse des aengezichts, opslach der oogen, of trekken des voorhoofts, waer uit men der menschen zeedenaert verneemt. Let dan op die deelen, als of gy haren zeedenaert naspeurde, maer met een schilderachtich oog, vaerdiger tot uitbeelden, als tot uitspreeken; op dat, zoo wel hand als verstant, flux en vaerdich worde.
[BLANC J, 2006, p. 46] Il ne suffit pas de reconnaitre le philosophe Socrate à son crâne chauve, son nez plat et tombant et ses yeux exhorbités. Plutarque disait en gros que les peintres faisaient des portraits sur le vif savaient estimer avec diligence la ressemblance d'un visage, le mouvement des yeux ou les rides du front, et parvenait à faire en sorte qu'on en devinât le caractère moral des hommes.
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M. La Tour a ajouté à ses autres Portraits celui de M. Dumont le Romain. […] Il est habillé d’une Robbe de Chambre légere, rayée de différentes couleurs & cassées de plis artistement variés. Son air de tête est du meilleur choix du monde. On est étonné de la vie, de la finesse, & en même-tems de la liberté qui paroissent dans ce Portrait, si c’en est un.
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Of the powers of a Painter and Painting
{In reference to Philosophy and Poetry And Painting.} Philosophers, divide the universe (which is their subject) into three Regions ; Cælestiall, Aeriall, Terrestriall.
So the POETS, (who imitate humain Life, in measured lines,) have lodged themselves, in three Regions of Mankind ; Court, Citty, and Country.
So the PAINTERS, (whose Art is to imitate Nature) performe it in three severall Qualities ; Design, Proportion, and Colour.
{Into three sorts.} And these, into three sorts of Painting ; Prospective, (or Landskip), Historicall, and Life.
Prospective ; a wonderfull freedome, and liberty, to draw, even, what you list, so various is Nature in that.
Historicall ; respects due Proportions and figures.
Life ; only the Colour.
In each of these ; you must have dependency upon all the other, but necessarily, on each in particular.
Quotation
Bring all your Work together to an equal roundness [ndr : lors de la première séance de pose d’un portrait en miniature], and give perfection to no particular part at this time, but view your object well, and see how near you hit the Life, not only in seeming likeness, but in roundness, boldness of posture, colouring, and such like.
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Quotation
The first sitting to worke in particular.
{Particular directions of the Picture.} The comlinesse of the face consists in three abilities, Beautifull, Colour or Complexion ; true Proportion and Favour ; and Grace in the Countenance ; The curious Artist must watch and catch the lovely graces, witty smilings, short and suddain, which pass like Lightning. […].
The first Colour to begin the face, are the Redds of the Cheeks and Lipps […]. I have seen Pictures of a good Master begun, and dead-coloured only, that neer at hand they seemed exceeded Rough, Uneven, and unpleasant ; yet being viewed at a distance from your Eye, they appear very smooth, neat and delicate : therefore I shall perswade you in this first worke, not to study or regard curiosity, or neatness of your Colours ; but a bold and judicious manner of expressing, what you see in the Life.
[…].
Second sitting.
[…].
Third Sitting.
{Third sitting.} The third sitting will be only spent in giving the strong touches necessary for rounding the face, which now will appear better for observation, the apparrell, hair, and ground, being already finished.
{Likenesse, Resemblance, Countenance, Marks, Moles.} In this sitting therefore observe, what ever may conduce to the likeness and resemblance, which above all is the principal aime : viz. skin-molds, smiling, or glanceing of the eye, descending or contracting the mouth ; narrowing the eyes, with smiling : to which purpose, find occasion of discourse, or cause the party to be in action, or to regard you with a Joviall merry and discoursive aspect. Wherein you must be ready and apprenhensive to steal observations, and to express them with a quick bold and constant hand, ever remembring not to make the deeper shadows too darke and obscure, as happily you may think they appear in the Life, which in Painting (as deep as the Life) is no good Rule to follow, and in Limning is a note of very necessary consequences ; conclude your face with these observations, that the eye gives the life ; the nose, the flavour ; the mouth, the likeness.
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But the Face-Painter is under a greater Constraint in both respects than he that paints History ; Additional Grace, and Greatness he is to give, above what is to be found in the Life, must not be thrown in too profusely, the Resemblance must be preserv’d, and appear with Vigour ; the Picture must have Both. Then it may be said, that the Gentleman, or Lady makes a Fine, or a Handsome Picture : But the Likeness not being regarded, ‘tis not They, but the Painter that makes it ; nor is there any great Difficulty in making Such Fine Pictures.
I was lately observing with a great deal of Pleasure how the Ancients had succeeded in the three several ways of Managing Portraits : I happen’d to have then before me (amongst others) several Medals of the Emperor Maximinus, who was particularly remarkable for a long Chin : One Medal of him had That, but that the Artist might be sure of a Likeness he had Exaggerated it : Another had par’d off about half of it : But these as they wanted the Just Resemblance, so there was a Poverty in them ; they were destitute of that Life, and Spirit which the other had, where Nature seems to have been moore closely follow’d. In making Portraits we must keep Nature in View ; if we launch out into the Deep we are lost.
Quotation
The Generall manner of working in Limning
{Manner of Limning.} It is an Art so curious and difficult to describe by my Pen, that many Practitioners with much Industry and the help of Demonstration, have not easily proved Proficients, […].
{To the Life. First Sitting.} The order you are to follow to the Life, is to observe somewhat, the manner of Oyl-Painters. The first sitting, to dead-Colour the face only ; (not troubling your self at all with the Comparus of Hairs ; Apparells, &c.) Which commonly takes up the time of two houres ; or if very exact, three or foure houres.
{Second.} The next sitting requires four or five hours : for in that time you are to goe over the face very curiously, observing whatsoever may conduce either to the Likeness which is the Principall ; or to the judicious Colouring and observation of the severall graces, beauties or deformities as they appear in Nature ; or else in close, sharp, neat workmanship, and sweetnesse of the Shadows, and smooth touching of the Colours.
{Third.} The third sitting, is commonly the work of two or three hours, and is spent in cloathing what was before left imperfect and rough ; but principally in giving to every deep shadows, their strong and deepning touches, as well in dark shadows of the Eye and Face, Eye-brows, Haire, Eares, &c.
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Quotation
Chap. IV, Of the Miniture or Limning of a Face in Water-Colours.
Having all things in a readiness, according to the directions before delivered, upon that part of your Card where you intend the Face of your Picture to be, lay that part of the Card over with your Colour that you have before prepared, answerable to the Complexion of the party ; it being well tempered, pretty thin, with a Pencil bigger than ordinary, spread your Colour very even and thin, free from hairs or other spots, in your Pencil, over the place where you are to make the Face of your Picture. The Ground being laid, you may begin the Draught, the party being ready to sit. Now to the finishing of a Face there will require three Operations or Sittings at the least.. At the first sitting you do only dead Colour the Face, and this takes about two hours time. At the second sitting you are to go over the Face more curiously, observing whatsoever may conduce to the graces or deformities of the party to be Drawn, together with a sweet dispose and couching of the Colours one within another, and this sitting will take up some four or five hours. At the third sitting you may finish the Face, this takes up some three hours time ; in which you perfect what was before imperfect and rough, in putting the deep and dark shadows in the Face, as in the Eyes, Eye-brows hair, and Ears, which things are the last of the Work, and not to be done till the Hair-curtain or the back-side of the Picture, as also the Drapery be wholly finished.
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Several Observations, in drawing a Head after the Life
And because the greatest difficulty, and principal parts of this Art consist in some part in drawing the lively Resemblance of a Face, therefore I thought it very necessary to add this as a further Direction to draw any Face after the life. Therefore if you will draw any Face after the life, that it may resemble the party you draw it after ; take notice in the First place of the Physiognomy or circumference of the Face, whiter it be round or long, Fat or Lean, Big or Little, […], then you must diligently and judiciously observe and discern all the Gentle Master Touches, which gives the Spirit and Life to a Face, and discovers the Grace or Disposition of the Mind, wherein lieth the whole Grace of the Work, and the Credit of the Artist, you may easily discern a smiling Countenance in the Corners of the Mouth, when they turn up a little ; […] ; there are also some touches about the Eyes and Mouth which you must diligently observe, which gives the Spirit and Life to a Face.
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Quotation
Il ne sera pas hors de propos de parler icy […] de la maniere de faire des portraits, puisque d’ailleurs notre siècle s’y adonne si fort, & c’est sur tout le goust de nostre France.
Pour faire un Portrait, il faut d’abord placer la personne qu’on veut peindre, dans un jour qui luy soit le plus avantageux, & qui soit plus propre pour la bien voir en la peignant, sans qu’on soit obligé de tourner la teste ny le corps. On la dessigne ensuite sur la toile, que les uns impriment, & les autres l’encollent simplement ; & l’ayant dessignée, on prepare sur la palette toutes les teintes necessaires pour la Carnation, & pour la Draperie, s’il luy faut faire l’habit immediatement aprés la teste. Puis, le Peintre s’étant éloigné d’une distance raisonnable & proportionnée, il commencera à peindre avec toute la recherche & l’application dont il sera capable, pour attraper ce naturel & cette resemblance, qui doivent estre son premier objet & sa fin la plus proche : car c’est proprement cette resemblance qui merite d’estre appelée une Seconde Creation, & qui donne au peintre le Tiltre glorieux, d’Imitateur de Dieu et de la Nature.
Il y a des peintres qui commencent à peindre par les bruns, & il y en a d’autres qui commencent par les clairs. Ces deux manieres sont bonnes, mais il me semble que la meilleure est de commencer par les bruns. En premier lieu, parce qu’on dessigne deux fois son Portrait par ce moyen, & qu’on remarque si les parties sont bien en leur place. En deuxiéme lieu, parce qu’en posant les clairs les premiers, si c’est en Esté, avant qu’ont les ayt tous posés, une partie est demy-seiche, en sorte que lorsqu’on veut peindre par dessus, les teintes s’enlevent & s’écorchent.
Quand la teste est peinte, & qu’on trouve qu’elle ressemble assez à la personne, dans la distance qu’elle a été tirée, mais que neanmoins approchant le portrait de l’Original, on y remarque quelque petite difference lors qu’on les confronte l’un contre l’autre d’un peu plus loing, cette difference vient de ce que les clairs et les sombres ne sont pas assez forts dans les principaux traits du visage, lesquels on n’a pas recherchés d’assez prez. Car l’expérience nous démontre clairement, qu’un visage regardé de prés se fait mieux voir, que lorsqu’on le regarde dans la distance que le Peintre prend pour le peindre, à cause de l’opacité de l’air, & de la foiblesse de la veüe.
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CHAP. XXV. Of the Practice of Limning in Miniature, or Drawing of a Face in Colours.
I. To begin the work.
[...] the ground thus laid, begin the work, the party being set, which must be done at three sittings : at the first sitting the face is only dead coloured, which takes up about two hours time : at the second sitting, go over the work more curiously, adding its particular graces or deformities, sweetly couching the colours, which will take up about five hours time : at the third sitting finish the face, in which you must perfect all that is imperfect and rough, putting the deep shadows in the face, as in the eyes, eyes-brows, and ears, which are the last of the work, and not to be done till the hair curtain, or back side of the picture, and the drapery be wholly finished.
II. The operation or work at first sitting.
The ground for the complexion being laid, draw the out-lines of the face, which do with Lake and white mingled; [...].
III. The operation or work at second sitting.
[...]
IV. The operation or work at third sitting.
[...]
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Quotation
Chap. IV, Of the Miniture or Limning of a Face in Water-Colours.
Having all things in a readiness, according to the directions before delivered, upon that part of your Card where you intend the Face of your Picture to be, lay that part of the Card over with your Colour that you have before prepared, answerable to the Complexion of the party ; it being well tempered, pretty thin, with a Pencil bigger than ordinary, spread your Colour very even and thin, free from hairs or other spots, in your Pencil, over the place where you are to make the Face of your Picture. The Ground being laid, you may begin the Draught, the party being ready to sit. Now to the finishing of a Face there will require three Operations or Sittings at the least.. At the first sitting you do only dead Colour the Face, and this takes about two hours time. At the second sitting you are to go over the Face more curiously, observing whatsoever may conduce to the graces or deformities of the party to be Drawn, together with a sweet dispose and couching of the Colours one within another, and this sitting will take up some four or five hours. At the third sitting you may finish the Face, this takes up some three hours time ; in which you perfect what was before imperfect and rough, in putting the deep and dark shadows in the Face, as in the Eyes, Eye-brows hair, and Ears, which things are the last of the Work, and not to be done till the Hair-curtain or the back-side of the Picture, as also the Drapery be wholly finished.
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Quotation
Le Giorgion, comme je vous ay dit, surpassa par la beauté & par le maniement de son pinceau tous ceux qui l’avoient precedé. Il sceut si bien mesler les couleurs les unes avec les autres, & en ménager la force, que ses Tableaux parurent plus beaux que tous ceux qu’on avoit veus auparavant. Il disposa et vestit ses portraits d’une maniere avantageuse, & trouvant l’art de manier les cheveux, il leur donna une mollesse & un certain tour qui est assez difficile à bien representer.
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Quotation
LE DISCIPLE.
Monsieur, je vous prie de me dire, ce que vous entendez par ce mot de Manieriste.
LE PEINTRE.
C’est que plusieurs Etudians, qui ayant pris ou la maniere de leurs Maistres, ou celle des Peintres, dont nous avons parlé, va tout premierement ou à une composition & proportion ou à un agencement de Drapperies, & Coloris composé contre l’ordre de cette nature ; & de plus, qui font que la pluspart de leurs figures se ressemblent en proportion de corps, les unes estant courtes & les autres trop Gresles, & toûjours d’un mesme Coloris, soit aussi des ombres trop foibles, & d’autres trop fortes ou brunes, bref en une infinité de manieres, qui font dire, voilà de la maniere d’un tel, & d’un tel.
Car à bien le prendre, lors qu’il ne s’agit que de representer purement en Peinture un objet naturel, au point que cette representation fasse à l’œil toute la mesme vision que luy, on n’en doit point connoistre la maniere.
Je sçay que plusieurs contesteront cette proposition, mais je sçay bien aussi, que ce sera contre justice ; car j’ay veu trois ou quatre Pourtraits de personnes differentes que nombre de Peintres n’ont pas creu estre d’une mesme main ou maniere, au contraire ont demandé de qui est celuy-cy, puis celuy-là ; mais la cause venoit de ce que ce Peintre avoit tellement imité corectement le naturel d’un châcun, qu’il n’y avoit laissé sur sa Toile aucune trace & maniement de Peinceau qui y formast maniere.
Et comme sur châque naturel qui a servy de modelle à faire ces Pourtraits, il n’y a point de maniere qu’à châcun la sienne (s’il faut parler ainsi) le mesme en doit-il estre de chacune de leurs representations si elles sont bien.
Je puis donc conclure avec raison, que sur un Pourtrait bien fait, il ne s’y doit trouver d’autres manieres que celles de son Naturel ou Original, & ainsi que tant plus il y en a moins, mieux luy doit-il ressembler.
Mais comme il est à propos de parler un peu de la maniere de Peindre & de Colorer, je serois bien content de voir quelque chose de ce que vous en avez fait.
"Naturel" est ici utilisé au sujet des portraits et de la ressemblance entre le modèle et sa représentation
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Des Carnations.
LXVI.
Il y a dans les Carnations tant de differens coloris qu’il seroit mal-aisé de donner sur des sujets si particuliers des regles generales, aussi n’en garde-t’on point quand on a acquis par l’usage d’habitude de travailler aisément, & ceux qui sont arrivez à ce degré s’attachent à copier leurs Originaux, où bien ils travaillent sur leurs idées sans sçavoir comment ; De sorte que les plus habiles qui le font avec moins de reflexion & de peine que les autres, en auroient aussi d’avantage à rendre raison de leur Doctrine eu fait de Peinture, si on leur demandoit de quelles couleurs ils se servent pour faire un tel ou un tel Coloris, une Teinte icy, & là une autre.
Cependant comme les commençans à qui je destine ce petit Ouvrage ont besoin de quelque instruction d’abord. Je dirai icy en general de quelle maniere il faut faire diverses carnations.
LXVII.
Premierement aprés avoir desseigné sa Figure avec du Carmin, & ordonné sa piece, l’on applique pour les Femmes, les Enfans, & generalement pour tous les coloris tendres, une couche de blanc, meslé avec tant soit peu de ce bleu fait pour les visages dont j’ay dit la composition ; mais qu’il ne paroisse quasi pas.
LXVIII.
Et pour les Hommes, au lieu de bleu on met dans cette premiere couche un peu de Vermillon, & lors qu’ils sont vieux on y méle de l’Occre.
LXIX.
En suite on recherche tous les traits avec du Vermillon, du Carmin, & du blanc, mélez ensemble, & l’on ébauche toutes les ombres de ce mélange, ajoûtant du blanc à proportion qu’ils sont foibles, & n’en mettant guere aux plus bruns […].
LXX.
Après avoir ébauché de rouge, l’on fait des teintes bleuës avec de l’Outremer & beaucoup de blanc, sur les parties qui fuïent, c’est à dire, sur les tempes, au dessous, & aux coins des yeux, […] & aux autres endroits où la chair a je ne sçay quel œil bleu.
L’on fait encore des teintes jaunâtres avec de l’Occre, ou de l’Orpin, & un peu de Vermillon meslé de blanc au dessus des soucis, aux costez du nez vers le bas, un peu au dessous des joües, & sur les autres parties qui approchent.
C’est particulierement pour ces Teintes qu’ils faut observer le naturel, afin de le prendre, car la peinture estant une imitation de la Nature, la perfection de l’Art consiste en la justesse & en la naïveté de cette representation, sur tout pour le portrait.
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Siet eens wat meer ghegolden heeft in barmherricheyt te verwecken, een rouwe Schets met Houts-kool op een Muyr getrocken van Appelus, of alle het zoet-vloyende Schrijven van Ovidius? Neen seecker: Appellus dede het stuyr ghesichte van den Coninck Ptolomeo seer haest in een vriendelicke oogh-luyckinghe veranderen, wanneer hy hem een ontwerp maeckte van het Conterfeytsel Plani.
[proposition de traduction, Léonard Pouy:] Voyez donc ce qui est le plus efficace pour éveiller la clémence, une esquisse grossière au charbon tracée sur un mur par Apelle ou les doux écrits d’Ovide ? Assurément non. Appelle changea bientôt le regard inquisiteur du roi Ptolémée en une considération amicale lorsqu’il lui fit un dessin du portrait de Planus.
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Je puis donc conclure avec raison, que sur un Pourtrait bien fait, il ne s’y doit trouver d’autres manieres que celles de son Naturel ou Original, & ainsi que tant plus il y en a moins, mieux luy doit-il ressembler.
Il s'agit ici de la question de la ressemblance entre un modèle et son portait peint
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M. Venet [sic] a envoyé de Rome quatre Tableaux, entr’autres deux marines. Dans la premiere est représenté un clair de Lune & dans l’autre un embrasement. Ce seroit peu de vous dire qu’ils sont admirables, ils sont divins ; C’est le non plus ultra de l’art, c’est tout ce que nous peut faire produire de plus beau ce génie, qui est si nécessaire, & qui malheureusement est si rare. Le Tableau qui peint l’incendie, sur-tout, est un Chef-d’œuvre des plus parfaits […]. Soyez persuadé d’avance que ma description est infiniment au-dessous des beautés qu’elle représente, & regardez la comme une très-foible copie du plus excellent Original.
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The great Business of Painting I have often said, and would fain inculcate, is to relate a History, or a Fable, as the best Historians, or Poets have done ; to make a Portrait so as to do Justice at least, and Sometimes not without a little Complaisance ; and that to the Mind, as well as to the Face, and Person ; To represent Nature, or rather the Best of Nature ; and where it can be done, to Raise and Improve it ; to give all the Grace and Dignity the Subject has, all that a well instructed Eye can discover in it, or which such a Judgment can find ‘tis Capable of in its most Advantagious Moments.
Contrairement aux autres passages de l'Essay on the Theory of Painting, la préface n'est pas traduite dans l'édition française de 1728.
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Je viens au Pastels, espèce de Peinture excessivement à la mode, & à laquelle le sieur de la Tour a donné une vogue & un crédit qui semble ne pouvoir pas augmenter, par les prodiges qu’il a enfanté dans le genre.
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Il est donc également important aux nobles Artisans, dont je parle, de connoître à quel genre de poësie & de peinture leurs talens les destinent, & de se borner au genre pour lequel ils sont nez propres. L'art ne sçauroit faire autre chose que de perfectionner l'aptitude ou le talent que nous avons apporté en naissant ; mais l'art ne sçauroit nous donner le talent que la nature nous a refusé. L'art ajoûte beaucoup aux talens naturels, mais c'est quand on étudie un art pour lequel on est né. [...] Tel Peintre demeure confondu dans la foule qui seroit au rang des Peintres illustres, s'il ne se fût point laissé entraîner par une émulation aveugle, qui lui a fait entreprendre de se rendre habile dans des genres de la Peinture, pour lesquels il n'étoit point né, & qui lui a fait négliger les genres de la peinture ausquels il étoit propre. Les ouvrages qu'il a tenté de faire sont, si l'on veut, d'une classe supérieure. Mais ne vaut-il pas mieux être un des premiers parmi les Païsagistes que le dernier des peintres d'histoire ? Ne vaut-il pas mieux être cité pour un des premiers faiseurs de portraits de son temps, que pour un miserable arrangeur de figures ignobles & estropiées.
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Des Carnations.
LXVI.
Il y a dans les Carnations tant de differens coloris qu’il seroit mal-aisé de donner sur des sujets si particuliers des regles generales, aussi n’en garde-t’on point quand on a acquis par l’usage d’habitude de travailler aisément, & ceux qui sont arrivez à ce degré s’attachent à copier leurs Originaux, où bien ils travaillent sur leurs idées sans sçavoir comment ; De sorte que les plus habiles qui le font avec moins de reflexion & de peine que les autres, en auroient aussi d’avantage à rendre raison de leur Doctrine eu fait de Peinture, si on leur demandoit de quelles couleurs ils se servent pour faire un tel ou un tel Coloris, une Teinte icy, & là une autre.
Cependant comme les commençans à qui je destine ce petit Ouvrage ont besoin de quelque instruction d’abord. Je dirai icy en general de quelle maniere il faut faire diverses carnations.
LXVII.
Premierement aprés avoir desseigné sa Figure avec du Carmin, & ordonné sa piece, l’on applique pour les Femmes, les Enfans, & generalement pour tous les coloris tendres, une couche de blanc, meslé avec tant soit peu de ce bleu fait pour les visages dont j’ay dit la composition ; mais qu’il ne paroisse quasi pas.
LXVIII.
Et pour les Hommes, au lieu de bleu on met dans cette premiere couche un peu de Vermillon, & lors qu’ils sont vieux on y méle de l’Occre.
LXIX.
En suite on recherche tous les traits avec du Vermillon, du Carmin, & du blanc, mélez ensemble, & l’on ébauche toutes les ombres de ce mélange, ajoûtant du blanc à proportion qu’ils sont foibles, & n’en mettant guere aux plus bruns […].
LXX.
Après avoir ébauché de rouge, l’on fait des teintes bleuës avec de l’Outremer & beaucoup de blanc, sur les parties qui fuïent, c’est à dire, sur les tempes, au dessous, & aux coins des yeux, […] & aux autres endroits où la chair a je ne sçay quel œil bleu.
L’on fait encore des teintes jaunâtres avec de l’Occre, ou de l’Orpin, & un peu de Vermillon meslé de blanc au dessus des soucis, aux costez du nez vers le bas, un peu au dessous des joües, & sur les autres parties qui approchent.
C’est particulierement pour ces Teintes qu’ils faut observer le naturel, afin de le prendre, car la peinture estant une imitation de la Nature, la perfection de l’Art consiste en la justesse & en la naïveté de cette representation, sur tout pour le portrait.
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[…] la premiere perfection d’un Portrait est une extrême ressemblance […]
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393. [Pour ce qui est des Portraits, &c.] La fin des Portraits n’est pas si precisément comme quelques-uns se l’imaginent, de donner avec la ressemblance un air riant & agreable ; c’est bien quelque chose, mais ce n’est pas assez. Elle consiste à exprimer le veritable temperamment des personnes que l’on represente, & à faire voir leur Physionomie. Si, par exemple, la personne que vous peignez, est naturellement triste, il se faudra bien garder de luy donner de la gayeté, qui seroit toûjours quelque chose d’étranger sur son visage. […]
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La fin des Portraits n’est pas comme beaucoup se l’imaginent de donner avec la ressemblance un air riant & agreable : C’est bien quelque chose, mais ce n’est pas assez. Il faut exprimer le veritable temperament des personnes que l’on représente, & à faire voir leur physionomie. Si la personne que vous peignez, par exemple, est naturellement triste, prenez-garde de luy donner de la gayeté, qui seroit toûjours quelque chose d’étranger sur son visage.
Si elle est enjoüée il faut faire paroistre cette belle humeur, par l’expression des parties où elle agit & où elle se montre. Si elle est grave et majestueuse, les ris trop sensibles rendent cette majesté fade & niaise : Enfin le Peintre qui a de l’esprit doit faire le discernement de toutes ces choses, & s’il sçait la physionomie il aura bien plus de facilité & reüssira mieux qu’un autre.
L’Histoire dit qu’Appelles faisoit ses Portraits si ressemblans, qu’un certain Physionomiste disoit en les voyant, le temps que devoit arriver la mort des personnes, à qui ils resembloient, ou en quel temps elle estoient arrivée, si ces personnes n’estoient plus au monde.
Cet Histoire est assez difficile à croire, puisque la Physionomie est une Science fort incertaine, & particulierement celle d’un portrait d’un mort ou d’un homme vivant. Car les portraits, quoy qu’ils soient bien ressemblans, ne sont pourtant que copies ausquelles on ne peut asseoir un jugement solide, puisqu’on n’en peut rien asseurer sur l’original. [...]
Ainsi la Physionomie n’est pas fort certaine, c’est pourquoy il ne s’y faut pas arrester. On dit d’ordinaire qu’en un beau corps, loge une belle ame mais cela n’est pas toujours veritable.
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Je croy, dît Pymandre, que c’est principalement dans les Portraits qu’un Peintre cherche à faire paroistre la Phisionomie, s’il est vray ce qu’on a écrit d’Apelle, qu’il estoit si habile à bien observer, & à bien peindre toutes les parties d’un visage, qu’il y avoit des personnes qui prétendoient prédire la bonne ou la mauvaise fortune en voyant seulement les Portraits de ceux qu’il avoit peints : Mais pour moy, je doute aussi-bien que vous qu’il y ait des gens non seulement assez penetrans pour connoistre ainsi les choses qui doivent arriver, & mesme qu’un Portrait soit susceptible d’une ressemblance si parfaite qu’on puisse juger ainsi de la fortune des hommes.
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Avant que de retoucher un Portrait, il est à propos que les cheveux en soient terminés, afin qu’en retouchant les carnations vous puissiez juger de l’effet de toute la tête.
Comme il arrive souvent que la seconde fois que l’on travaille à un Portrait on ne peut y faire tout ce que l’on voudroit : la troisième sert à y suppléer & à donner l’esprit, la physionomie & le caractère.
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La seconde fois que l’on travaille doit servir à mettre bien les couleurs dans leur place, & à les peindre de la maniere la plus convenable au modèle que l’on imite, & à l’effet que l’on propose. Mais avant de commencer d’empâter, je voudrois que l’on examinât de nouveau si les parties sont bien en leur place, & que l’on donnât par-ci par-là les coups [ndr : de pinceau] qui contribuent le plus à la ressemblance, afin qu’étant assuré de cette ressemblance l’on travaillât avec plus de repos & de plaisir.
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Neem een aerdige sprong waer, at is een welkunstige, maer in schijn ongemaekte plaetsing
uwer beelden: op dat menze niet, by wijze van spreeken, al te gelijk (als in sommige Doelstukken) de hoofden kan afslaen
[BLANC J, 2006, p. 317] Observez un charmant contraste dans vos figures, c’est-à-dire un placement habile mais apparemment désinvolte, afin que l’on ne puisse pas, pour ainsi dire, leur trancher la tête d’un seul coup, (comme c’est le cas dans certains portraits collectifs).
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M. La Tour a ajouté à ses autres Portraits celui de M. Dumont le Romain. […] Il est habillé d’une Robbe de Chambre légere, rayée de différentes couleurs & cassées de plis artistement variés. Son air de tête est du meilleur choix du monde. On est étonné de la vie, de la finesse, & en même-tems de la liberté qui paroissent dans ce Portrait, si c’en est un.
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Portraire. Le mot de Portraire est un mot general, qui s’estend à tout ce qu’on fait lors qu’on veut tirer la ressemblance de quelque chose ; neamoins on ne l’employe pas indifferemment à toutes sortes de sujets. On dit le Portrait d’un homme ou d’une femme ; mais on ne dit pas le portrait d’un cheval, d’une maison la figure d’un arbre. Ce n’est pas mesme un terme bien receu parmy les sçavans Peintres de dire qu’on va se faire portraire, & moins encore celuy de se faire tirer, que la plus part des gens qui ne font pas de l’art disent ordinairement. On dit plustost un tel se fait peindre par un tel, ou bien, fait faire son portrait. On ne dit guere aussi faire un portrait de Sculpture, on dit faire la statuë d’un tel ; se faire representer en marbre ou en bronze. On ne nomme jamais un Tableau d’histoire, & qui est composé de plusieurs Figures, un Portrait. On peut bien dire qu’il y a dedans le portrait d’un tel, pour dire son image ou la ressemblance au naturel.
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Titian was the best Colourer, perhaps, that ever was ; he Designed likewise very well, but not very exactly ; the Airs of his Heads for Women and Children are admirable, and his Drapery loose and noble ; his Portraits are all Master-pieces, no man having ever carried Face-Painting so far ; the Persons that he has drawn having all the Life and Spirit as if they were alive ;
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Chap. V, How to Paint a FACE in Oyl-Colours.
[…] let the party you are to draw sit before you in the Posture he intends to be painted, about two yards distant from you.
Then with a piece of Chalk pointed, draw the proportion of the Face upon the Cloth. with the place of the Eyes, Nose, Mouth, Ears, Hair, and whatsoever the posture affordeth the Eye ; here is no curiosity in this, only see that you keep a good decorum ; if you miss a good deal, the Colours will bring all to rights ; but I suppose you know already whether the design will make a Face proportionable to the party’s. And so of that no more.
Your Design being drawn in Chalk, take one of your Swans-quill-pointed-Pencils, and some of your lightest Colour, and begin with the lightest parts in the Face, as the heightning of the Forehead, […].
Then lay your faint Greenish shadows in convenient places, and where you see cause to moderate harder shadows ; but you must have a care you put not Green shadows where Red are required.
Thus all your faint or light beginnings being put in, take one of your Goose-quill-pointed-Pencils, or one of your Ducks quill-fitched and begin at the Eyes to shadow with Lake, because you may easily overcome it if it should chance to be wrong : I do not mean you should go all over the Face with Lake, but trace out these parts of the Face therewith, as the Eyes, Nose, Mouth, Compass of the Ear, &c. […].
At your Second sitting (for this is enough at once) begin again with your clean Pencils of such bigness as the piece you are to work upon does require. Then the party sitting in the same position, and at the same distance as before, the light also being the same, Observe well the party, and see what defects you find in the Work at your first sitting, and amend them ; then heighten or deepen your Shadows according as you see occasion.
This done, take a Goose-quill Bristle and put in the Hair about the Face, and rub in the greater Hair with the greater Bristle, and heighten it up with your Goose-quill Pencil.
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A Portrait is a sort of General History of the Life of the Person it represents, not only to Him who is acquainted with it, but to Many Others, who upon Occasion of seeing it are frequently told, of what is most Material concerning Them, or their General Character at least ; The Face ; and Figure is also Describ’d and as much of the Character as appears by These, which oftentimes is here seen in a very great Degree. These therefore many times answer the Ends of Historical Pictures. And to Relations, or Friends give a Pleasure greater than any Other can. [...] As Portraits Unknown are not Equally considerable with Those that are ; Tho’ upon account of the Dignity of the Subject they may be reckon’d in the first Class of Those where in the Principal End of Painting is not full Answer’d ; but capable however of the Sublime.
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And notwithstanding the Defects I have taken the Liberty to remark with the same Indifferency as I have observed the Beauties, that is, without the least regard to the Great Name of the Master, There is a Grace throughout that Charms, and a Greatness that Commands Respect [ndr : dans le portrait de la comtesse Dowager d’Exeter, par Van Dyck]; She appears at first Sight to be a Well-bred Woman of Quality ; ‘tis in her Face, and in her Mien ; and as her Dress, Ornaments, and Furniture contribute something to the Greatness, the Gause Veil coming over her Forehead, and the Hem of it hiding a Defect (which was want of Eye-brows,) is a fine Artifice to give more Grace. This Grace, and Greatness is not that of Raffaelle, or the Antique but ‘tis what is suitable to a Portrait ; and one of Her Age, and Character, and consequently better than if she had appear’d with the Grace of a Venus, or Helena, or the Majesty of a Minerva, or Semiramis.
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To come to Portraits ; the Picture of an absent Relation, or Friend, helps to keep up those Sentiments which frequently languish by Absence and may be instrumental to maintain, and sometimes to augment Friendship, and Paternal, Filial, and Conjugal Love, and Duty.
Upon the sight of a Portrait, the Character, and Master-strokes of the History of the Person it represents are apt to flow in upon the Mind, and to be the Subject of Conversation : So that to sit for one’s Picture, is to have an Abstract of one’s Life written, and published, and ourselves thus consign’d over to Honour, or Infamy.
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In Portraits the Invention of the Painter is exercised in the Choice of the Air, and Attitude, the Action, Drapery, and Ornaments, with respect to the Character of the Person.
He ought not to go in a Road, or paint other People as he would choose to be drawn himself. The Dress, the Ornaments, the Colours, must be suited to the Person, and Character.
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In Portraits it must be seen whether the Person is Grave, Gay, a Man of Business, or Wit, Plain, Gentile, &c. Each Character must have an Attitude, and Dress ; the Ornaments and Back-Ground proper to it : Every part of the Portrait, and all about it must be Expressive of the Man, and have a Resemblance as well as the Features of the Face.
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Thus to raise the Character : To divest an Unbred Person of his Rusticity, and give him something at least of a Gentleman ; to make one of a moderate Share of good Sense appear to have a Competency, a Wise Man to be more Wise, and a Brave Man to be more so, a Modest, Discreet Woman to have an Air something Angelical, and so of the rest ; and then to add that Joy, or Peace of Mind at least, and in such a manner as is suitable to the several Characters, is absolutely necessary to a good Face-Painter : But ‘tis the most Difficult part of his Art, and the last attain’d ; perhaps ‘tis never so much as Thought of by Some : All that They aim at is to make such a Likeness of the Face as shall be Known immediately ; and that it be Young, Fair, and Handsome ; and frequently those for whom the Pictures are made Expect no more ; whether the Characters of Wisdom, or Folly be impress’d upon them it matters not. Accordingly we see Portraits which are perfect Burlesques upon the Minds of the Persons drawn ; a Wise Man shall appear with the Air of a Fop ; a Man of Spirit, and Wit, like a Smart, or a Pretty Fellow ; a Modest Ingenious Man like a Beau ; a Virtuous Lady as a meer Coquet.
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Our poor and needy Life perceiving some casual Things to fall out prosperously, whilst it doth mistake and try, whilst it doth slip, reform and change ; hath out of this same assiduous Reprehension made up small Sciences of ARTS, the which it hath afterwards, by a continual Study, brought to some considerable Degree of Perfection. And therefore Ælian says, so Rude and Imperfect were the first Attemps of this ART, that to avoid the Danger of a Mistake, they were wont constantly to affix to their Works such a clear and discerning Character of distinction, as this is a Horse, an Ox, or a Tree, &c. And what higher Expectations can we derive from a Portrait, or Profile of a Face drawn from the Shadow upon a Wall ;
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Aristote {L. 9. met. c. 8. l. 8 polit. c. 5. & l. de poe. c. 2.} met au rang de ces derniers un Pauson, dont il deffend à la jeunesse de regarder les ouvrages dépourveus de toute Morale, & qui eut neantmoins l’addresse de mettre le premier du verre au devant d’un portrait pour l’adoucir & le rendre plus agreable.
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[...] Car il est tres-certain que celuy qui n’en a point de pratique ny de connoissance, ne travaille qu’en tastonnant ou au hazard ; Je sçay bien aussi qu’on pourra dire qu’il n’est pas necessaire de Tracer, Desseigner, ou faire le Trait & Contour par la regle de la Perspective, d’une Teste ou Pourtrait, ny d’un Païsage tel qu’il s’en peut rencontrer, ny aussi de diverses Fleurs & autres telles choses, & que ceux qui pratiquent ou font de tels Ouvrages, ne tracent d’ordinaire aucune ligne sur ce sujet, je l’advoüe ; [...]
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Quelle sorte de lumiere est propre pour peindre après les figures nuës, & pour faire des portraits
Il faut avoir une chambre descouverte à l'air, & que les parois soient teintes de couleurs de carnation, et peindre en esté quand le soleil est legerement voilé de nuages, ou bien faire que du costé du midy les murs soient tellement exhaussez que le rayons du soleil ne puissent donner sur les parois tournées au septentrion, de peur que par leurs reflets ils ne viennent à gaster les ombres.
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Le Giorgion, comme je vous ay dit, surpassa par la beauté & par le maniement de son pinceau tous ceux qui l’avoient precedé. Il sceut si bien mesler les couleurs les unes avec les autres, & en ménager la force, que ses Tableaux parurent plus beaux que tous ceux qu’on avoit veus auparavant. Il disposa et vestit ses portraits d’une maniere avantageuse, & trouvant l’art de manier les cheveux, il leur donna une mollesse & un certain tour qui est assez difficile à bien representer.
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Car à bien le prendre, lors qu’il ne s’agit que de representer purement en Peinture un objet naturel, au point que cette representation fasse à l’œil toute la mesme vision que luy, on n’en doit point connoistre la maniere.
Je sçay que plusieurs contesteront cette proposition, mais je sçay bien aussi, que ce sera contre justice ; car j’ay veu trois ou quatre Pourtraits de personnes differentes que nombre de Peintres n’ont pas creu estre d’une mesme main ou maniere, au contraire ont demandé de qui est celuy-cy, puis celuy-là ; mais la cause venoit de ce que ce Peintre avoit tellement imité corectement le naturel d’un châcun, qu’il n’y avoit laissé sur sa Toile aucune trace & maniement de Peinceau qui y formast maniere.
Et comme sur châque naturel qui a servy de modelle à faire ces Pourtraits, il n’y a point de maniere qu’à châcun la sienne (s’il faut parler ainsi) le mesme en doit-il estre de chacune de leurs representations si elles sont bien.
Je puis donc conclure avec raison, que sur un Pourtrait bien fait, il ne s’y doit trouver d’autres manieres que celles de son Naturel ou Original, & ainsi que tant plus il y en a moins, mieux luy doit-il ressembler.
Bosse aborde ici la question du portrait et de la capacité du peintre à bien imiter la nature au point que sa "manière" ne soit pas perceptible
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{LI. Le Portrait.}
*Pour ce qui est des Portraits, il faut faire precisement ce que la Nature vous montre, travaillant en mesme temps aux Parties qui se ressemblent, comme sont les Yeux, les Joües, les Lévres & les Narines, en sorte que vous touchiez à l'une si-tost que vous aurez donné un coup de Pinceau à l'autre, de peur que le temps & l'interruption ne vous fasse perdre l'idée d'une Partie, que la Nature a produite pour ressembler à l'autre ; & imitant ainsi trait pour trait toutes les Parties avec une juste & harmonieuse composition de Clair-Obscur & de Couleurs, & donnant à vostre Portrait le brillant que la facilité & la vigueur du Pinceau font voir, pour lors il paroistra tout plein de vie.
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393. [Pour ce qui est des Portraits, &c.] La fin des Portraits n’est pas si precisément comme quelques-uns se l’imaginent, de donner avec la ressemblance un air riant & agreable ; c’est bien quelque chose, mais ce n’est pas assez. Elle consiste à exprimer le veritable temperamment des personnes que l’on represente, & à faire voir leur Physionomie. Si, par exemple, la personne que vous peignez, est naturellement triste, il se faudra bien garder de luy donner de la gayeté, qui seroit toûjours quelque chose d’étranger sur son visage. […]
Quotation
Il ne sera pas hors de propos de parler icy […] de la maniere de faire des portraits, puisque d’ailleurs notre siècle s’y adonne si fort, & c’est sur tout le goust de nostre France.
Pour faire un Portrait, il faut d’abord placer la personne qu’on veut peindre, dans un jour qui luy soit le plus avantageux, & qui soit plus propre pour la bien voir en la peignant, sans qu’on soit obligé de tourner la teste ny le corps. On la dessigne ensuite sur la toile, que les uns impriment, & les autres l’encollent simplement ; & l’ayant dessignée, on prepare sur la palette toutes les teintes necessaires pour la Carnation, & pour la Draperie, s’il luy faut faire l’habit immediatement aprés la teste. Puis, le Peintre s’étant éloigné d’une distance raisonnable & proportionnée, il commencera à peindre avec toute la recherche & l’application dont il sera capable, pour attraper ce naturel & cette resemblance, qui doivent estre son premier objet & sa fin la plus proche : car c’est proprement cette resemblance qui merite d’estre appelée une Seconde Creation, & qui donne au peintre le Tiltre glorieux, d’Imitateur de Dieu et de la Nature.
Il y a des peintres qui commencent à peindre par les bruns, & il y en a d’autres qui commencent par les clairs. Ces deux manieres sont bonnes, mais il me semble que la meilleure est de commencer par les bruns. En premier lieu, parce qu’on dessigne deux fois son Portrait par ce moyen, & qu’on remarque si les parties sont bien en leur place. En deuxiéme lieu, parce qu’en posant les clairs les premiers, si c’est en Esté, avant qu’ont les ayt tous posés, une partie est demy-seiche, en sorte que lorsqu’on veut peindre par dessus, les teintes s’enlevent & s’écorchent.
Quand la teste est peinte, & qu’on trouve qu’elle ressemble assez à la personne, dans la distance qu’elle a été tirée, mais que neanmoins approchant le portrait de l’Original, on y remarque quelque petite difference lors qu’on les confronte l’un contre l’autre d’un peu plus loing, cette difference vient de ce que les clairs et les sombres ne sont pas assez forts dans les principaux traits du visage, lesquels on n’a pas recherchés d’assez prez. Car l’expérience nous démontre clairement, qu’un visage regardé de prés se fait mieux voir, que lorsqu’on le regarde dans la distance que le Peintre prend pour le peindre, à cause de l’opacité de l’air, & de la foiblesse de la veüe.
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Il est vray, repartis-je, que par le mot d’attitude l’on entend principalement la disposition d’une Figure qui fait quelque action. Néanmoins l’on dit aussi quelquefois l’attitude d’un Portrait, quoy-que bien souvent il n’y ait que la teste & les épaules, & mesme d’un corps mort ; ce mot s’estant mis en usage, & ayant pris la place de celuy de disposition qui est commun à ce qui se meut, & à ce qui est en repos.
Quotation
La fin des Portraits n’est pas comme beaucoup se l’imaginent de donner avec la ressemblance un air riant & agreable : C’est bien quelque chose, mais ce n’est pas assez. Il faut exprimer le veritable temperament des personnes que l’on représente, & à faire voir leur physionomie. Si la personne que vous peignez, par exemple, est naturellement triste, prenez-garde de luy donner de la gayeté, qui seroit toûjours quelque chose d’étranger sur son visage.
Si elle est enjoüée il faut faire paroistre cette belle humeur, par l’expression des parties où elle agit & où elle se montre. Si elle est grave et majestueuse, les ris trop sensibles rendent cette majesté fade & niaise : Enfin le Peintre qui a de l’esprit doit faire le discernement de toutes ces choses, & s’il sçait la physionomie il aura bien plus de facilité & reüssira mieux qu’un autre.
L’Histoire dit qu’Appelles faisoit ses Portraits si ressemblans, qu’un certain Physionomiste disoit en les voyant, le temps que devoit arriver la mort des personnes, à qui ils resembloient, ou en quel temps elle estoient arrivée, si ces personnes n’estoient plus au monde.
Cet Histoire est assez difficile à croire, puisque la Physionomie est une Science fort incertaine, & particulierement celle d’un portrait d’un mort ou d’un homme vivant. Car les portraits, quoy qu’ils soient bien ressemblans, ne sont pourtant que copies ausquelles on ne peut asseoir un jugement solide, puisqu’on n’en peut rien asseurer sur l’original. [...]
Ainsi la Physionomie n’est pas fort certaine, c’est pourquoy il ne s’y faut pas arrester. On dit d’ordinaire qu’en un beau corps, loge une belle ame mais cela n’est pas toujours veritable.
Quotation
Parmy les choses les plus serieuses de son art, il [ndr : Annibal Carrache] mesloit aussi quelquefois le plaisant & le burlesque, ayant mesme pour cela une inclination particulière. Car non seulement il avoit l’esprit vif & prompt à dire de bons mots, & à faire des contes agreables ; mais il avoit aussi l’imagination prompte, & une facilité tres-grande à representer de ces choses bizares & extraordinaires qui ont donné le commencement à ces portraits burlesques ou chargez. Car c’est ainsi que les Peintres apellent certains visages & certaines figures, dont le dessein est alteré par l’augmentation des deffauts naturels de ceux qu’on veut representer : Ce qu’Annibal faisoit dans une ressemblance si ridicule qu’on ne peut s’empescher de rire lors qu’on en voit quelques-uns. Comme la peinture a raport à la Poësie, on peut mettre cette sorte d’imitation soubs un genre semblable à celuy des vers burlesques.
Quotation
Quoy-que la représentation d’un visage ne soit, s’il faut dire, que la moindre partie de tant de choses qu’embrasse la Peinture ; il me semble pourtant que celuy qui réüssit le mieux à exprimer sur une toile la ressemblance des hommes, entre bien avant dans ce qui regarde la science de son Art.
Il est vray, repartis-je, que si l’on s’attache à cette quantité de connoissances qu’ont euës Raphaël & Jules Romain, on pourra dire que l’ouvrage d’une teste n’en est que la moindre partie. Mais si l’on veut bien se renfermer dans la considération particulière des choses necessaires à bien faire un portrait, on verra pourtant que pour y reüssir comme a fait Vandéik, il y a bien des observations à faire, & des connoissances à acquérir.
Le visage de l’homme est composé de tant de parties différentes les unes des autres, qu’il n’est pas aisé qu’on pourroit croire, de bien faire un portrait. Ces parties, quoy-que petites chacunes à part, ne laissent pas d’estre difficiles à bien desseigner. L’œil qui tient si peu d’espace dans le visage est si mal-aisé à bien représenter, que le Guide disoit autrefois à un de ses amis, qu’encore qu’il en eût desseigné des millions, il estoit neammoins obligé d’avouër qu’il ne sçavoit pas encore les faire parfaitement. […]
Jugez donc, je vous prie, si un Peintre qui veut bien faire un portrait, n’est pas obligé, non seulement de sçavoir desseigner fort correctement ; mais de placer avec justesse toutes les parties d’une teste, les unes auprés des autres ; d’observer mille différences de contours dans leur forme, dans leurs couleurs, dans les ombres & dans les jours : & cependant, si bien joindre toutes ces diverses parties les unes avec les autres, qu’il semble que ce ne soit qu’une seule masse & une mesme couleur ; & que ce que ce mesme Peintre représente avec une infinité de teintes différentes, & plusieurs coups de pinceau, paroisse une seule couleur, & comme si l’ouvrage estoit, s’il faut ainsi dire, souflé & fait tout d’un coup & toutes les couleurs fondües ensemble. C’est alors, je vous avouë, que l’on connoist la difficulté du travail, & l’esprit du Peintre. Aussi vous pouvez observer, que toute l’intelligence d’un habile homme qui fait un portrait, consiste à la travailler également par tout en mesme temps, afin que toutes les parties naissent sous sa main s’il faut ainsi dire, toutes à la fois, imitant en cela la nature, qui lorsqu’elle a donné la premiére forme au corps de l’homme, travaille également dans tous les membres, jusques à ce qu’elle ait perfectionné son ouvrage.
Si l’on veut ajoûter à ce que je viens de dire, l’art avec lequel un sçavant Peintre conduit & répand les lumiéres & les ombres sur un portrait ; l’affoiblissement qu’il fait des unes & des autres, pour arondir & donner du relief à toutes les parties ; les reflais plus foibles ou plus forts qu’il observe, pour leur donner plus de force ou plus de grace ; l’esprit & la vie qu’il inspire sur ce visage qu’il peint ; les inclinations & les affections de l’ame qu’il y fait voir ; l’action & les mouvemens necessaires pour l’expression des passions les plus fortes : si, dis-je, l’on considére sérieusement, & avec attention tant de choses si differentes ; que peut on dire d’un homme qui les sçait si parfaitement, que sur la surface d’une toile il représente des visages qui paroissent animez ? C’est ce qu’a fait Vandéik ; & ce luy est une grande gloire, d’avoir fait que tant de grands hommes, morts il y a si long-temps, soient encore comme vivans dans leurs portraits ; & de s’estre immortalisé luy-mesme par ses ouvrages.
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Quotation
D’où vient qu’un Peintre médiocre réussit quelquefois mieux à faire ressembler, qu’un tres-sçavant homme ?
Cela peut arriver, repartis-je, lorsque les habiles Peintres negligent la ressemblance, pour ne travailler qu’à faire une belle teste. Mais prenez garde, que ce qui paroist ressemblant dans ces portraits médiocres, n’est rien moins que cela. Je croy vous avoir dit, qu’Annibal Carache faisoit avec deux coups de crayon, des portraits qu’on nomme chargez ; c’est-à-dire qu’il marquoit si fort les principales parties d’un visage, que d’abord elles frappoient les yeux : mais il faisoit cela avec beaucoup de science. Or du moment que par quelque signe il se forme dans nostre esprit une image, qui a du rapport à une chose que nous connoissons, nous croyons aussi-tost y trouver une grande ressemblance, quoy-qu’à la bien examiner, il n’y en a souvent qu’une legere idée.
Je conviens avec vous, qu’il y a d’assez mauvais portraits qui d’abord ont quelque marque assez forte de la personne qu’on a voulu peindre, & par là plaisent davantage aux ignorans, que certains autres portraits beaucoup mieux peints. Mais il faut considérer que si ces derniers manquent dans la ressemblance, c’est qu’ils n’ont pas esté faits par des gens assez entendus dans ce genre de peindre, lesquels ont pris des veuës, ou des dispositions de lumières & d’ombres, qui mesme vous feroient méconnoistre l’original, si vous le voyiez dans le mesme endroit où il estoit lorsqu’on l’a peint. Aussi quand un sçavant Peintre veut faire un portrait que tout le monde connoisse aisément, il doit d’abord bien étudier le visage qu’il veut peindre ; le considérer de tous les costez ; voir quel est son air ordinaire : car il y a des visages qui changent à tous momens, & qui dans le repos sont si différens de ce qu’ils sont dans l’action, qu’ils deviennent méconnoissables. […] Outre cela, il y a des visages qui sont plus avantageux à peindre de front, d’autres à estre veus de trois quarts, ou de costé. Les uns demandent beaucoup de lumiéres, d’autres font plus d’effet quand il y a des ombres. C’est donc ce qu’un habile Peintre doit observer ; & comme ces habiles sont rares, aussi se voit-il peu de portraits aussi beaux qu’on les souhaite.
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Quotation
Les portraits personnels sont les plus utiles ouvrages de la peinture. C’est une consolation pour la curieuse postérité, de sçavoir comme les anciens hommes de merite estoient faits.
Quotation
Il [ndr : Pline] loüe un autre Peintre d'avoir fait une Minerve dont les yeux estoient tournez vers tous ceux qui la regardoient. Qui ne sçait que quand un Peintre se fait regarder de la personne qu'il peint, le Portrait tourne aussi les yeux sur tous ceux qui le regardent en quelque endroit qu'ils soient placez. Il dit qu’Appelle fit un Hercule, qui estant veu par le dos ne laissoit pas de montrer le visage ; l'étonnement avec lequel il dit qu'on regarda cet Hercule, est une preuve que jusques-la les Peintres avoient fait leurs figures tout d'une piece & sans leur donner aucune attitude qui marquast du mouvement &, de la vie.
Quotation
Je croy, dît Pymandre, que c’est principalement dans les Portraits qu’un Peintre cherche à faire paroistre la Phisionomie, s’il est vray ce qu’on a écrit d’Apelle, qu’il estoit si habile à bien observer, & à bien peindre toutes les parties d’un visage, qu’il y avoit des personnes qui prétendoient prédire la bonne ou la mauvaise fortune en voyant seulement les Portraits de ceux qu’il avoit peints : Mais pour moy, je doute aussi-bien que vous qu’il y ait des gens non seulement assez penetrans pour connoistre ainsi les choses qui doivent arriver, & mesme qu’un Portrait soit susceptible d’une ressemblance si parfaite qu’on puisse juger ainsi de la fortune des hommes.
Quotation
Des Carnations.
LXVI.
Il y a dans les Carnations tant de differens coloris qu’il seroit mal-aisé de donner sur des sujets si particuliers des regles generales, aussi n’en garde-t’on point quand on a acquis par l’usage d’habitude de travailler aisément, & ceux qui sont arrivez à ce degré s’attachent à copier leurs Originaux, où bien ils travaillent sur leurs idées sans sçavoir comment ; De sorte que les plus habiles qui le font avec moins de reflexion & de peine que les autres, en auroient aussi d’avantage à rendre raison de leur Doctrine eu fait de Peinture, si on leur demandoit de quelles couleurs ils se servent pour faire un tel ou un tel Coloris, une Teinte icy, & là une autre.
Cependant comme les commençans à qui je destine ce petit Ouvrage ont besoin de quelque instruction d’abord. Je dirai icy en general de quelle maniere il faut faire diverses carnations.
LXVII.
Premierement aprés avoir desseigné sa Figure avec du Carmin, & ordonné sa piece, l’on applique pour les Femmes, les Enfans, & generalement pour tous les coloris tendres, une couche de blanc, meslé avec tant soit peu de ce bleu fait pour les visages dont j’ay dit la composition ; mais qu’il ne paroisse quasi pas.
LXVIII.
Et pour les Hommes, au lieu de bleu on met dans cette premiere couche un peu de Vermillon, & lors qu’ils sont vieux on y méle de l’Occre.
LXIX.
En suite on recherche tous les traits avec du Vermillon, du Carmin, & du blanc, mélez ensemble, & l’on ébauche toutes les ombres de ce mélange, ajoûtant du blanc à proportion qu’ils sont foibles, & n’en mettant guere aux plus bruns […].
LXX.
Après avoir ébauché de rouge, l’on fait des teintes bleuës avec de l’Outremer & beaucoup de blanc, sur les parties qui fuïent, c’est à dire, sur les tempes, au dessous, & aux coins des yeux, […] & aux autres endroits où la chair a je ne sçay quel œil bleu.
L’on fait encore des teintes jaunâtres avec de l’Occre, ou de l’Orpin, & un peu de Vermillon meslé de blanc au dessus des soucis, aux costez du nez vers le bas, un peu au dessous des joües, & sur les autres parties qui approchent.
C’est particulierement pour ces Teintes qu’ils faut observer le naturel, afin de le prendre, car la peinture estant une imitation de la Nature, la perfection de l’Art consiste en la justesse & en la naïveté de cette representation, sur tout pour le portrait.
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Quotation
Appelles avoit donc plus de soin d’observer le Vrai dans ses portraits, que de les embellir en les altérant.
En effet le Vrai a tant de charmes en cette occasion, qu’on le doit toujours préferer au secours d’une beauté étrangere. Car sans le Vrai les portraits ne peuvent conserver qu’une idée vague & confuse de nos amis, & non pas un véritable caractere de leur personne.
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Quotation
[…] la premiere perfection d’un Portrait est une extrême ressemblance […]
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Quotation
Quatre choses sont nécessaires pour rendre un Portrait parfait, l’air, le coloris, l’attitude & les ajustemens. L’air comprend les traits du visage, la coëffure, & la taille. [...]
La justesse du dessein qui est requise dans les Portraits, n’est pas tant ce qui donne l’ame & le veritable air, que cet accord des parties [ndr : du visage] dans le moment qui marque l’esprit & le temperament de la personne.
Quotation
Enfin il faut que dans ces sortes d’attitudes les Portrait semblent nous parler d’eux-mêmes, & nous dire, par exemple : Tien, regarde-moi, je suis ce Roi invincible environné de majesté […]. Enfin les attitudes sont le langage des Portraits, […]
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Quotation
[…] il est bon de travailler à un Portrait trois differentes fois, ébaucher, peindre, & retoucher.
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Quotation
Si l’on veut faire un Portrait au premier coup, il faut peindre en mettant toujours des couleurs & jamais en adoucissant ni en frottant, & faire en sorte qu’il y ait peu d’huile dans les couleurs ; & si l’on y vouloit mêler en peignant un peu de vernis avec la pointe du pinceau, cela donneroit un moyen facile de mettre couleurs sur couleurs, & de les mêler en peignant sans les emporter.
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Quotation
Mais ce n'est pas assez de prendre toutes les précutions qu font réussir un Portrait & qui le rendent bon, il faut encore prendre celles qui le font croire tel.
Quotation
Derhalven blykt het, dat de achtergronden zeer veel tot de bekoorlykheid en gracelykheid der voorwerpen toebrengen: ja, ik durf zeggen, dat de welstand meest daar van afhangt: en hoewel veele waanen, dat een donkere of zwarte grond altoos by een Pourtrait wel staat, zulks gaat niet vast; want, gelyk zo even gezegt is, ieder byzondere ko-leur der voorwerpen vereischt een anderen achtergrond. […] Behalven dit, indien diergelyke dingen als vaste grondregels ondersteld wierden, zo zoude deze Konstoeffening eer na een ambacht als konst gelyken: want een donkere koleur tegens een donkere grond kan geen goed uitwerksel geeven. Die van een witte of bleeks, daar tegen, is te hard. By gevolg moet dan een verstandig man besluiten, dat in beide de middelmaat en een gezond oordeel vereischt worden, op dat de eene koleur de andere te gemoet kome. Zo gaat het ook men de kleeding. […] de koleuren van het naakt minder of meerder, of al te veel kracht ontfangen door de bykoleuren van gronden en achterwerk.
[D'après DE LAIRESSE 1787, vol. 2, p. p.154:] Il paroît donc que le fond contribue beaucoup à la beauté & à la grace des objets peints ; j’ose dire que le bon effet en dépend, pour ainsi dire, entièrement ; & quoique plusieurs peintres pensent qu’un fond obscur ou noir même, convient toujours à un portrait, cela ne doit pas être considéré comme une règle, puisque chaque couleur locale des objets demande un fond particulier […] De plus, si de pareils principes devoient être considérés comme certains, l’art ne seroit alors absolument plus qu’un métier ; car une couleur sombre contre un fond obscur, ne put pas produire un bon effet ; & un fond blanc ou clair fera paroître ces objets trop durs : il faut donc prendre un juste milieu, afin que la couleur se marie bien l’une avec l’autre Il en est de même des draperies […] Les couleurs du nu reçoivent en général, trop de force des couleurs accessoires, & des fonds.
Quotation
Are. Un des envieux d’Apelles l’aiant conduit à la table d’un certain Roi, qui ne l’aimoit pas ; ce Prince l’aiant reconnu, lui demanda, le regardant fierement, qui l’avoit rendu si hardi de venir avec tant d’audace se presenter à sa table ? Apelles ne trouvant plus celui, qui l’avoit amené, prit du charbon, & aussitot lui dessina sur le mur le portrait de son ennemi si ressemblant, que disant au Roi, voilà celui qui m’a conduit, il le reconnut au peu en avoit esquissé, ce qui le remit en grace, seulement par le merite de son habileté.
Quotation
Continuant donc à nous entretenir de la magnificence des Princes, que ne dirons nous pas de Charles Quint, qui emulateur d’Alexandre par les grands travaux, & par les fatigues presque continuelles, que la guerre traine apres elle, ne laisse pas de s’occuper tres souvent de la peinture qu’il aime, & qu’il prise ? de maniere qu’ajant entendu les merveilles, qu’on publioit du Titien, le convia deux fois avec amitié, & avec bonté de venir à sa cour ; ou apres l’avoir honoré au pair des premiers Seigneurs, qui y etoient, il lui accorda des privileges, des pensions, & de magnifiques recompenses : pour un seul portrait qu’il lui fit à Bologne, il lui fit conter mille ecus. Alfonce Duc de Ferrare pareillement fut grand amateur de peinture : pour avoir le portrait du Titien peint par lui meme, il lui en donna trois cens ecus : c’est ce meme portrait, que vit depuis Michel Ange, qu’il admira, & qu’il loua au point d’avoüer, qu’il n’auroit jamais pu croire, que l’art pût arriver à telle perfection, & que le seul Titien meritoit le nom de peintre. [...]
Are. Ecoutez s’il vous plait, le Roi Philippe II. digne fils d’un si grand Empereur honore, & aime la peinture : & il est hors de doute, que pour les grands ouvrages, que le Titien lui à envoiés, il n’en recoive un jour la recompence digne d’un Roi pareil, & du merite d’un si grand peintre. J’ai entendu dire aussi que ces deux Princes savent dessinner.
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Quotation
Are. [...] Commençons par l’invention dans la quelle je trouve, qu’il entre beaucoup de parties, parmi les quelles l’ordonnance, & les convenances sont les principales ; parceque si le peintre, par exemple, avoit à representer Jesus Christ, ou saint Paul prechant, il ne conviendroit pas, qu’il les peignit nuds, qu’il les vêtit en soldats, ou en mariniers ; mais qu’il leur choisit un habit decent ; & convenable à l’un, & à l’autre ; principalement qu’il donnât au Seigneur une phisionomie grave accompagnée de douceur, & d’une benignité aimable, de meme qu’à saint Paul un air qui conviene à un si grand Apotre ; de maniere que ceux qui les regardent s’imaginent voir des portraits fidels, tant de l’Autheur de notre salut, que de ce Vaisseau d’election.
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Quotation
Are. […] ce grand homme n’à pas manqué de jugement (car certainement, quand même cette invention ne meriteroit pas d’etre louée par d’autres endroits, elle le merite au moins par la dignité des rares personnages qu’elle represente, vû que souvent on estime les tableaux pour les portraits de ceux qui y sont quoique de main de mauvais maitres) […].
Quotation
[...]
PORTRAIT. Tableau qui contient la représentation lineale du corps humain.
Portrait en grand, en petit : portrait en pastel, en miniature : portrait à la plume, au crayon.
Portrait chargé, voyez CHARGE.
Peintre pour le portrait.
L’essence du portrait, consiste moins à attraper une grossiere ressemblance, ce que font les Peintres les plus mediocres, qu’à exprimer le véritable temperament, le caractère, & l’air de Physionomie des personne qu’on représente.
« Si la personne que vous peignez est naturellement triste, dit Mr. de Piles, il le faudra bien garder de lui donner de la gayeté, qui seroit toujours quelque chose d’étranger sur son visage : si elle est enjouée, il faut faire paroître cette belle humeur par l’expression des parties où elle agit, & où elle se montre, si elle est grave & majestueuse, les ris fort sensibles rendront cette majesté fade & niaise. »
Pline raconte d’après Appien le grammairien, qu’Apelle faisoit ses portraits si ressemblans, & marquoit avec tant de fidélité les traits des personnes qu’il peignoit, que sur l’inspection des tableaux les Astrologues tiroient l’horoscope de la vie & de la mort des personnes.
Dufresnoy conseille aux faiseurs de portraits de travailler en même tems les parties doubles de la tête, comme les yeux, les oreilles, les narines, les jouës & les levres, c’est-à-dire de passer continuellement de l’une à l’autre, de les retoucher & de les finir ensemble, de peur que l’interruption ne fasse perdre l’idée de ces parties.
Quotation
On ne veut point dire ici que tout le mérite d’un portrait consiste dans la ressemblance avec son modèle : à moins que le mot de ressemblance ne comprenne non seulement les principaux traits, qui font dire qu’un portrait ressemble ; mais encore tout ce que l’art du Peintre employe ou peut employer, afin que son ouvrage soit pris pour la nature même.
Quotation
Je commencerai par les Portraits à l’huile fort au dessus des Pastels soit par la sience & la difficulté du succès, soit par la solidité de leur durée qui ne sauroit être comparée aux beautés volatiles des craïons, & dont les finesses si piquantes, & admirées avec justice, sont aussi fragiles que la Glace qui les défend, & disparoissent à la première chûte du Tableau, où la pénétration de la moindre humidité des lieux où ils sont placés.
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Quotation
Celui du célébre Crébillon fait par le Sr. Aved est encore un très-beau Portrait & fort ressemblant. Tout ce qui l’accompagne y est peint avec un artifice merveilleux. Mais comme l’imitation seule des traits du visages, quelque exacte qu’elle soit, n’est point suffisante pour donner l’idée d’un homme aussi singulier que celui-ci, & de qui la chaleur du génie échauffe sans cesse l’action, & donne à sa phisionomie toute la véhémence du Cothurne, on auroit souhaité qu’à une imitation des traits si parfaite, on eût jointe une action liée par un beau choix d’attitude à celle de sa phisionomie, ce qui auroit fait tableau, & tableau d’ame & de caractère.
La Font de Saint Yenne souligne l'importance, dans la peinture des XVIIe et XVIII e siècle de l'action ou de l'attitude qui participe autant à la définition d'un être que sa physionomie.
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Quotation
On peut l’appeller un Tableau par la sience de la composition. Il y a placées deux personnes de grandeur naturelle distinguées par leurs noms & par leur sience, dont il [ndr : Donat Nonnotte] a lié l’action par une conversation d’étude, & ce qui est pensé de bon sens, & qui aide beaucoup à la vérité dans le Portrait, c’est que les visages ressemblent parfaitement sans avoir le défaut ordinaire à la plûpart des Portraits qui détournent leurs regards de l’occupation qu’on leur donne, pour les fixer stupidement & hors de propos sur le spectateur. On sent le mauvais effet de cette routine dans le Tableau d’ailleurs excellent du sieur Tournière qui représente la famille du sieur Lallemand [ndr : Lallemant de Betz], où ce grand nombre de figures qui ne se parlent ni ne se regardent, aïant tous les ïeux fixés sur les spectateurs, ressemblent à des statuës, ou à des personnes qui joüent à la Meduse obligées de garder exactement l’attitude où elles sont surprises. Il y a cependant des occasions où il est nécessaire ou du moins convenable d’arrêter les ïeux du portrait sur le spectateur, c’est lorsque la figure est oisive & sans aucune intention.
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Parmi les Pastels faits de cette année, le Portrait du sieur Restout fait par le Sieur de la Tour pour sa réception à l’Academie, a rassemblé le plus de suffrage. Il a su éviter le contresens que j’ai observé ci-dessus, & s’est bien donné de garde de faire comtempler sotement le public à celui qu’il fait dessiner d’après un modèle. Bien des gens auroient souhaité quil eût fait entrer ce modèle dans sa composition, & que le Public eût été instruit de ce qu’il regarde avec cette vivacité d’attention qui a donne l’ame & la vie à son portrait. On a trouvé cependant l’expression un peu trop forte pour une action aussi tranquille ; elle paroit même chargée. L’on a encore desiré plus d’union dans les chairs du visage dont les touches sont un peu séches & découpées, elles auroient pu être mieux fonduës sans faire tort à la ressemblance, ce qu’il a excellement pratiqué dans plusieurs de ses portraits, & particulièrement dans celui de M. Paris de Montmartel qui est tout auprès, & qui est parfait.
La Font de Saint Yenne souligne ici l’importance, dans un portrait, d’accorder la rhétorique de l’action avec celle de l’expression.
Quotation
L’expérience fait voir que quoiqu’il y en ait quelqu’uns qui soient estimés comme ceux de Morin, Suyderhoof & autres, néanmoins ceux de Nanteuil, Edelinck, [p. Xxiv 28] & Drevet, sont les chefs-d’oeuvre les plus estimés en ce genre ; la raison de cette préférence vient de la façon différente dont on peint l’histoire & le portrait.
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Quotation
Le Portrait se peint à la vérité suivant les mêmes principes, mais avec cette différence que l’exactitude avec laquelle le Peintre suit le modéle qu’il a devant les yeux, l’oblige à rendre avec le plus grand soin tout ce qu’il découvre dans la nature jusqu’aux moindres choses, parce que c’est souvent de-là que dépend la fidele ressemblance. Ayant fini la tête avec une si grande précision, il est obligé de terminer le reste à proportion, sans cela il ne paroîtroit qu’une ébauche en comparaison de la tête. C’est ce fini & cette exécution précise qui est parfaitement rendue par la propreté du Burin ; au lieu que le pinceau libre de l’histoire est mieux rendu par la hardiesse & la facilité de la pointe à l’eau forte.
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Quotation
Toutes sortes de sujets ne sont pas également propres à ce genre de Gravûre : ceux qui demandent de l’obscurité comme les effets de nuit, ou les tableaux où il y a beaucoup de brun comme ceux de Rimbrandt, de Benedette, quelques Tenieres, &c. sont les plus faciles à traiter, & font le plus d’effet. Les portraits y réussissent encore assez bien, comme on le peut voir par les beaux morceaux de Smith & de G. White, qui sont les plus habiles Graveurs que nous ayons eu en ce genre.
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Cette invention pourroit être portée à un certain degré de perfection, si d’habiles gens vouloient s’y exercer & y mettre leurs soins : cependant elle n’a pas encore produit jusqu’ici que des choses au-dessous du médiocre, excepé quelques portraits gravés par M. le Blon, dont on a parlé ci-dessus. Le deffaut général de presque toutes les Productions de cette espece, qui ont paru depuis la mort de cet Auteur, est qu’elles sont trop bleuës, & que cette couleur y domine de façon à effacer toutes les autres.
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M. Aved […] a exposé différens Portraits, tous également bien touchés, & qui soutiennent parfaitement le grand nom qu’il s’est acquit dans ce genre. Il n’est point pour ces attitudes fieres & de recherche, qui le plus souvent sortent de la nature, ou du moins empêchent de la reconnoître : une élégante & noble simplicité est plus de son goût, très-louable en cela. Je n’ai trouvé d’imperfection que dans son coloris, il m’a semblé trop cru ; je n’y ai point reconnu des chairs telles qu’en offre la nature. Les portraits de M. Le Sueur acheveront d’éclaircir ma réflexion […] ; la chair y est mieux exprimée & ils ont un bien plus grand air de vérité.
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Se présente un portrait qu’on peut dire vivant ; c’est un Jesuite ayant une table devant lui, la tête appuyée sur la main droite & les yeux fixés sur un manuscrit. Il représenta le R. P. Nonotte, peint par son frere, (2) & si ressemblant qu’on y est trompé.
L’Original a jadis été mon Préfet, * ainsi j’en puis parler avec connoissance.
(2) La réflexion qu’on a faite au sujet des portraits de M. Aved, convient également à celui dont il s’agit & le choix d’une attitude aussi naturelle, n’a pas peu contribué à sa grande perfection. Que ceci soit dit pour ceux qui y aspirent, ils doivent la chercher dans la nature, c’est là son unique source.
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Quotation
Chacun de ces Portraits mérite en particulier de grands éloges mais celui de la Reine est au dessus de tout ceux qu’on peut lui donner. On n’a jamais vû saisir, plus parfaitement, l’exacte ressemblance ; & quant au détail, c’est tout ce qu’on peut de mieux traité & de plus brillant.
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Quotation
M. La Tour a ajouté à ses autres Portraits celui de M. Dumont le Romain. […] Il est habillé d’une Robbe de Chambre légere, rayée de différentes couleurs & cassées de plis artistement variés. Son air de tête est du meilleur choix du monde. On est étonné de la vie, de la finesse, & en même-tems de la liberté qui paroissent dans ce Portrait, si c’en est un.
Quotation
Parmy les choses les plus serieuses de son art, il [ndr : Annibal Carrache] mesloit aussi quelquefois le plaisant & le burlesque, ayant mesme pour cela une inclination particulière. Car non seulement il avoit l’esprit vif & prompt à dire de bons mots, & à faire des contes agreables ; mais il avoit aussi l’imagination prompte, & une facilité tres-grande à representer de ces choses bizares & extraordinaires qui ont donné le commencement à ces portraits burlesques ou chargez. Car c’est ainsi que les Peintres apellent certains visages & certaines figures, dont le dessein est alteré par l’augmentation des deffauts naturels de ceux qu’on veut representer : Ce qu’Annibal faisoit dans une ressemblance si ridicule qu’on ne peut s’empescher de rire lors qu’on en voit quelques-uns. Comme la peinture a raport à la Poësie, on peut mettre cette sorte d’imitation soubs un genre semblable à celuy des vers burlesques.
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Quotation
Quoy-que la représentation d’un visage ne soit, s’il faut dire, que la moindre partie de tant de choses qu’embrasse la Peinture ; il me semble pourtant que celuy qui réüssit le mieux à exprimer sur une toile la ressemblance des hommes, entre bien avant dans ce qui regarde la science de son Art.
Il est vray, repartis-je, que si l’on s’attache à cette quantité de connoissances qu’ont euës Raphaël & Jules Romain, on pourra dire que l’ouvrage d’une teste n’en est que la moindre partie. Mais si l’on veut bien se renfermer dans la considération particulière des choses necessaires à bien faire un portrait, on verra pourtant que pour y reüssir comme a fait Vandéik, il y a bien des observations à faire, & des connoissances à acquérir.
Le visage de l’homme est composé de tant de parties différentes les unes des autres, qu’il n’est pas aisé qu’on pourroit croire, de bien faire un portrait. Ces parties, quoy-que petites chacunes à part, ne laissent pas d’estre difficiles à bien desseigner. L’œil qui tient si peu d’espace dans le visage est si mal-aisé à bien représenter, que le Guide disoit autrefois à un de ses amis, qu’encore qu’il en eût desseigné des millions, il estoit neammoins obligé d’avouër qu’il ne sçavoit pas encore les faire parfaitement. […]
Jugez donc, je vous prie, si un Peintre qui veut bien faire un portrait, n’est pas obligé, non seulement de sçavoir desseigner fort correctement ; mais de placer avec justesse toutes les parties d’une teste, les unes auprés des autres ; d’observer mille différences de contours dans leur forme, dans leurs couleurs, dans les ombres & dans les jours : & cependant, si bien joindre toutes ces diverses parties les unes avec les autres, qu’il semble que ce ne soit qu’une seule masse & une mesme couleur ; & que ce que ce mesme Peintre représente avec une infinité de teintes différentes, & plusieurs coups de pinceau, paroisse une seule couleur, & comme si l’ouvrage estoit, s’il faut ainsi dire, souflé & fait tout d’un coup & toutes les couleurs fondües ensemble. C’est alors, je vous avouë, que l’on connoist la difficulté du travail, & l’esprit du Peintre. Aussi vous pouvez observer, que toute l’intelligence d’un habile homme qui fait un portrait, consiste à la travailler également par tout en mesme temps, afin que toutes les parties naissent sous sa main s’il faut ainsi dire, toutes à la fois, imitant en cela la nature, qui lorsqu’elle a donné la premiére forme au corps de l’homme, travaille également dans tous les membres, jusques à ce qu’elle ait perfectionné son ouvrage.
Si l’on veut ajoûter à ce que je viens de dire, l’art avec lequel un sçavant Peintre conduit & répand les lumiéres & les ombres sur un portrait ; l’affoiblissement qu’il fait des unes & des autres, pour arondir & donner du relief à toutes les parties ; les reflais plus foibles ou plus forts qu’il observe, pour leur donner plus de force ou plus de grace ; l’esprit & la vie qu’il inspire sur ce visage qu’il peint ; les inclinations & les affections de l’ame qu’il y fait voir ; l’action & les mouvemens necessaires pour l’expression des passions les plus fortes : si, dis-je, l’on considére sérieusement, & avec attention tant de choses si differentes ; que peut on dire d’un homme qui les sçait si parfaitement, que sur la surface d’une toile il représente des visages qui paroissent animez ? C’est ce qu’a fait Vandéik ; & ce luy est une grande gloire, d’avoir fait que tant de grands hommes, morts il y a si long-temps, soient encore comme vivans dans leurs portraits ; & de s’estre immortalisé luy-mesme par ses ouvrages.
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Il y a pourtant quelque distinction parmi les Peintres : ce qui est tres-raisonnable : car ceux qui travaillent d'histoire tiennent le premier rang, les Portraitistes suivent aprés, les Païsagistes, & ceux qui font des fleurs & de fruits, sont les derniers, de tous. Il y a encore de simples Copistes : De là vient la grande diference qu'on fait des originaux d'avec les copies : parce que le prix d'un original se prend de la science, & de la réputation du Peintre, & souvent il est extraordinaire. Au contraire le prix des copies s'estime par le tems qu'il a falu pour le faire, autant que par l'industrie du Copiste.
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To be a good Face-Painter, a degree of the Historical, and Poetical Genius is requisite, and a great Measure of the other Talents, and Advantages which a good History-Painter must possess : Nay some of them, particularly Colouring, he ought to have in greater Perfection than is absolutely necessary for a History-Painter.
‘Tis not enough to make a Tame, Insipid Resemblance of the Features, so that every body shall know who the Picture was intended for, nor even to make the Picture what is often said to be prodigious Like : (This is often done by the lowest of Face-Painters, but then ‘tis ever with the Air of a Fool, and an Unbred Person ;) A Portrait-Painter must understand Mankind, and enter into their Characters, and express their Minds as well as their Faces : And as his Business is chiefly with People of Condition, he must Think as a Gentleman, and a Man of Sense, or ‘twill be impossible to give Such their True, and Proper Resemblances.
But if a Painter of this kind is not oblig’d to take in such a compass of Knowledge as he that paints History, and that the Latter upon Some accounts is the nobler Employment, upon Others the Preference is due to Face-Painting ;
Le terme Portrait-Painter n'est pas directement traduit dans la version française de 1728, le traducteur ayant utlisé une forme impersonnelle. Il semble ne pas faire de différence en français entre "Face-Painter" et "Portrait-Painter", à la différence de l'anglais où les deux expressions sont employées en même temps.
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I confine the Sublime to History, and Portrait-Painting ; And These must excell in Grace, and Greatness, Invention, or Expression ; and that for Reasons which will be seen anon. Michael Angelo’s Great Style intitles Him to the Sublime, not his Drawing ; ‘tis that Greatness, and a competent degree of Grace, and not his Colouring that makes Titian capable of it : As Correggio’s Grace, with a sufficient mixture of Greatness gives this Noble Quality to His Works. Van Dyck’s Colouring, nor Pencil tho’ perfectly fine would never introduce him to the Sublime ; ‘tis his Expression, and that Grace, and Greatness he possess’d, (the Utmost that Portrait-Painting is Justly capable of) that sets some of his Works in that Exalted Class ; in which on That account he may perhaps take place of Rafaelle himself in That Kind of Painting, if that Great Man’s Fine, and Noble Idea’s carried him asmuch above Nature Then, as they did in History, where the utmost that can be done is commendable ; a due Subordination of Characters being preserved ; And thus (by the way) V. Dyck’s Colouring, and Pencil may be judg’d Equal to that of Corregio, or any other Master.
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{Colour.} But to return to the Definition [ndr : la définition de la peinture mentionnée p. 24], that part remaineth to be expounded, wherein it is said that Painting representeth things with Colours, like to the Life ; whence it is to be marked that the Artificial painter ought to proceed according to the course of Nature, who first presupposeth Matter (as the Philosophers hold) unto which it addeth a Forme, but because to create the Substances of things proceedeth from an infinite power, which is not found in any creature (as the Divines teach) the Painter must take something instead of Matter, namely Quantity proportioned ; {The Matter of Painting.} which is the Matter of painting, here then the Painter must needs understand that proportioned Quantity, and Quantity delineated, are all one, and that the same is the Material Substance of Painting, for he must consider, that although he be never so Skillfull in the use of his Colours, and yet laketh this Delineation, he is unfurnished of the Principal Matter of his Art, and consequently of the substantial part thereof, neither let any Man imagine that hereby I go about to diminish the power and vertue of colour, for if all particular Men should differ one from another in Matter alone (wherein out of all doubt all agree) then all Men must needs be one, and so that most acceptable variety of so many particulars are now in the world would be wanting […], so if the Painter should only Pourtrait out a Man in just Symetry agreable to Nature ; certainly this Man would never be sufficiently distinguished by his mere Quantity : But when unto this proportioned Quantity he shall farther add Colour, then he giveth the last forme and perfection to the Figure : Insomuch, that whosoever beholdeth it may be able to say, this is the Picture of the Emperour Charles the First, or of Philip his Sonne, it is the picture of a Melancholick, Flegmatick, Sanguine, or Cholerick Fellow, of one in love, or in fear of a bashfull young Man, &c. and to conclude the picture will attain to such perfection, that the party counterfeited may easily be known thereby : Wherefore I advise the Painter to be very skillfull in the use of Colours, as in that wherein consisteth the whole perfection of his Art.
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Der dritte Discours von der Mahlerey. Das I. Capitel, Von der Eintheilung der Mahlerey, p. 64
[Die andere Eintheilung der Mahlerey geschiehet nach dem Innhalt der Gemählde]
POURTRAIS oder CONTREFAITS, sind nach lebendigen Personen und zuweilen nach raren Thieren gemachete wohlgleichende Bildnisse/ werden getheilet in Brust-Stücke/ da nur ein Kopff mit einem Stücke der Brust/ halbe Stücke/ da die Person biß auf die Knie/ gantze da sie biß auf die Fuß-Sohlen gantz gebildet wird/ und Pourtraits zu Pferde.
Quotation
Our poor and needy Life perceiving some casual Things to fall out prosperously, whilst it doth mistake and try, whilst it doth slip, reform and change ; hath out of this same assiduous Reprehension made up small Sciences of ARTS, the which it hath afterwards, by a continual Study, brought to some considerable Degree of Perfection. And therefore Ælian says, so Rude and Imperfect were the first Attemps of this ART, that to avoid the Danger of a Mistake, they were wont constantly to affix to their Works such a clear and discerning Character of distinction, as this is a Horse, an Ox, or a Tree, &c. And what higher Expectations can we derive from a Portrait, or Profile of a Face drawn from the Shadow upon a Wall ;
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il faut autant qu’on le peut travailler vîte, le modèle s’en accommode mieux, & l’ouvrage en a plus d’esprit & plus de vie : mais cette promptitude est le fruit de notre experience
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In Portraits it must be seen whether the Person is Grave, Gay, a Man of Business, or Wit, Plain, Gentile, &c. Each Character must have an Attitude, and Dress ; the Ornaments and Back-Ground proper to it : Every part of the Portrait, and all about it must be Expressive of the Man, and have a Resemblance as well as the Features of the Face.
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The first sitting to worke in particular.
{Particular directions of the Picture.} The comlinesse of the face consists in three abilities, Beautifull, Colour or Complexion ; true Proportion and Favour ; and Grace in the Countenance ; The curious Artist must watch and catch the lovely graces, witty smilings, short and suddain, which pass like Lightning. […].
The first Colour to begin the face, are the Redds of the Cheeks and Lipps […]. I have seen Pictures of a good Master begun, and dead-coloured only, that neer at hand they seemed exceeded Rough, Uneven, and unpleasant ; yet being viewed at a distance from your Eye, they appear very smooth, neat and delicate : therefore I shall perswade you in this first worke, not to study or regard curiosity, or neatness of your Colours ; but a bold and judicious manner of expressing, what you see in the Life.
[…].
Second sitting.
[…].
Third Sitting.
{Third sitting.} The third sitting will be only spent in giving the strong touches necessary for rounding the face, which now will appear better for observation, the apparrell, hair, and ground, being already finished.
{Likenesse, Resemblance, Countenance, Marks, Moles.} In this sitting therefore observe, what ever may conduce to the likeness and resemblance, which above all is the principal aime : viz. skin-molds, smiling, or glanceing of the eye, descending or contracting the mouth ; narrowing the eyes, with smiling : to which purpose, find occasion of discourse, or cause the party to be in action, or to regard you with a Joviall merry and discoursive aspect. Wherein you must be ready and apprenhensive to steal observations, and to express them with a quick bold and constant hand, ever remembring not to make the deeper shadows too darke and obscure, as happily you may think they appear in the Life, which in Painting (as deep as the Life) is no good Rule to follow, and in Limning is a note of very necessary consequences ; conclude your face with these observations, that the eye gives the life ; the nose, the flavour ; the mouth, the likeness.
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Several Observations, in drawing a Head after the Life
And because the greatest difficulty, and principal parts of this Art consist in some part in drawing the lively Resemblance of a Face, therefore I thought it very necessary to add this as a further Direction to draw any Face after the life. Therefore if you will draw any Face after the life, that it may resemble the party you draw it after ; take notice in the First place of the Physiognomy or circumference of the Face, whiter it be round or long, Fat or Lean, Big or Little, […], then you must diligently and judiciously observe and discern all the Gentle Master Touches, which gives the Spirit and Life to a Face, and discovers the Grace or Disposition of the Mind, wherein lieth the whole Grace of the Work, and the Credit of the Artist, you may easily discern a smiling Countenance in the Corners of the Mouth, when they turn up a little ; […] ; there are also some touches about the Eyes and Mouth which you must diligently observe, which gives the Spirit and Life to a Face.
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To be a good Face-Painter, a degree of the Historical, and Poetical Genius is requisite, and a great Measure of the other Talents, and Advantages which a good History-Painter must possess : Nay some of them, particularly Colouring, he ought to have in greater Perfection than is absolutely necessary for a History-Painter.
‘Tis not enough to make a Tame, Insipid Resemblance of the Features, so that every body shall know who the Picture was intended for, nor even to make the Picture what is often said to be prodigious Like : (This is often done by the lowest of Face-Painters, but then ‘tis ever with the Air of a Fool, and an Unbred Person ;) A Portrait-Painter must understand Mankind, and enter into their Characters, and express their Minds as well as their Faces : And as his Business is chiefly with People of Condition, he must Think as a Gentleman, and a Man of Sense, or ‘twill be impossible to give Such their True, and Proper Resemblances.
Quotation
But the Face-Painter is under a greater Constraint in both respects than he that paints History ; Additional Grace, and Greatness he is to give, above what is to be found in the Life, must not be thrown in too profusely, the Resemblance must be preserv’d, and appear with Vigour ; the Picture must have Both. Then it may be said, that the Gentleman, or Lady makes a Fine, or a Handsome Picture : But the Likeness not being regarded, ‘tis not They, but the Painter that makes it ; nor is there any great Difficulty in making Such Fine Pictures.
I was lately observing with a great deal of Pleasure how the Ancients had succeeded in the three several ways of Managing Portraits : I happen’d to have then before me (amongst others) several Medals of the Emperor Maximinus, who was particularly remarkable for a long Chin : One Medal of him had That, but that the Artist might be sure of a Likeness he had Exaggerated it : Another had par’d off about half of it : But these as they wanted the Just Resemblance, so there was a Poverty in them ; they were destitute of that Life, and Spirit which the other had, where Nature seems to have been moore closely follow’d. In making Portraits we must keep Nature in View ; if we launch out into the Deep we are lost.
Quotation
Ce que Raphaël a eu de plus commun avec Appelle, c’est que la beauté de ses pieces n’ostoit rien à la ressemblance ; de sorte qu’un Physionome pouvoit faire dessus ses conjectures, comme Apion disoit d’un Metoposcope qu’il dressoit ses jugemens certains sur le front d’une teste tirée de la main d’Appelle.
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D’où vient qu’un Peintre médiocre réussit quelquefois mieux à faire ressembler, qu’un tres-sçavant homme ?
Cela peut arriver, repartis-je, lorsque les habiles Peintres negligent la ressemblance, pour ne travailler qu’à faire une belle teste. Mais prenez garde, que ce qui paroist ressemblant dans ces portraits médiocres, n’est rien moins que cela. Je croy vous avoir dit, qu’Annibal Carache faisoit avec deux coups de crayon, des portraits qu’on nomme chargez ; c’est-à-dire qu’il marquoit si fort les principales parties d’un visage, que d’abord elles frappoient les yeux : mais il faisoit cela avec beaucoup de science. Or du moment que par quelque signe il se forme dans nostre esprit une image, qui a du rapport à une chose que nous connoissons, nous croyons aussi-tost y trouver une grande ressemblance, quoy-qu’à la bien examiner, il n’y en a souvent qu’une legere idée.
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Le Portrait se peint à la vérité suivant les mêmes principes, mais avec cette différence que l’exactitude avec laquelle le Peintre suit le modéle qu’il a devant les yeux, l’oblige à rendre avec le plus grand soin tout ce qu’il découvre dans la nature jusqu’aux moindres choses, parce que c’est souvent de-là que dépend la fidele ressemblance. Ayant fini la tête avec une si grande précision, il est obligé de terminer le reste à proportion, sans cela il ne paroîtroit qu’une ébauche en comparaison de la tête. C’est ce fini & cette exécution précise qui est parfaitement rendue par la propreté du Burin ; au lieu que le pinceau libre de l’histoire est mieux rendu par la hardiesse & la facilité de la pointe à l’eau forte.
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Avant que de retoucher un Portrait, il est à propos que les cheveux en soient terminés, afin qu’en retouchant les carnations vous puissiez juger de l’effet de toute la tête.
Comme il arrive souvent que la seconde fois que l’on travaille à un Portrait on ne peut y faire tout ce que l’on voudroit : la troisième sert à y suppléer & à donner l’esprit, la physionomie & le caractère.
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The first sitting to worke in particular.
{Particular directions of the Picture.} The comlinesse of the face consists in three abilities, Beautifull, Colour or Complexion ; true Proportion and Favour ; and Grace in the Countenance ; The curious Artist must watch and catch the lovely graces, witty smilings, short and suddain, which pass like Lightning. […].
The first Colour to begin the face, are the Redds of the Cheeks and Lipps […]. I have seen Pictures of a good Master begun, and dead-coloured only, that neer at hand they seemed exceeded Rough, Uneven, and unpleasant ; yet being viewed at a distance from your Eye, they appear very smooth, neat and delicate : therefore I shall perswade you in this first worke, not to study or regard curiosity, or neatness of your Colours ; but a bold and judicious manner of expressing, what you see in the Life.
[…].
Quotation
Outre la facilité & le plaisir que Pietre Teste avoit à représenter ces differentes imaginations ; il aimoit encore à peindre des sujets satyriques, ayant quelquefois représenté des Peintres de son temps sous des figures d’animaux, dont il leur attribuoit les qualitez.
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X. Il est très-difficile qu’un Tableau dont les figures seront de la grandeur du naturel, fasse son effet de près comme de loin. Un Tableau savant ne plaira aux ignorans que dans sa distance, mais les connoisseurs en admireront l’artifice de près & l’effet de loin.
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Door de bevalligheid verstaa ik de schikking in 't algemeen wanneer een tronie met voordeel is gedraaid, min of meer na het licht, opwaarts of nederwaarts, om welstandige schaduwen te doen voortkoomen […]
[D'après DE LAIRESSE 1787, vol.2, p.145-146:] Par grace, j’entends ici une avantageuse disposition de l’ensemble c’est-à-dire que la tête doit être plus ou moins tournée vers le jour, & plus ou moins jetée en arrière ou penchée en avant ; afin d’obtenir des ombres favorables & d’heureux accidents de lumière […]
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Door de bevalligheid verstaa ik de schikking in 't algemeen wanneer een tronie met voordeel is gedraaid, min of meer na het licht, opwaarts of nederwaarts, om welstandige schaduwen te doen voortkoomen […]
[D'après DE LAIRESSE 1787, vol.2, p.145-146:] Par grace, j’entends ici une avantageuse disposition de l’ensemble c’est-à-dire que la tête doit être plus ou moins tournée vers le jour, & plus ou moins jetée en arrière ou penchée en avant ; afin d’obtenir des ombres favorables & d’heureux accidents de lumière […]
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Ten is niet genoeg dat men den Filosoof Sokrates aen zijn kalen kop, platten ingevallen neuze en uit puilende oogen kent. Plutarchus zeyt in't gros, dat de Schilders, die na 't leven konterfeyten, yverich acht geeven op de gelijkenisse des aengezichts, opslach der oogen, of trekken des voorhoofts, waer uit men der menschen zeedenaert verneemt. Let dan op die deelen, als of gy haren zeedenaert naspeurde, maer met een schilderachtich oog, vaerdiger tot uitbeelden, als tot uitspreeken; op dat, zoo wel hand als verstant, flux en vaerdich worde.
[BLANC J, 2006, p. 46] Il ne suffit pas de reconnaitre le philosophe Socrate à son crâne chauve, son nez plat et tombant et ses yeux exhorbités. Plutarque disait en gros que les peintres faisaient des portraits sur le vif savaient estimer avec diligence la ressemblance d'un visage, le mouvement des yeux ou les rides du front, et parvenait à faire en sorte qu'on en devinât le caractère moral des hommes.
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A History-Painter must describe all the Various Characters, Real, or Imaginary ; and that in all their Situations, Pleas’d, Griev’d, Angry, Hoping, Fearing, &c. A Face-Painter has to do with all the Real Characters, except only some few of the Meanest, and the most Sublime, but not with that Variety of Sentiments as the other. The whole Business of His Life is to describe the Golden Age, […]. Every one of His People therefore must appear Pleas’d, and in Good Humour ; but Varied suitably to the Rais’d Character of the Person drawn ;
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Chap. III, How to order your Colours upon your Pallat, and how to temper Shadows for all Complexions.
Dispose your single Colours upon your Pallat in this order, laying them at a convenient distance one from another, so that they be not apt to intermix. First lay on your Vermilion, then lake, then burnt Oker, India Red, Pink, Umber, Blacks, and Smalt : lay the White next to your thumb, because it is oftenest used, for with it you lighten all your shadows ; next to your White lay a stiff sort of Lake : this done, your Pallat is furnished with the single Colours belonging to a Face ; then for the tempering of your Shadows to all Complexions, observe the following Directions.
1. For a Fair Complexion.
Take a little White, and twice as much Vermilion, and as much Lake temper these well together upon your Pallat with the flat blade of your knife ; lay aside by it self on your Pallat the greatest quantity of this to be used for the deepest Carnation of the Face […].
Your Carnations being thus tempered, and orderly laid upon your Pallat, prepare your faint Shadows. For which,
Take Smalt, and mix it with a little White, which may serve for the Eyes ; lay aside the greatest quantity, and to the rest add a little Pink, this well tempered and laid by it self, will serve for the faint greenish shadows in the Face.
Now prepare your deep Shadows : for which take Lake, Pink, […].
2. For a more Brown or Swarthy Complexion.
Lay your single Colours on your Pallat as before, and in like manner temper them, only amongst your White Lake, and Vermilion, put a little quantity of burnt Oker, to make it look somewhat Tawny […].
3. For a Tawny Complexion.
The general Colours must be the same as before, only the Shadows are different, for you are to prepare them of Umber, and burnt Oker, […].
4. For an Absolute Black Complexion.
Your dark Shadows must be the same as before ; but for your heightnings, you must take White, burnt Oker, Lake, and Black, put but a little White in at first, […].
Here note, that the single Colours at first laid upon your Pallat being tempered together according to the former directions, serve for shadows for all Complexions.
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Le mot de Site signifie la vûe, la situation, & l’assiette d’une Contrée. Il vient de l’Italien Sito, & nos Peintres l’ont fait passer en France, ou parce qu’ils s’y étoient accoûtumés en Italie, ou parce qu’ils l’ont trouvé, comme il me semble fort expressif.
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The Generall manner of working in Limning
{Manner of Limning.} It is an Art so curious and difficult to describe by my Pen, that many Practitioners with much Industry and the help of Demonstration, have not easily proved Proficients, […].
{To the Life. First Sitting.} The order you are to follow to the Life, is to observe somewhat, the manner of Oyl-Painters. The first sitting, to dead-Colour the face only ; (not troubling your self at all with the Comparus of Hairs ; Apparells, &c.) Which commonly takes up the time of two houres ; or if very exact, three or foure houres.
{Second.} The next sitting requires four or five hours : for in that time you are to goe over the face very curiously, observing whatsoever may conduce either to the Likeness which is the Principall ; or to the judicious Colouring and observation of the severall graces, beauties or deformities as they appear in Nature ; or else in close, sharp, neat workmanship, and sweetnesse of the Shadows, and smooth touching of the Colours.
{Third.} The third sitting, is commonly the work of two or three hours, and is spent in cloathing what was before left imperfect and rough ; but principally in giving to every deep shadows, their strong and deepning touches, as well in dark shadows of the Eye and Face, Eye-brows, Haire, Eares, &c.
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CHAP. XXV. Of the Practice of Limning in Miniature, or Drawing of a Face in Colours.
I. To begin the work.
[...] the ground thus laid, begin the work, the party being set, which must be done at three sittings : at the first sitting the face is only dead coloured, which takes up about two hours time : at the second sitting, go over the work more curiously, adding its particular graces or deformities, sweetly couching the colours, which will take up about five hours time : at the third sitting finish the face, in which you must perfect all that is imperfect and rough, putting the deep shadows in the face, as in the eyes, eyes-brows, and ears, which are the last of the work, and not to be done till the hair curtain, or back side of the picture, and the drapery be wholly finished.
II. The operation or work at first sitting.
The ground for the complexion being laid, draw the out-lines of the face, which do with Lake and white mingled; [...].
III. The operation or work at second sitting.
[...]
IV. The operation or work at third sitting.
[...]
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The Order to be observed in drawing by the life.
{The Order of drawing first sitting.} First you must only dead colour the Face, as the Oyl-painters do, and not meddle with the rest, and this first sitting commonly takes up two hours.
{Second sitting.} The second sitting will require Four or Five hours, in that time you are to go over the Face very curiously, […].
{Third sitting.} The third sitting commonly takes up two or three hours, and is spent in closing what was before left imperfect and rough, […].
Quotation
Concerning dead colouring.
The dead colouring of a Face is to be done the roughest and boldest of all ; having drawn your Face with lake and white (as before) you must take to the said colour a little red lead, tempering it to the colour of the Cheeks, Lips, &c. but very faintly, […].
{To begin to Limn.} The first colour to begin the Face with, is the red of the Cheeks and Lips, somewhat strongly the bottome of the Chin, if the party be beardless ; over under and about the Eyes you will perceive a delicate, and faint redness, and underneath the Eyes, inclining to purple colour, which in fair and beautiful Faces is usual, and must be observed ; the tip of the Ear, and the roots of the Hair are commonly of the same colour.
[…].
Note) Be not too curious in your first working, but regard a good bold following of nature, rather then smooth curiosity, the roughness of the colour, you may end at an other sitting.
Quotation
Chap. IV, Of the Miniture or Limning of a Face in Water-Colours.
Having all things in a readiness, according to the directions before delivered, upon that part of your Card where you intend the Face of your Picture to be, lay that part of the Card over with your Colour that you have before prepared, answerable to the Complexion of the party ; it being well tempered, pretty thin, with a Pencil bigger than ordinary, spread your Colour very even and thin, free from hairs or other spots, in your Pencil, over the place where you are to make the Face of your Picture. The Ground being laid, you may begin the Draught, the party being ready to sit. Now to the finishing of a Face there will require three Operations or Sittings at the least.. At the first sitting you do only dead Colour the Face, and this takes about two hours time. At the second sitting you are to go over the Face more curiously, observing whatsoever may conduce to the graces or deformities of the party to be Drawn, together with a sweet dispose and couching of the Colours one within another, and this sitting will take up some four or five hours. At the third sitting you may finish the Face, this takes up some three hours time ; in which you perfect what was before imperfect and rough, in putting the deep and dark shadows in the Face, as in the Eyes, Eye-brows hair, and Ears, which things are the last of the Work, and not to be done till the Hair-curtain or the back-side of the Picture, as also the Drapery be wholly finished.
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Chap. V, How to Paint a FACE in Oyl-Colours.
[…] let the party you are to draw sit before you in the Posture he intends to be painted, about two yards distant from you.
Then with a piece of Chalk pointed, draw the proportion of the Face upon the Cloth. with the place of the Eyes, Nose, Mouth, Ears, Hair, and whatsoever the posture affordeth the Eye ; here is no curiosity in this, only see that you keep a good decorum ; if you miss a good deal, the Colours will bring all to rights ; but I suppose you know already whether the design will make a Face proportionable to the party’s. And so of that no more.
Your Design being drawn in Chalk, take one of your Swans-quill-pointed-Pencils, and some of your lightest Colour, and begin with the lightest parts in the Face, as the heightning of the Forehead, […].
Then lay your faint Greenish shadows in convenient places, and where you see cause to moderate harder shadows ; but you must have a care you put not Green shadows where Red are required.
Thus all your faint or light beginnings being put in, take one of your Goose-quill-pointed-Pencils, or one of your Ducks quill-fitched and begin at the Eyes to shadow with Lake, because you may easily overcome it if it should chance to be wrong : I do not mean you should go all over the Face with Lake, but trace out these parts of the Face therewith, as the Eyes, Nose, Mouth, Compass of the Ear, &c. […].
At your Second sitting (for this is enough at once) begin again with your clean Pencils of such bigness as the piece you are to work upon does require. Then the party sitting in the same position, and at the same distance as before, the light also being the same, Observe well the party, and see what defects you find in the Work at your first sitting, and amend them ; then heighten or deepen your Shadows according as you see occasion.
This done, take a Goose-quill Bristle and put in the Hair about the Face, and rub in the greater Hair with the greater Bristle, and heighten it up with your Goose-quill Pencil.
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Neem een aerdige sprong waer, at is een welkunstige, maer in schijn ongemaekte plaetsing
uwer beelden: op dat menze niet, by wijze van spreeken, al te gelijk (als in sommige Doelstukken) de hoofden kan afslaen
[BLANC J, 2006, p. 317] Observez un charmant contraste dans vos figures, c’est-à-dire un placement habile mais apparemment désinvolte, afin que l’on ne puisse pas, pour ainsi dire, leur trancher la tête d’un seul coup, (comme c’est le cas dans certains portraits collectifs).
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Der dritte Discours von der Mahlerey. Das IV. Capitel. Was bey Landschafften und bey Contrefaits besonders zu beobachten, p. 70
CONTREFAITS müssen solchergestalt gemahlet werden/ daß das Gesichte und die Hände das Hauptwerck machen. Nach diesem muß an die Kleidung Fleiß gewendet werden/ doch so/ daß sie von Betrachtung des Gesichts nicht abziehen. Was sonsten noch von Lüfften/ Baümen/ Gemächern/ und dergleichen dabey gemahlet wird/ muß nur ganz schlecht ausgemachet seyn/ und durchgehends dunckel gehalten werden. Die Kleidung sind am besten nach einer alt Römischen Art/ oder nur nach caprice, damit sie mit der Zeit nicht verdrießlich werden/ aber bey den Manns-Personen muß man die Paruquen behalten/ und dem Frauen-Zimmer Haar-Aufsätze zur Kopff Zierde geben. Die Stellung der Personen muß also seyn/ daß sie zwar ruhen und keine Action, doch auch etwas lebhafftes an sich haben/ als ob sie sich sonderlich wohin kehreten etwas anzusehen und dergleichen/ damit der Leib und das Gesichte samt den Armen nicht leichtlich allzusammen gerade vor sich austehen. Es finden sich Contrefaits die den jenigen allezeit anzuschauen scheinen/ der sie betrachtet. Dieses geschiehet wenn die abgemahlte Person den Mahler selbst unter dem Schildern allezeit angesehen hat.
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The History-Painter is obliged oftentimes to paint all these kinds of Subjects [ndr : visages, histoires, paysages, batailles, sujets grotesques, natures mortes, fleurs, fruits, bateaux, etc.], and the Face-Painter Most of ‘em ; but besides that they in such Cases are allow’d the Assistance of other Hands, the Inferior Subjects are in Comparison of their Figures as the Figures in a Landscape, there is no great Exactness required, or pretended to.
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There is some Degree of Merit in a Picture where Nature is Exactly copy’d, though in a Low Subject ; Such as Drolls, Countrey Wakes, Flowers, Landscapes, &c. and More in proportion as the Subject rises, or the End of the Picture is this Exact Representation. Herein the Dutch, and Flemish Masters have been Equal to the Italians, if not Superior to them in general. What gives the Italians, and Their Masters the Ancients the Preference, is, that they have not Servilely follow’d Common Nature, but Rais’d, and Improv’d, or at least have always made the Best Choice of it. This gives a Dignity to a Low Subject, and is the reason of the Esteem we have for the Landscapes of Salvator Rosa, Filippo Laura, Claude Lorrain, the Poussins ; the Fruit of the two Michelangelo’s, the Battaglia, and Campadoglio ; and This, when the Subject it self is Noble, is the Perfection of Painting : As in the best Portraits of Van-Dyck, Rubens, Titian, Rafaëlle, &c. and the Histories of the best Italian Masters ; chiefly those of Rafaëlle ; he is the great Model of Perfection !
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{Pirrichus.} PIRRICHUS was one that busied himself about little Things, and all mean and inferior Subjects, as of Herbs, Flowers, Beasts, Insects, Tradesmens Shops, and other such like, as have no Gust of any noble Idea, for which he was Surnam’d Rhyparographus.
{Serapion.} SERAPION, on the other hand, was for Picture of a Colosean Stature, such as their Shops and Stalls, were not big enough to contain ; his Excellencies were seen in Painting mighty Tents, Stages, Theaters and Pageants, but for a Face, or the Figure of a Man, or Woman, he durst never attempt to make an Essay. {Dionysius.} On the other side Dionysius was good for nothing else, and therefore was commonly call’d Anthropographus.
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[…] une teinte qui de près paroît separée & d’une certaine couleur, paroîtra d’une autre couleur dans sa distance, & se confondra dans la masse dont elle fait partie. Si vous voulez donc que votre ouvrage fasse un bon effet du lieu d’où il doit être vû, il faut que les couleurs & les lumieres en soient un peu exagerées ; mais savamment & avec une grande discretion. Voyez la maniere dont Titien, Rubens, Vandeik, & Rembrant en ont usé : car leur artifice est merveilleux.
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La fin des Portraits n’est pas comme beaucoup se l’imaginent de donner avec la ressemblance un air riant & agreable : C’est bien quelque chose, mais ce n’est pas assez. Il faut exprimer le veritable temperament des personnes que l’on représente, & à faire voir leur physionomie. Si la personne que vous peignez, par exemple, est naturellement triste, prenez-garde de luy donner de la gayeté, qui seroit toûjours quelque chose d’étranger sur son visage.
Si elle est enjoüée il faut faire paroistre cette belle humeur, par l’expression des parties où elle agit & où elle se montre. Si elle est grave et majestueuse, les ris trop sensibles rendent cette majesté fade & niaise : Enfin le Peintre qui a de l’esprit doit faire le discernement de toutes ces choses, & s’il sçait la physionomie il aura bien plus de facilité & reüssira mieux qu’un autre.
L’Histoire dit qu’Appelles faisoit ses Portraits si ressemblans, qu’un certain Physionomiste disoit en les voyant, le temps que devoit arriver la mort des personnes, à qui ils resembloient, ou en quel temps elle estoient arrivée, si ces personnes n’estoient plus au monde.
Cet Histoire est assez difficile à croire, puisque la Physionomie est une Science fort incertaine, & particulierement celle d’un portrait d’un mort ou d’un homme vivant. Car les portraits, quoy qu’ils soient bien ressemblans, ne sont pourtant que copies ausquelles on ne peut asseoir un jugement solide, puisqu’on n’en peut rien asseurer sur l’original. [...]
Ainsi la Physionomie n’est pas fort certaine, c’est pourquoy il ne s’y faut pas arrester. On dit d’ordinaire qu’en un beau corps, loge une belle ame mais cela n’est pas toujours veritable.
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[...]
TESTE, c’est la premiere & la plus noble partie du corps humain, & celle qui veut être touchée avec plus de soin : voici en quoi consiste sa beauté. Sa forme doit être presque ronde, le front ne doit être ni trop grand, ni trop petit, ni trop plat, ni trop relevé, mais s’arrondir doucement du côté des tempes, ensorte qu’il paroisse uni & sans tache. Les yeux doivent être grands, bien fendus, vifs & doux, placés à fleur de tête, couverts d’un sourcil noir, qui commençant auprès du nez, vienne à se courber doucement en forme d’un demi-cercle, jusqu’à l’angle extérieur de l’œil. Les jouës doivent avoir un embonpoint convenable, une fermeté délicate, de l’incarnat & de la blancheur, de la gayeté, de l’éclat & de la fraîcheur. Les oreilles, que les habiles Peintres ont coutume de laisser découvertes, doivent être petites, vermeilles, arrondies, avec ces tours & ces repris qui en font l’ornement. Le nez doit être un peu aquilin, & taillé de telle sorte que s’élevant un peu vers le milieu, il divise le visage en deux parties égales. Il faut que la bouche soit petite, les lévres vermeilles, délicates, & fermées, le menton bien arrondi, le cou blanc & poli , bien droit, & plutôt long que court, principalement dans les femmes. Félibien.
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THERE are many rare Paintings of his [ndr : Parrasios] mention’d by Pliny, […] Then his Piece of Archigallus, so admir’d by Tiberius afterwards, who […] preserv’d it in his own Bed-Chamber, with his boasted Portrait of Hercules, who, as Parrasius would persuade, vouchsafed himself to appear and sit to him while he drew him to the Life in his most exact Proportions and Features.
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{Een goet Konterfeyter behoort ten minsten een figuer wel te konnen teykenen.} VEele hebben zich 't na 't leeven schilderen van menschentronien onderwonden, en zijn ook veeltijts daer op zoo verlekkert geworden, dat zy de rest van de konst geheel versloft hebben: ja zoo schandich vervallen zijn, dat zy niet alleen niet een arm of been, maer zelf niet een gezonde schouder aen den hals van haere Konterfeytsels hebben kunnen vastmaken. 't Is wel waer, dat het aengezicht het voornaemste deel eens menschen is; maer dies te min is 't te verschoonen, onbequaem tot de rest te zijn;[...] Een goede trony te kunnen maken is wel prijsselijk, maer een welstandige figuer met een maer taemelijke trony te maken, is meer.
[BLANC J, 2006, p. 130] {Un bon portraitiste doit au moins savoir dessiner une figure}. Nombreux sont ceux qui cherchent à peindre sur le vif des visages d'hommes. Et souvent ils aiment tant faire cela qu'ils négligent totalement le reste de l'art, et qu'ils y échouent même si honteusement qu'ils sont incapables d'attacher un bras, une jambe et même une bonne épaule au cou de leurs portraits. Il est bien vrai que le visage est la partie la plus importante d'un homme. Mais cela n'excuse pas pour autant d'être incapable dans le reste. [....] Pouvoir faire un bon visage est bien louable. Mais savoir représenter une figure dans [ndr: une bonne position], même avec un visage passable est préférable.
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Wilmen de Schoonheyd van een Tronie in ’t bysonder afgeschetst hebben, men kanse niet onvoegsaam aanwijsen daar in te bestaan, dat men in ’t geheel, noch in het deel niet de minste afwijking daar in kan ontwaar werden. Want men houd voor seker, dat de algemeen wel gemaakte Tronien, niets in haar konnen hebben, ’t geen kenbaar mismaakt is. Het Schoone segt yemand, kan men licht kennen, en ligter met verwondering prijsen en beminnen, dan haren regel of Teyken-kundigen Trek uytvinden, om uyt tedrucken waar in Zy eygentlick bestaat; De Schoonheyd is dan de Schilder-konst een te rugh deysend Voorbeeld, dat al de Oeffenaars verplicht ten alder naasten op d’hielen te stappen.
[suggested translation, Marije Osnabrugge:] If one wants to have the Beauty of a face drawn in particular, one cannot appositely underline that one may not perceive even the smallest deformity in the whole nor in the parts. Because they believe it to be certain, that the generally well-conceived Faces cannot contain anything which is clearly deformed. Someone has said, that one can easily recognize the Beautiful, and more easily praise and love it with marvel, than find out her rule or drawing, to express of what She truly exists; Then Beauty is a returning Example in the Art of Painting, which all its practitioners are obliged to chase after.
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[...] gelijk dan ook de Genesers en Heel-Konstenaars wel een Getal van twaalf (dosijn-Werkers zijn immers Broddelaars?) Verscheyde Formen van Hoofden hebben aangewesen; die om datse meest alle van ’t algemeen Schoon en wel Geschapen afwijken, hier niet nodig zijn op te halen, dewijl de Schilder Konst de Mismaaktheyd geheel wel missen kan. Daar is in de Generale Klomp of Vorm van het Hoofd soo veel gelegen, dat een Konterfeytsel of Tronie na ’t Leven Geschilderd, niet wel ten uytersten kan gelijken, by aldien’er het Generaal van het geheele Hooft niet wel in waargenomen is, alswe in onse Teykenkunde[ndr: reference to his own work] breeder hebben geleerd.
[suggested translation, Marije Osnabrugge:] …like the Physicians and Surgeons by the dozens (since mass-producers are botchers?) have pointed out different Shapes of Heads; which – as they most of all diverge from the generally Beautiful and Well-made – do not need to be repeated here, while the Art of Painting can do without all Deformity. There are so many elements in the common Lump or Form of the Head, that a Portrait or Face that is Painted after Life, cannot even resemble it a bit, if the General [characteristics] of the whole Head have not been observed in it, as we have elaborately taught in our Teykenkunde [ndr: reference to his own book].
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Wanneer nu een vast Teykenaar de schets deser Tronie-Geslagten eenmaal op sekere wijse sijn geheugenis heeft ingedrukt; {Hoemen sig moet bereyden om Tronien of Konterfeytsels by inbeelding te maken, dat is, uyt de Geest na ’t leven te Schilderen.} En hy vind gelegentheyd om ymand dien hy maar eens gesien heeft, te verbeelden, dat is te Konterfeyten, soo moet hy door een kragtige Inbeelding, alles dat hem van den begeerderden Mensch sijn Swemingh en opsigt, in sijn Gedagten speeld, wel Erinneren, en Levendig te voren brengen; En dat tot aan het Sweemsel van d’een of d’ander Tronie, of Model over brengen; En socken in welke soort of Model, d’algemeene Schets meest met sijn Gedagten over een stemd, en merkelijk gestijfd en geholpen, of tot de gelijkenis van sijn denk-Beeld gebragt werd. Dan moetmen tot de bysondere trek des Voor-Hoofds, Neus en Mond, en Kin overslag maken, en letten in wat Trap van Sweming sijn beschoude Voor-beelden met die van de ingebeelde Sweming de meeste gelijkenis hebben. In welk doen met sekerlijk sal ontwaar werden, datmen de middel in de Hand heeft, om dat volgens een sekeren Regel te doen. Van den Italiaanschen Schilder D. Girlandaio werd aangetekend, dat hy de Tronie-kunde soo vast had, dat hy in ’t Konterfeyten, by Inbeelding noyt en miste een kenbare gelijkenis aan te treffen. In welk doen ook eene Francisco Mossoli hem een Konst-genood verstrekte. Andere Geesten hebben sulx op ’t berigt van andere konnen doen: Sulx datse Konterfeytsels en Tafereelen maakten, van Luyden die al een wijle gestorven waren; en diese noyt met Oogen aanschouwd hadden.
[suggested translation, Marije Osnabrugge:] Now when a steady Draughtsman has planted the illustration of these Facial Categories in some way in his memory; (How one should prepare oneself to paint Faces or Portraits after his imagination, that is, from the Mind after Life.} And he will find the opportunity to depict, that is to portray, someone who he has only seen once, as such he has to remember and reproduce in a lively manner, all that comes to his mind about the Expression and Features of the proposed Man, by means of a powerful Imagination; And deliver this to the Expression of some or other Face, or Model; And determine which type or Model of the general illustration coincides best with his Thought, rather stylized and forced, or with the likeness of his mental Image. Then one has to move to the specific feature of the forehead, Nose or Mouth and Chin, and pay attention to which degree of expression the Examples that he has seen have a resemblance with that of the imagined Expression. By doing this one will certainly become aware, that one possesses a means to do this according to a certain Rule. It is written about the Italian Painter Domenico Ghirlandaio that he had mastered the Physiognomy so well, that through Imagination he never missed to notice a clear resemblance, while making a Portrait. In which a certain Francesco Mazzoli [ndr: Parmigianino] also was a fellow craftsman. Other Minds have been able to do it based on the description of others: Such that they made Portraits and Scenes of People who had long been deceased; and whom they had never seen with their own Eyes.
technical note: There is a mistake in the pdf, these are pages 230 and 223 of the pdf. [MO]
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Om dit voor te komen, raad ik een Conterfeiter, dat hy voor al eerst de tronie wel doe gelyken, en die schildere tot dat den eigenaar te vrede zynde, hy met het overige na zynen zin, genoegen en oordeel zonder schroom moge omspringen, en daar door eere en lof behaalen; vermits het leven zelf, in zodanig een gewaad gekleed, niet meerder kan veranderen.
Noch acht ik het wel der moeite waard, dat een Schilder, zo veel hem mogelyk is, den aart en manieren der geenen, die zich willen laaten schilderen, als mede waar zy hun meeste vermaak en vergenoeging in scheppen, zoeke te kennen en te ontdekken [...] Die geenen, welke hun discours dusdanig niet weeten te maatigen, zullen daarom veel langer over een tronie bezig zyn eer zy de gelykenis daar in konnen brengen: ja de menschen zullen drie à vier maal zitten, en ieder reis met een byzonder wezen: en al kwamen zy tien maal, noch geloof ik, dat hy daar wat aan te doen zou vinden.
[D'après DE LAIRESSE, 1787, vol. 2, p. 139:] Je conseille donc au peintre [ndr. dans le portrait] de commencer par faire bien ressembler la tête, de manière qu’on ne puisse s’y méprendre, & d’en agit après avec les draperies & les accessoires comme il le jugera le plus convenable pour faire honneur à son talent ; car la nature ne peut plus alors changer, sous quel costume qu’on la représente. Il faut aussi que le peintre tâche de connoître, autant qu’il est possible, le caractère & le tempérament de la personne qu’il doit mettre sur la toile. [….] Les artistes qui ne possèdent pas ce talent, auront beaucoup plus de peine à parvenir à la ressemblance, qu’il leur sera même souvent impossible d’attraper jamais.
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Door de bevalligheid verstaa ik de schikking in 't algemeen wanneer een tronie met voordeel is gedraaid, min of meer na het licht, opwaarts of nederwaarts, om welstandige schaduwen te doen voortkoomen […]
[D'après DE LAIRESSE 1787, vol.2, p.145-146:] Par grace, j’entends ici une avantageuse disposition de l’ensemble c’est-à-dire que la tête doit être plus ou moins tournée vers le jour, & plus ou moins jetée en arrière ou penchée en avant ; afin d’obtenir des ombres favorables & d’heureux accidents de lumière […]
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{LI. Le Portrait.}
*Pour ce qui est des Portraits, il faut faire precisement ce que la Nature vous montre, travaillant en mesme temps aux Parties qui se ressemblent, comme sont les Yeux, les Joües, les Lévres & les Narines, en sorte que vous touchiez à l'une si-tost que vous aurez donné un coup de Pinceau à l'autre, de peur que le temps & l'interruption ne vous fasse perdre l'idée d'une Partie, que la Nature a produite pour ressembler à l'autre ; & imitant ainsi trait pour trait toutes les Parties avec une juste & harmonieuse composition de Clair-Obscur & de Couleurs, & donnant à vostre Portrait le brillant que la facilité & la vigueur du Pinceau font voir, pour lors il paroistra tout plein de vie.
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Appelles avoit donc plus de soin d’observer le Vrai dans ses portraits, que de les embellir en les altérant.
En effet le Vrai a tant de charmes en cette occasion, qu’on le doit toujours préferer au secours d’une beauté étrangere. Car sans le Vrai les portraits ne peuvent conserver qu’une idée vague & confuse de nos amis, & non pas un véritable caractere de leur personne.