BASSANO, les ( XVIe siècle )

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Famille d'artistes: - Bassano, Francesco, I : peintre, v. 1475-1539 ; - Bassano, Francesco, II : peintre, 1549-1592 ; - Bassano, Gerolamo : peintre, 1566-1621 ; - Bassano, Giambattista : peintre, 1553-1613 ; - Bassano, Jacopo : peintre, v. 1510-1592 ; - Bassano, Leandro: peintre, 1557-1622

Quotation

{Process mit den Nacht Stucken/ bey Feuer und Liecht} Wann man eine Historie bey Nacht vorstellen will/ so mache man ein großes hell-brennendes Feuer/ dessen Schein weit um sich leuchte/ und sehe von denen umstehenden Sachen ab/ wie sie natürlich von der Feuerfarbe/ je näher je röhter/ participiren und sich gestalten. {Farbe des Feuers.} Dann das Feuer ist ganz rötlich/ als von Liecht-BleyGelb/ Weiß und Mennig gemischet: und also müßen auch die Dinge/ die dasselbe beleuchtet/ entbildet werden. Je weiter aber die Sachen von dem Feuer sich entfernen/ je mehr müßen sie von dessen Schein/ und nach und nach sich in schwarz- und finsterer Nacht-Farbe verlieren.
{Wie den Nacht-Figuren/ die Farbe} Die Figuren/ so vor dem Feuer stehen/ sollen dunkel und schwarz aus dessen Liechte herfür spielen: weil sie vom Dunkel der Nacht/ und nicht vom Feuer/ ihren Ursprung bekommen. Die Bilder aber/ so zur Seiten stehen/ sollen halb dunkel und halb feurig oder rötlich seyn. Welche aber von dem Feuer gesehen werden/ die müßen ganz rötlich/von der Flammen reflexion oder Gegenspielung/ auf einem braunen dunklen Feld/ erleuchtet stehen.
{und action oder Gebärden/ zu geben}. Was aber ihre [ndr.der Figuren] actiones, Gestalt und Stellung betrifft/ so können die/ so in der Nähe beym Feuer sind/ also vorgestellet werden/ daß sie die Mäntel vorschlagen/ die Hände vor das Angesicht halten/ oder solche abwenden/ als wann sie die Hitze des Feuers vermeiden wolten. Die aber in der Ferne stehen/ können ihre Augen mit den Händen reiben/ als ob ihnen der Rauch oder Flammen-Schein überlästig wäre. Andere mehr Stellungen/ wird dem vernünftigen Mahler die Natur und das Leben an die hand geben.

Quotation

La Peinture a d’autres gayetez permises, & des divertissemens innocens. Il ne peut rien tomber de si bigearre, ny de si ridicule dans l’imagination, que ses grotesques ne representent, & cette sorte de figures qui furent nommez Grylles, depuis qu’Antiphile eut habillé dans un tableau le fils de Xenophon, ou quelqu’autre qui portoit comme luy le nom de Grylle, avec des accoustremens qui faisoient rire de leur extravagance. D’autres se sont pleus, & s’amusent encore tous les jours à charger leur toile de cuisines, remplies, outre la batterie, de toute sorte de viandes. L’on y void des Asnes chargez d’herbages, & mille autres galanteries de basse estoffe, qui acquirent le surnom de Rhyparographe à un ancien du tout addonné à cela. C’est ainsi que les Muses sont icy differentes comme par tout ailleurs, je veux dire les inclinations, qui font que les uns réüscissent à une chose, & les autres à une autre. Le grand talent du Bassan estoit dans la representation naïve des animaux. Le genie d’Antoine Tempesta le portoit à d’escrire parfaictement du pinceau des combats sanglans, & des batailles rangées. Ceux des pays bas, qui contestent avec les Lombards de la beauté du colorit, ne peignent rien si volontiers que des mers couroucées, & des vaisseaux menacez du nauffrage. Bref le naturel est si puissant, que je lisois il n’y a gueres dans une relation des Hurons Sagard. c. 7., qu’encore qu’ils n’ayent ny l’art de la peinture, ny les instrumens propres à l’exercer tels que nous les avons, ils ne laissent pas de rencontrer admirablement en des figures qu’ils font à leur mode, en se laissant aller à la force de leur imagination.

Quotation

 [...] Il faut donc, poursuivit-elle [Princesse des cabalistes], s’étudier à la recherche d’une belle Manière de peindre, vague, hardie, & sans contrainte, d’un dessein tendre & coulant, mais libre & de grande maniere, sans s’attacher avec scrupule à cent choses, qui gâtent la majesté d’un ouvrage. Prenez pour exemplaires les ouvrages de l’illustre & fameux Michelange, le Coriphée des Peintres Anciens & Modernes, d’un Titien, d’un Tintoret, d’un Georgion, d’un Paul Veronese, du Guide, des Bassans, de S. Martin, de Rubens, de Vandick, & tant d’autres que mes maximes ont rendus celebres, & ausquels la science qu’ils ont acquise dans mon Ecole, a donné une réputation glorieuse & immortelle, malgré la jalousie & le caprice de quelques novateurs, qui sous pretexte du rétablissement de la Peinture, tâchent en vain d’élever sur le debris de l’estime qu’on a toûjours euë pour ces grands Peintres, une fausse renommée à leurs sectateurs, & faisans croire aux simples, qu’ils rendent un bon office à ce bel Art, le ruinent entierement, dégoûtans par les embarras & les difficultés dont ils l’ont obscurci, ceux qui avoient dessein de s’y perfectionner.

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{Process mit den Nacht Stucken/ bey Feuer und Liecht} Wann man eine Historie bey Nacht vorstellen will/ so mache man ein großes hell-brennendes Feuer/ dessen Schein weit um sich leuchte/ und sehe von denen umstehenden Sachen ab/ wie sie natürlich von der Feuerfarbe/ je näher je röhter/ participiren und sich gestalten. {Farbe des Feuers.} Dann das Feuer ist ganz rötlich/ als von Liecht-BleyGelb/ Weiß und Mennig gemischet: und also müßen auch die Dinge/ die dasselbe beleuchtet/ entbildet werden. Je weiter aber die Sachen von dem Feuer sich entfernen/ je mehr müßen sie von dessen Schein/ und nach und nach sich in schwarz- und finsterer Nacht-Farbe verlieren.
{Wie den Nacht-Figuren/ die Farbe} Die Figuren/ so vor dem Feuer stehen/ sollen dunkel und schwarz aus dessen Liechte herfür spielen: weil sie vom Dunkel der Nacht/ und nicht vom Feuer/ ihren Ursprung bekommen. Die Bilder aber/ so zur Seiten stehen/ sollen halb dunkel und halb feurig oder rötlich seyn. Welche aber von dem Feuer gesehen werden/ die müßen ganz rötlich/von der Flammen reflexion oder Gegenspielung/ auf einem braunen dunklen Feld/ erleuchtet stehen.
{und action oder Gebärden/ zu geben}. Was aber ihre [ndr.der Figuren] actiones, Gestalt und Stellung betrifft/ so können die/ so in der Nähe beym Feuer sind/ also vorgestellet werden/ daß sie die Mäntel vorschlagen/ die Hände vor das Angesicht halten/ oder solche abwenden/ als wann sie die Hitze des Feuers vermeiden wolten. Die aber in der Ferne stehen/ können ihre Augen mit den Händen reiben/ als ob ihnen der Rauch oder Flammen-Schein überlästig wäre. Andere mehr Stellungen/ wird dem vernünftigen Mahler die Natur und das Leben an die hand geben.

Quotation

[....] La Place estoit ornée tout au tour de Statuës, que les Cabalistes avoient fait ériger à leurs Princes, entre lesquelles celle de Michelange occupoit le premier lieu, accompagné de celles du Titien, du Georgion, de Paul Veronese, du Tintoret, des Bassans, du Correge, du Guide, de Rubens, Vandick, Zuccaro, Lanfranc, Joseph Pin, Maistre Rousse, Saint Martin, Ribera, Pietre Teste, Freminet, Tempeste, Blœmaret, P. ….. V ….. B. …. V. … &c toutes posées sur leurs piedestaux, avec chacune une Inscription à leur loüange.
On ne voyait là ny les Apelles, ny les Timanthes, ny les Raphaëls, ny les Poussins, ny les Leonards de Vincy, ny les Jules Romains, ny les autres de ce merite, dont on ne se doit pas étonner, veu qu’ayans tous esté les Antagonistes de ces faux Peintres, les Cabalistes n’avoient garde de leur donner place parmi ceux dont ils ont méprisé les ouvrages & les maximes.

Quotation

Ceux des pays bas, qui contestent avec les Lombards de la beauté du colorit, ne peignent rien si volontiers que des mers couroucées, & des vaisseaux menacez du nauffrage.

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[...] le Peintre devoit tellement assujettir toutes les parties qui entrent en la composition de son Tableau, qu'elles concourrent ensemble à former une juste idée du sujet, en sorte qu'elles puissent inspirer dans l'esprit des regardans des émotions convenables à cette idée, & que si il se rencontroit dans la narration de l'Histoire même, quelque circonstance qui y fut contraire, on la devoit supprimer ou si fort negliger quelle n'y pût faire aucune interruption, qu'on peut neanmoins prendre une discrette liberté de choisir des incidens favorables, ou quelque allegorie qui convienne au sujet pour la varieté du Contraste, mais que l'on doit éviter de faire paroître ensemble des choses incompatibles ; par exemple la verité des choses Saintes avec les Prophanes, ou paroître ensemble des personnes qui n'ont été qu'en des tems fort éloignés l'un de l'autre.

Quotation

[...] le Peintre devoit tellement assujettir toutes les parties qui entrent en la composition de son Tableau, qu'elles concourrent ensemble à former une juste idée du sujet, en sorte qu'elles puissent inspirer dans l'esprit des regardans des émotions convenables à cette idée, & que si il se rencontroit dans la narration de l'Histoire même, quelque circonstance qui y fut contraire, on la devoit supprimer ou si fort negliger quelle n'y pût faire aucune interruption, qu'on peut neanmoins prendre une discrette liberté de choisir des incidens favorables, ou quelque allegorie qui convienne au sujet pour la varieté du Contraste, mais que l'on doit éviter de faire paroître ensemble des choses incompatibles ; [...] le devoir du Peintre est de s'étudier soigneusement à rechercher tout ce qui est essentiel au sujet, & bien examiner ce que les bons Autheurs en ont écrit, & ce qui peu mieux faire paroître le Heros, afin d'en bien exprimer l'image & l'idée, & par ce moyen éviter le défaut que l'on voyoit en beaucoup de Tableaux, méprisés à cet égard, quoi que d'ailleurs très-beaux, comme par exemple en un Tableau du Bassant, où est representé le retour de l'Enfant prodigue en la maison de son Pere, dont les figures principales du sujet sont fort petites, éloignées dans le derriere du Tableau, [...]. En un autre du Breugle en la representation de l'une des plus importantes actions de la Magdeleine, où sont reculées dans le lointain les figures principales pour faire paroître sur le devant du Tableau diverses personnes indifferentes au sujet, [...] Que l'on void même en des representations de la Nativité de Nôtre Sauveur, où l'on met en des places les plus apparentes, un Boeuf & un Ane, qui sont des choses indecentes & profanes, [...] qu'ainsi la representation de ces animaux n'étoit nullement de l'essence du sujet & qu'ils ne conviennent point à l'idée que cette histoire doit inspirer dans l'esprit de ceux qui la contemplent.

Quotation

De là ma curiosité me fist approcher d’une autre troupe, que je vis attentive à considérer de fort prés quelques Tableaux du Bassan, que les uns vouloient estre originaux, les autres copies seulement ; sur quoy je croy qu’ils en fussent venus aux mains, si un grand Seigneur chef de cette troupe ne les eust accordés ; car en regardant ces Tableaux par derriere, & disant qu’il les croyoit originaux, parce qu’ils estoient peints sur de la toile d’Italie, il termina tout le different.

Quotation

Friend,
            When a Painter has acquired any Excellency in
Desinging, readily and strongly ; What has he to do next ?
                        Traveller,
            That is not half his Work, for then he must begin to mannage his
Colours, it being particularly by them, that he is to express the greatness of his Art. ’Tis they that give, as it were, Life and Soul to all that he does ; without them, his Lines will be but Lines that are flat, and without a Body, but the addition of Colours makes that appear round ; and as it were out of the Picture, which else would be plain and dull. ’Tis they that must deceive the Eye, to the degree, to make Flesh appear warm and soft, and to give an Air of Life, so as his Picture may seem almost to Breath and Move.
                        Friend,
            Did ever any Painter arrive to that Perfection you mention ?
                        Traveller,
            Yes, several, both of the
Antient and Modern Painters. Zeuxis Painted Grapes, so that the Birds flew at them to eat them. Apelles drew Horses to such a likeness, that upon setting them before live Horses, the Live ones Neighed, and began to kick at them, as being of their own kind. And amongst the Modern Painters, Hannibal Carache, relates to himself, That going to see Bassano at Venice, he went to take a Book off a Shelf, and found it to be the Picture of one, so lively done, that he who was a Great Painter, was deceived by it. The Flesh of Raphael’s Pictures are so Natural, that this seems to be Alive. And so do Titians Pictures, who was the Greatest Master for Colouring that ever was, having attained to imitate Humane Bodies in all the softness of Flesh, and beauty of Skin and Complexion.

Quotation

 [...] Il faut donc, poursuivit-elle [Princesse des cabalistes], s’étudier à la recherche d’une belle Manière de peindre, vague, hardie, & sans contrainte, d’un dessein tendre & coulant, mais libre & de grande maniere, sans s’attacher avec scrupule à cent choses, qui gâtent la majesté d’un ouvrage. Prenez pour exemplaires les ouvrages de l’illustre & fameux Michelange, le Coriphée des Peintres Anciens & Modernes, d’un Titien, d’un Tintoret, d’un Georgion, d’un Paul Veronese, du Guide, des Bassans, de S. Martin, de Rubens, de Vandick, & tant d’autres que mes maximes ont rendus celebres, & ausquels la science qu’ils ont acquise dans mon Ecole, a donné une réputation glorieuse & immortelle, malgré la jalousie & le caprice de quelques novateurs, qui sous pretexte du rétablissement de la Peinture, tâchent en vain d’élever sur le debris de l’estime qu’on a toûjours euë pour ces grands Peintres, une fausse renommée à leurs sectateurs, & faisans croire aux simples, qu’ils rendent un bon office à ce bel Art, le ruinent entierement, dégoûtans par les embarras & les difficultés dont ils l’ont obscurci, ceux qui avoient dessein de s’y perfectionner.

Quotation

Zy word van de natuur verkozen, en is van de bevalligheeden altyt geoeffent, om de waereld uitmuntende mannen te leeveren, voornamentlyk in deze Edele Konst, die zo veel Weetenschappen in zich behelst: Ja ik derf zeggen, dat ‘er geen Konst of Weetenschap in de waereld hoorde te zijn, of een volmaakt Schilder, dienden ‘er eenige kennis van te hebben. De Natuur verschaft aan de vaardige geesten, meer voordeel, dan de Leer-oeffening, aan d’anderen. Vind men niet meer voorbeelden van Doorluchtige Meesters in deze Konst, die op den hoogsten top geklommen zyn geweest, welke vrolijk en vol snakeryen waaren: dan van de geenen, die een zwaarmoedigen aart hadden? Raphael, Polidoor da Caravaggio, Leonard da Vinci, Peryndel Vaga, Parmezan, Primaticcio, Pietro de Corton, Tintoret, Giorgon, Lodewyk en Annibal Carats, Albaan, Bassan, Lanfranc, en meer andere; zyn die niet alle vrolijk en vaardig van geest geweest?

Quotation

[...] le Peintre devoit tellement assujettir toutes les parties qui entrent en la composition de son Tableau, qu'elles concourrent ensemble à former une juste idée du sujet, en sorte qu'elles puissent inspirer dans l'esprit des regardans des émotions convenables à cette idée, & que si il se rencontroit dans la narration de l'Histoire même, quelque circonstance qui y fut contraire, on la devoit supprimer ou si fort negliger quelle n'y pût faire aucune interruption, qu'on peut neanmoins prendre une discrette liberté de choisir des incidens favorables, ou quelque allegorie qui convienne au sujet pour la varieté du Contraste, mais que l'on doit éviter de faire paroître ensemble des choses incompatibles ; par exemple la verité des choses Saintes avec les Prophanes, ou paroître ensemble des personnes qui n'ont été qu'en des tems fort éloignés l'un de l'autre.

Quotation

Het is myn vast gevoelen dat de Oeffening der plooijen niet volkomen geleerd kan worden, zonder de Leeman te gebruiken; Want wat baat het dat men zich uitmergeld met kleêren uit de Geest te Teikenen als wy ’t leeven voor ons kunnen hebben, zonder welke het onmogelyk is de natuur der Stoffe te doorgronden: daar zich, in tegendeel, veele niet anders oeffenen dan naar de Statuaas en fraaiste printen der beroemste meesters, welke hier in uitgemunt hebben: als Raphaël, Barotius, Guido, Albaan, Pousyn &c; denkende uit dezelfde reeds een gebaande weg te hebben gevonden, om tot genoegzame volkomentheid te geraken, en hun oogmerk te bereiken. Daar men nochtans weet, dat Raphaël voornaamentlyk, die gelegentheid niet gehad hebbende, echter in zyn tyd, de fraayste dingen voor den dag gekomen zyn. Nu zoude men mogen vragen, waarom eenige andere vermaarde Meesters, als Titiaan, Tintoret, Paulo Veronees, Julio Romano, Michel Angelo, Dominiquin, Bassan &c, zo goed daar in niet geoordeeld werden? de reeden is deeze, dat Raphaël het leeven gebruikt heeft, wel te verstaan een Leeman, waar door hy de natuur en eigenschap der Stoffe grondig heeft leeren onderzoeken: alhoewel men hem nogtans zou kunnen beschuldigen dat hy zyn beelden de meesten tyd met eenderly Stoffe kleeden, in voorvallen, daar de verandering genoegzaam verschillende kon geweest hebben. Evenwel moet men bekennen dat ‘er voor, noch naderhand, geen zo ervaren en Konstryk in dezelve geweest is, dan een alleen, te weten Nikolas Poussyn; echter is dit geen wonder; dewyl hy het Natuurlyke leeven onderzocht en gebruikten gelyk hem bewust was dat Raphaël gedaan had, en niet gelyk anderen die alleen zyn werk navolgden: daarom zyn zy ook slegter geweest, hebben minder kennis gehad, en meenigmaal niet van de natuur der stoffe of plooijen geweeten.

Quotation

[...] en la Peinture l'on doit comprendre tout d'un coup l'idée du sujet, qu'ainsi un Peintre se doit restreindre à ces trois unités, à sçavoir ce qui arrive en un seul tems ; ce que la vüë peut découvrir d'une seule oeillade ; & ce qui se peut representer dans l'espace d'un Tableau, où l'idée de l'expression se doit rassembler à l'endroit du Heros du sujet comme la Perspective assujettit tout à un seul point ; que le devoir du Peintre est de s'étudier soigneusement à rechercher tout ce qui est essentiel au sujet, & bien examiner ce que les bons Autheurs en ont écrit, & ce qui peu mieux faire paroître le Heros, afin d'en bien exprimer l'image & l'idée, & par ce moyen éviter le défaut que l'on voyoit en beaucoup de Tableaux, méprisés à cet égard, quoi que d'ailleurs très-beaux, comme par exemple en un Tableau du Bassant, où est representé le retour de l'Enfant prodigue en la maison de son Pere, dont les figures principales du sujet sont fort petites, éloignées dans le derriere du Tableau, [...].

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Friend,
            When a Painter has acquired any Excellency in
Desinging, readily and strongly ; What has he to do next ?
                        Traveller,
            That is not half his Work, for then he must begin to mannage his
Colours, it being particularly by them, that he is to express the greatness of his Art. ’Tis they that give, as it were, Life and Soul to all that he does ; without them, his Lines will be but Lines that are flat, and without a Body, but the addition of Colours makes that appear round ; and as it were out of the Picture, which else would be plain and dull. ’Tis they that must deceive the Eye, to the degree, to make Flesh appear warm and soft, and to give an Air of Life, so as his Picture may seem almost to Breath and Move.
                        Friend,
            Did ever any Painter arrive to that Perfection you mention ?
                        Traveller,
            Yes, several, both of the
Antient and Modern Painters. Zeuxis Painted Grapes, so that the Birds flew at them to eat them. Apelles drew Horses to such a likeness, that upon setting them before live Horses, the Live ones Neighed, and began to kick at them, as being of their own kind. And amongst the Modern Painters, Hannibal Carache, relates to himself, That going to see Bassano at Venice, he went to take a Book off a Shelf, and found it to be the Picture of one, so lively done, that he who was a Great Painter, was deceived by it. The Flesh of Raphael’s Pictures are so Natural, that this seems to be Alive. And so do Titians Pictures, who was the Greatest Master for Colouring that ever was, having attained to imitate Humane Bodies in all the softness of Flesh, and beauty of Skin and Complexion.

Quotation

{Process mit den Nacht Stucken/ bey Feuer und Liecht} Wann man eine Historie bey Nacht vorstellen will/ so mache man ein großes hell-brennendes Feuer/ dessen Schein weit um sich leuchte/ und sehe von denen umstehenden Sachen ab/ wie sie natürlich von der Feuerfarbe/ je näher je röhter/ participiren und sich gestalten. {Farbe des Feuers.} Dann das Feuer ist ganz rötlich/ als von Liecht-BleyGelb/ Weiß und Mennig gemischet: und also müßen auch die Dinge/ die dasselbe beleuchtet/ entbildet werden. Je weiter aber die Sachen von dem Feuer sich entfernen/ je mehr müßen sie von dessen Schein/ und nach und nach sich in schwarz- und finsterer Nacht-Farbe verlieren.
{Wie den Nacht-Figuren/ die Farbe} Die Figuren/ so vor dem Feuer stehen/ sollen dunkel und schwarz aus dessen Liechte herfür spielen: weil sie vom Dunkel der Nacht/ und nicht vom Feuer/ ihren Ursprung bekommen. Die Bilder aber/ so zur Seiten stehen/ sollen halb dunkel und halb feurig oder rötlich seyn. Welche aber von dem Feuer gesehen werden/ die müßen ganz rötlich/von der Flammen reflexion oder Gegenspielung/ auf einem braunen dunklen Feld/ erleuchtet stehen.
{und action oder Gebärden/ zu geben}. Was aber ihre [ndr.der Figuren] actiones, Gestalt und Stellung betrifft/ so können die/ so in der Nähe beym Feuer sind/ also vorgestellet werden/ daß sie die Mäntel vorschlagen/ die Hände vor das Angesicht halten/ oder solche abwenden/ als wann sie die Hitze des Feuers vermeiden wolten. Die aber in der Ferne stehen/ können ihre Augen mit den Händen reiben/ als ob ihnen der Rauch oder Flammen-Schein überlästig wäre. Andere mehr Stellungen/ wird dem vernünftigen Mahler die Natur und das Leben an die hand geben.

Quotation

{Process mit den Nacht Stucken/ bey Feuer und Liecht} Wann man eine Historie bey Nacht vorstellen will/ so mache man ein großes hell-brennendes Feuer/ dessen Schein weit um sich leuchte/ und sehe von denen umstehenden Sachen ab/ wie sie natürlich von der Feuerfarbe/ je näher je röhter/ participiren und sich gestalten. {Farbe des Feuers.} Dann das Feuer ist ganz rötlich/ als von Liecht-BleyGelb/ Weiß und Mennig gemischet: und also müßen auch die Dinge/ die dasselbe beleuchtet/ entbildet werden. Je weiter aber die Sachen von dem Feuer sich entfernen/ je mehr müßen sie von dessen Schein/ und nach und nach sich in schwarz- und finsterer Nacht-Farbe verlieren.
{Wie den Nacht-Figuren/ die Farbe} Die Figuren/ so vor dem Feuer stehen/ sollen dunkel und schwarz aus dessen Liechte herfür spielen: weil sie vom Dunkel der Nacht/ und nicht vom Feuer/ ihren Ursprung bekommen. Die Bilder aber/ so zur Seiten stehen/ sollen halb dunkel und halb feurig oder rötlich seyn. Welche aber von dem Feuer gesehen werden/ die müßen ganz rötlich/von der Flammen reflexion oder Gegenspielung/ auf einem braunen dunklen Feld/ erleuchtet stehen.
{und action oder Gebärden/ zu geben}. Was aber ihre [ndr.der Figuren] actiones, Gestalt und Stellung betrifft/ so können die/ so in der Nähe beym Feuer sind/ also vorgestellet werden/ daß sie die Mäntel vorschlagen/ die Hände vor das Angesicht halten/ oder solche abwenden/ als wann sie die Hitze des Feuers vermeiden wolten. Die aber in der Ferne stehen/ können ihre Augen mit den Händen reiben/ als ob ihnen der Rauch oder Flammen-Schein überlästig wäre. Andere mehr Stellungen/ wird dem vernünftigen Mahler die Natur und das Leben an die hand geben.

Quotation

C’est ainsi que les Muses sont icy differentes comme par tout ailleurs, je veux dire les inclinations, qui font que les uns réüscissent à une chose, & les autres à une autre. Le grand talent du Bassan estoit dans la representation naïve des animaux. Le genie d’Antoine Tempesta le portoit à d’escrire parfaictement du pinceau des combats sanglans, & des batailles rangées. Ceux des pays bas, qui contestent avec les Lombards de la beauté du colorit, ne peignent rien si volontiers que des mers couroucées, & des vaisseaux menacez du nauffrage.

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CXXXIII.
N’employez à aucune de ces choses [ndr : les fruits, les poissons, les reptiles, les oiseaux, les animaux, les figures et les fleurs] du Blanc de Plomb, il n’est propre qu’en Huile, & il noircit comme de l’Ancre, n’estant détrempé qu’à la Gomme, partïculierement si vous mettez vostre ouvrage dans un lieu humide ou avec des Parfuns, & la Ceruse de Venise est aussi fine, & d’un aussi grand blanc. De celuy-là, n’en épargnez pas l’usage, sur tout en ébauchant, & faites-en entrer dans tous vos meslanges, afin de leur donner un certain Corps qui empaste vostre ouvrage, & qui le fasse paroistre doux & moileux.

Le goust des Peintres est neanmoins different en ce point, les uns en employent un peu, d’autres point du tout ; mais la maniere de ceux-cy est maigre & seiche, les autres en mettent beaucoup, & c’est sans contredi la meilleure Methode & la plus usitée parmy les habiles Gens ; car outre qu’elle est prompte, c’est que l’on peut en s’en servant (ce qui seroit quasi impossible autrement) copier toutes sortes de Tableaux, nonobstant le sentiment contraire de quelques-uns, qui disent qu’en mignature l’on ne peut donner la Force & toutes les differentes Teintes qu’on void dans les Pieces en Huile, ce qui n’est pas vray, du moins pour les bons Peintres, & les effets le prouvent assez ; car il se void des Figures, des Païsages, des Portraits, & toute autre chose en mignature, touchez d’une aussi grande maniere, aussi vraye & aussi noble, quoy que plus mignonne & delicate qu’en huile.

Je sçay pourtant que cette Peinture a ses avantages, quand ce ne seroit que celuy de rendre plus d’ouvrage, & de consommer moins de temps, elle se deffend mieux aussi contre ses injures, & il faut encore luy ceder le droit d’Ainesse & la gloire de l’Antiquité.
Mais aussi la Mignature a les siens, & sans repeter ceux que j’ay déja montrez, elle est plus propre & plus commode, l’on porte aisément tout son Attirail dans sa poche, vous travaillez par tout quand il vous plaist, sans tant de preparatifs, vous pouvez la quitter & la reprendre quand & autant de fois que vous voulez, ce qui ne se fait pas à la premiere, où l’on ne doit guere travailler à sec.
Mais remarquez qu’il est de l’une & de l’autre, comme de la Comedie, dans laquelle la plus grande ou la moindre perfection des Acteurs ne consiste pas à faire les hauts ou les bas Rolles, mais à faire extremement bien ceux qu’ils font, car si celuy qui aura le dernier personnage, s’en acquitte mieux qu’un autre de celuy de Heraut, il meritera sans doute plus d’approbation & de loüange.
C’est la mesme chose dans l’Art de Peindre, son excellence n’est pas attachée à la Noblesse d’un sujet ; mais à la maniere dont on le traite, avez-vous talent pour celuy-cy, ne vous jettez pas inconsiderément dans celuy-là, & si vous avez receu du Ciel quelque étincelle de ce beau Feu, connoissez pourquoy il vous est donné, & faites-vous-y un chemin facile ; les uns prendront bien les differens airs du Teste, les autres réussiront mieux en Païsages, ceux-cy travaillent en petit, qui ne le pourroient faire en grand, ceux-là sont bons Coloristes, & ne possedent pas le Dessein, d’autres enfin n’ont du Genie que pour les Fleurs : Et les Bassans mémes, se sont acquis un nom par les Animaux, qu’ils ont touchez de tres-bonne maniere, & mieux que toute autre chose.
C’est pour dire que chacun se doit contenter de sa Verve, sans vouloir se revétir du talent d’autruy, […].

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Friend,
            When a Painter has acquired any Excellency in
Desinging, readily and strongly ; What has he to do next ?
                        Traveller,
            That is not half his Work, for then he must begin to mannage his
Colours, it being particularly by them, that he is to express the greatness of his Art. ’Tis they that give, as it were, Life and Soul to all that he does ; without them, his Lines will be but Lines that are flat, and without a Body, but the addition of Colours makes that appear round ; and as it were out of the Picture, which else would be plain and dull. ’Tis they that must deceive the Eye, to the degree, to make Flesh appear warm and soft, and to give an Air of Life, so as his Picture may seem almost to Breath and Move.
                        Friend,
            Did ever any Painter arrive to that Perfection you mention ?
                        Traveller,
            Yes, several, both of the
Antient and Modern Painters. Zeuxis Painted Grapes, so that the Birds flew at them to eat them. Apelles drew Horses to such a likeness, that upon setting them before live Horses, the Live ones Neighed, and began to kick at them, as being of their own kind. And amongst the Modern Painters, Hannibal Carache, relates to himself, That going to see Bassano at Venice, he went to take a Book off a Shelf, and found it to be the Picture of one, so lively done, that he who was a Great Painter, was deceived by it. The Flesh of Raphael’s Pictures are so Natural, that this seems to be Alive. And so do Titians Pictures, who was the Greatest Master for Colouring that ever was, having attained to imitate Humane Bodies in all the softness of Flesh, and beauty of Skin and Complexion.

Quotation

[...] le Peintre devoit tellement assujettir toutes les parties qui entrent en la composition de son Tableau, qu'elles concourrent ensemble à former une juste idée du sujet, en sorte qu'elles puissent inspirer dans l'esprit des regardans des émotions convenables à cette idée, & que si il se rencontroit dans la narration de l'Histoire même, quelque circonstance qui y fut contraire, on la devoit supprimer ou si fort negliger quelle n'y pût faire aucune interruption, qu'on peut neanmoins prendre une discrette liberté de choisir des incidens favorables, ou quelque allegorie qui convienne au sujet pour la varieté du Contraste, mais que l'on doit éviter de faire paroître ensemble des choses incompatibles ; par exemple la verité des choses Saintes avec les Prophanes, ou paroître ensemble des personnes qui n'ont été qu'en des tems fort éloignés l'un de l'autre. [...] quelqu'un objecta qu'il seroit dangereux d'établir la suppression des circonstances, parce qu'elle porteroit les jeunes Peintres à négliger celles qui doivent accompagner les Histoires [...]. [...] Que les Histoires Saintes sont d'écrites pour exciter en nous des pensées & des émotions de pieté, par les bons exemples quelles nous proposent, & que ce doit aussi être l'effet de la Peinture, ce qui seroit detourné par des circonstances qui porteroient des caracteres differens ou opposez à l'idée du sujet.

Quotation

La Peinture a d’autres gayetez permises, & des divertissemens innocens. Il ne peut rien tomber de si bigearre, ny de si ridicule dans l’imagination, que ses grotesques ne representent, & cette sorte de figures qui furent nommez Grylles, depuis qu’Antiphile eut habillé dans un tableau le fils de Xenophon, ou quelqu’autre qui portoit comme luy le nom de Grylle, avec des accoustremens qui faisoient rire de leur extravagance. D’autres se sont pleus, & s’amusent encore tous les jours à charger leur toile de cuisines, remplies, outre la batterie, de toute sorte de viandes. L’on y void des Asnes chargez d’herbages, & mille autres galanteries de basse estoffe, qui acquirent le surnom de Rhyparographe à un ancien du tout addonné à cela. C’est ainsi que les Muses sont icy differentes comme par tout ailleurs, je veux dire les inclinations, qui font que les uns réüscissent à une chose, & les autres à une autre. Le grand talent du Bassan estoit dans la representation naïve des animaux. Le genie d’Antoine Tempesta le portoit à d’escrire parfaictement du pinceau des combats sanglans, & des batailles rangées. Ceux des pays bas, qui contestent avec les Lombards de la beauté du colorit, ne peignent rien si volontiers que des mers couroucées, & des vaisseaux menacez du nauffrage. Bref le naturel est si puissant, que je lisois il n’y a gueres dans une relation des Hurons Sagard. c. 7., qu’encore qu’ils n’ayent ny l’art de la peinture, ny les instrumens propres à l’exercer tels que nous les avons, ils ne laissent pas de rencontrer admirablement en des figures qu’ils font à leur mode, en se laissant aller à la force de leur imagination.

Quotation

[ndr : LE PEINTRE]
[...] lors que l’on voit en Italie & sur tout en la Lombardie & à Venise, les ouvrages de ces grands Peintres, le Titian, le Georgeon, Tintoret, P. Veroneze, le Palme, le Bassan, & autres Excellens Coloristes & tres-abondans en compositions de figures, cela surprend extremément la veuë, ce que ne font pas ainsi les
Œuvres du grand Raphaël & autres de ce goust, mais en recompense ceux-cy ont cét avantage qu’elles s’insinüent doucement dans l’esprit, de sorte qu’elles y font un tel effet, que plus vous les revoyez plus vous en estes satisfaits, en ce que vous y découvrez toûjours de nouvelles beautez.
Et pour les autres, c’est tout le contraire, car osté le Colory & l’Artiste maniere de peindre l’on y trouve en la pluspart, les revoyant toüjours de differantes méprises et erreurs, tant contre l’histoire & usage, que contre les Regles de Perspective.
Pour celles d’Anibal Carrace & de ses Contemporains [...] leur imitation n’a garde d’estre si nuisible à vous détourner de ce bon Goust [...].

Quotation

Je trouve trois sortes de Vrai dans la Peinture.
Le Vrai Simple,
Le Vrai Ideal,
Et le Vrai Composé, ou le Vrai Parfait.
Le Vrai Simple que j’appelle le premier Vrai, est une imitation simple & fidelle des mouvemens expressifs de la Nature, & des objets tels que le Peintre les a choisis pour modele, & qu’ils se presentent d’abord à nos yeux, en sorte que les Carnations paroissent de veritables Chairs, […] que par l’intelligence du clair-obscur & de l’union des couleurs, les objets qui sont peints paroissent de relief, & le tout ensemble harmonieux.
Ce Vrai Simple trouve dans toutes sortes de naturels les moyens de conduire le Peintre à sa fin, qui est une sensible & vive imitation de la Nature […].
Le Vrai Ideal est un choix de diverses perfections qui ne se trouvent jamais dans un seul modele ; mais qui se tirent de plusieurs & ordinairement de l’Antique.
Ce Vrai Ideal comprend l’abondance des pensées, la richesse des inventions, la convenance des attitudes, l’élégance des contours, le choix des belles expressions, le beau jet des draperies, enfin tout ce qui peut sans alterer le premier Vrai le rendre plus piquant & plus convenable. Mais toutes ces perfections ne pouvant subsister que dans l’idée par raport à la Peinture, ont besoin d’un sujet légitime qui les conserve & qui les fasse paroître avec avantage ; & ce sujet légitime est le Vrai Simple : […] c’est-à-dire, un sujet bien disposé pour les recevoir & les faire subsister, […]. Il paroît donc que ces deux Vrais, le Vrai Simple & le Vrai Ideal font un composé parfait, dans lequel ils se prêtent un mutuel secours, avec cette particularité, que le premier Vrai perce & se fait sentir au travers de toutes les perfections qui lui sont jointes.
Le troisiéme Vrai qui est composé du Vrai Simple & du Vrai Ideal fait par cette jonction le dernier achevement de l’Art, & la parfaite imitation de la belle Nature. C’est ce beau Vraisemblable qui paroît souvent plus vrai que la verité-même, parce que dans cette jonction le premier Vrai saisit le Spectateur, sauve plusieurs négligences, & se fait sentir le premier sans qu’on y pense. […]
Ce troisiéme Vrai, est un but où personne n’a encore frappé ; on peut dire seulement que ceux qui en ont le plus approché sont les plus habiles. Le Vrai Simple & le Vrai Ideal ont été partagés selon le génie & l’éducation des Peintres, qui les ont possedés. Georgion, Titien, Pordenon, le vieux Palme, les Bassans, & toute l’Ecole Venitienne n’ont point eu d’autre merite que d’avoir possedé le premier Vrai. Et Leonard de Vinci, Raphaël, Jules Romain, Polidore de Caravage, le Poussin, & quelques autres de l’Ecole Romaine, ont établi leur plus grande reputation par le Vrai Ideal ; mais sur-tout Raphaël, qui outre les beautés du Vrai Ideal a possedé une partie considerable du Vrai Simple, & par ce moyen a plus approché du Vrai parfait qu’aucun de sa Nation.

Quotation

La Peinture a d’autres gayetez permises, & des divertissemens innocens. Il ne peut rien tomber de si bigearre, ny de si ridicule dans l’imagination, que ses grotesques ne representent, & cette sorte de figures qui furent nommez Grylles, depuis qu’Antiphile eut habillé dans un tableau le fils de Xenophon, ou quelqu’autre qui portoit comme luy le nom de Grylle, avec des accoustremens qui faisoient rire de leur extravagance. D’autres se sont pleus, & s’amusent encore tous les jours à charger leur toile de cuisines, remplies, outre la batterie, de toute sorte de viandes. L’on y void des Asnes chargez d’herbages, & mille autres galanteries de basse estoffe, qui acquirent le surnom de Rhyparographe à un ancien du tout addonné à cela. C’est ainsi que les Muses sont icy differentes comme par tout ailleurs, je veux dire les inclinations, qui font que les uns réüscissent à une chose, & les autres à une autre. Le grand talent du Bassan estoit dans la representation naïve des animaux. Le genie d’Antoine Tempesta le portoit à d’escrire parfaictement du pinceau des combats sanglans, & des batailles rangées. Ceux des pays bas, qui contestent avec les Lombards de la beauté du colorit, ne peignent rien si volontiers que des mers couroucées, & des vaisseaux menacez du nauffrage. Bref le naturel est si puissant, que je lisois il n’y a gueres dans une relation des Hurons Sagard. c. 7., qu’encore qu’ils n’ayent ny l’art de la peinture, ny les instrumens propres à l’exercer tels que nous les avons, ils ne laissent pas de rencontrer admirablement en des figures qu’ils font à leur mode, en se laissant aller à la force de leur imagination.

Quotation

Zy word van de natuur verkozen, en is van de bevalligheeden altyt geoeffent, om de waereld uitmuntende mannen te leeveren, voornamentlyk in deze Edele Konst, die zo veel Weetenschappen in zich behelst: Ja ik derf zeggen, dat ‘er geen Konst of Weetenschap in de waereld hoorde te zijn, of een volmaakt Schilder, dienden ‘er eenige kennis van te hebben. De Natuur verschaft aan de vaardige geesten, meer voordeel, dan de Leer-oeffening, aan d’anderen. Vind men niet meer voorbeelden van Doorluchtige Meesters in deze Konst, die op den hoogsten top geklommen zyn geweest, welke vrolijk en vol snakeryen waaren: dan van de geenen, die een zwaarmoedigen aart hadden? Raphael, Polidoor da Caravaggio, Leonard da Vinci, Peryndel Vaga, Parmezan, Primaticcio, Pietro de Corton, Tintoret, Giorgon, Lodewyk en Annibal Carats, Albaan, Bassan, Lanfranc, en meer andere; zyn die niet alle vrolijk en vaardig van geest geweest?

Quotation

Het is myn vast gevoelen dat de Oeffening der plooijen niet volkomen geleerd kan worden, zonder de Leeman te gebruiken; Want wat baat het dat men zich uitmergeld met kleêren uit de Geest te Teikenen als wy ’t leeven voor ons kunnen hebben, zonder welke het onmogelyk is de natuur der Stoffe te doorgronden: daar zich, in tegendeel, veele niet anders oeffenen dan naar de Statuaas en fraaiste printen der beroemste meesters, welke hier in uitgemunt hebben: als Raphaël, Barotius, Guido, Albaan, Pousyn &c; denkende uit dezelfde reeds een gebaande weg te hebben gevonden, om tot genoegzame volkomentheid te geraken, en hun oogmerk te bereiken. Daar men nochtans weet, dat Raphaël voornaamentlyk, die gelegentheid niet gehad hebbende, echter in zyn tyd, de fraayste dingen voor den dag gekomen zyn. Nu zoude men mogen vragen, waarom eenige andere vermaarde Meesters, als Titiaan, Tintoret, Paulo Veronees, Julio Romano, Michel Angelo, Dominiquin, Bassan &c, zo goed daar in niet geoordeeld werden? de reeden is deeze, dat Raphaël het leeven gebruikt heeft, wel te verstaan een Leeman, waar door hy de natuur en eigenschap der Stoffe grondig heeft leeren onderzoeken: alhoewel men hem nogtans zou kunnen beschuldigen dat hy zyn beelden de meesten tyd met eenderly Stoffe kleeden, in voorvallen, daar de verandering genoegzaam verschillende kon geweest hebben. Evenwel moet men bekennen dat ‘er voor, noch naderhand, geen zo ervaren en Konstryk in dezelve geweest is, dan een alleen, te weten Nikolas Poussyn; echter is dit geen wonder; dewyl hy het Natuurlyke leeven onderzocht en gebruikten gelyk hem bewust was dat Raphaël gedaan had, en niet gelyk anderen die alleen zyn werk navolgden: daarom zyn zy ook slegter geweest, hebben minder kennis gehad, en meenigmaal niet van de natuur der stoffe of plooijen geweeten.

Quotation

Het is myn vast gevoelen dat de Oeffening der plooijen niet volkomen geleerd kan worden, zonder de Leeman te gebruiken; Want wat baat het dat men zich uitmergeld met kleêren uit de Geest te Teikenen als wy ’t leeven voor ons kunnen hebben, zonder welke het onmogelyk is de natuur der Stoffe te doorgronden: daar zich, in tegendeel, veele niet anders oeffenen dan naar de Statuaas en fraaiste printen der beroemste meesters, welke hier in uitgemunt hebben: als Raphaël, Barotius, Guido, Albaan, Pousyn &c; denkende uit dezelfde reeds een gebaande weg te hebben gevonden, om tot genoegzame volkomentheid te geraken, en hun oogmerk te bereiken. Daar men nochtans weet, dat Raphaël voornaamentlyk, die gelegentheid niet gehad hebbende, echter in zyn tyd, de fraayste dingen voor den dag gekomen zyn. Nu zoude men mogen vragen, waarom eenige andere vermaarde Meesters, als Titiaan, Tintoret, Paulo Veronees, Julio Romano, Michel Angelo, Dominiquin, Bassan &c, zo goed daar in niet geoordeeld werden? de reeden is deeze, dat Raphaël het leeven gebruikt heeft, wel te verstaan een Leeman, waar door hy de natuur en eigenschap der Stoffe grondig heeft leeren onderzoeken: alhoewel men hem nogtans zou kunnen beschuldigen dat hy zyn beelden de meesten tyd met eenderly Stoffe kleeden, in voorvallen, daar de verandering genoegzaam verschillende kon geweest hebben. Evenwel moet men bekennen dat ‘er voor, noch naderhand, geen zo ervaren en Konstryk in dezelve geweest is, dan een alleen, te weten Nikolas Poussyn; echter is dit geen wonder; dewyl hy het Natuurlyke leeven onderzocht en gebruikten gelyk hem bewust was dat Raphaël gedaan had, en niet gelyk anderen die alleen zyn werk navolgden: daarom zyn zy ook slegter geweest, hebben minder kennis gehad, en meenigmaal niet van de natuur der stoffe of plooijen geweeten.

Quotation

Zy word van de natuur verkozen, en is van de bevalligheeden altyt geoeffent, om de waereld uitmuntende mannen te leeveren, voornamentlyk in deze Edele Konst, die zo veel Weetenschappen in zich behelst: Ja ik derf zeggen, dat ‘er geen Konst of Weetenschap in de waereld hoorde te zijn, of een volmaakt Schilder, dienden ‘er eenige kennis van te hebben. De Natuur verschaft aan de vaardige geesten, meer voordeel, dan de Leer-oeffening, aan d’anderen. Vind men niet meer voorbeelden van Doorluchtige Meesters in deze Konst, die op den hoogsten top geklommen zyn geweest, welke vrolijk en vol snakeryen waaren: dan van de geenen, die een zwaarmoedigen aart hadden? Raphael, Polidoor da Caravaggio, Leonard da Vinci, Peryndel Vaga, Parmezan, Primaticcio, Pietro de Corton, Tintoret, Giorgon, Lodewyk en Annibal Carats, Albaan, Bassan, Lanfranc, en meer andere; zyn die niet alle vrolijk en vaardig van geest geweest?

Quotation

Het is myn vast gevoelen dat de Oeffening der plooijen niet volkomen geleerd kan worden, zonder de Leeman te gebruiken; Want wat baat het dat men zich uitmergeld met kleêren uit de Geest te Teikenen als wy ’t leeven voor ons kunnen hebben, zonder welke het onmogelyk is de natuur der Stoffe te doorgronden: daar zich, in tegendeel, veele niet anders oeffenen dan naar de Statuaas en fraaiste printen der beroemste meesters, welke hier in uitgemunt hebben: als Raphaël, Barotius, Guido, Albaan, Pousyn &c; denkende uit dezelfde reeds een gebaande weg te hebben gevonden, om tot genoegzame volkomentheid te geraken, en hun oogmerk te bereiken. Daar men nochtans weet, dat Raphaël voornaamentlyk, die gelegentheid niet gehad hebbende, echter in zyn tyd, de fraayste dingen voor den dag gekomen zyn. Nu zoude men mogen vragen, waarom eenige andere vermaarde Meesters, als Titiaan, Tintoret, Paulo Veronees, Julio Romano, Michel Angelo, Dominiquin, Bassan &c, zo goed daar in niet geoordeeld werden? de reeden is deeze, dat Raphaël het leeven gebruikt heeft, wel te verstaan een Leeman, waar door hy de natuur en eigenschap der Stoffe grondig heeft leeren onderzoeken: alhoewel men hem nogtans zou kunnen beschuldigen dat hy zyn beelden de meesten tyd met eenderly Stoffe kleeden, in voorvallen, daar de verandering genoegzaam verschillende kon geweest hebben. Evenwel moet men bekennen dat ‘er voor, noch naderhand, geen zo ervaren en Konstryk in dezelve geweest is, dan een alleen, te weten Nikolas Poussyn; echter is dit geen wonder; dewyl hy het Natuurlyke leeven onderzocht en gebruikten gelyk hem bewust was dat Raphaël gedaan had, en niet gelyk anderen die alleen zyn werk navolgden: daarom zyn zy ook slegter geweest, hebben minder kennis gehad, en meenigmaal niet van de natuur der stoffe of plooijen geweeten.

Quotation

[...] le Peintre devoit tellement assujettir toutes les parties qui entrent en la composition de son Tableau, qu'elles concourrent ensemble à former une juste idée du sujet, en sorte qu'elles puissent inspirer dans l'esprit des regardans des émotions convenables à cette idée, & que si il se rencontroit dans la narration de l'Histoire même, quelque circonstance qui y fut contraire, on la devoit supprimer ou si fort negliger quelle n'y pût faire aucune interruption, qu'on peut neanmoins prendre une discrette liberté de choisir des incidens favorables, ou quelque allegorie qui convienne au sujet pour la varieté du Contraste, mais que l'on doit éviter de faire paroître ensemble des choses incompatibles ; par exemple la verité des choses Saintes avec les Prophanes, ou paroître ensemble des personnes qui n'ont été qu'en des tems fort éloignés l'un de l'autre.

Quotation

{Process mit den Nacht Stucken/ bey Feuer und Liecht} Wann man eine Historie bey Nacht vorstellen will/ so mache man ein großes hell-brennendes Feuer/ dessen Schein weit um sich leuchte/ und sehe von denen umstehenden Sachen ab/ wie sie natürlich von der Feuerfarbe/ je näher je röhter/ participiren und sich gestalten. {Farbe des Feuers.} Dann das Feuer ist ganz rötlich/ als von Liecht-BleyGelb/ Weiß und Mennig gemischet: und also müßen auch die Dinge/ die dasselbe beleuchtet/ entbildet werden. Je weiter aber die Sachen von dem Feuer sich entfernen/ je mehr müßen sie von dessen Schein/ und nach und nach sich in schwarz- und finsterer Nacht-Farbe verlieren.
{Wie den Nacht-Figuren/ die Farbe} Die Figuren/ so vor dem Feuer stehen/ sollen dunkel und schwarz aus dessen Liechte herfür spielen: weil sie vom Dunkel der Nacht/ und nicht vom Feuer/ ihren Ursprung bekommen. Die Bilder aber/ so zur Seiten stehen/ sollen halb dunkel und halb feurig oder rötlich seyn. Welche aber von dem Feuer gesehen werden/ die müßen ganz rötlich/von der Flammen reflexion oder Gegenspielung/ auf einem braunen dunklen Feld/ erleuchtet stehen.
{und action oder Gebärden/ zu geben}. Was aber ihre [ndr.der Figuren] actiones, Gestalt und Stellung betrifft/ so können die/ so in der Nähe beym Feuer sind/ also vorgestellet werden/ daß sie die Mäntel vorschlagen/ die Hände vor das Angesicht halten/ oder solche abwenden/ als wann sie die Hitze des Feuers vermeiden wolten. Die aber in der Ferne stehen/ können ihre Augen mit den Händen reiben/ als ob ihnen der Rauch oder Flammen-Schein überlästig wäre. Andere mehr Stellungen/ wird dem vernünftigen Mahler die Natur und das Leben an die hand geben.

Quotation

Friend,
            When a Painter has acquired any Excellency in
Desinging, readily and strongly ; What has he to do next ?
                        Traveller,
            That is not half his Work, for then he must begin to mannage his
Colours, it being particularly by them, that he is to express the greatness of his Art. ’Tis they that give, as it were, Life and Soul to all that he does ; without them, his Lines will be but Lines that are flat, and without a Body, but the addition of Colours makes that appear round ; and as it were out of the Picture, which else would be plain and dull. ’Tis they that must deceive the Eye, to the degree, to make Flesh appear warm and soft, and to give an Air of Life, so as his Picture may seem almost to Breath and Move.
                        Friend,
            Did ever any Painter arrive to that Perfection you mention ?
                        Traveller,
            Yes, several, both of the
Antient and Modern Painters. Zeuxis Painted Grapes, so that the Birds flew at them to eat them. Apelles drew Horses to such a likeness, that upon setting them before live Horses, the Live ones Neighed, and began to kick at them, as being of their own kind. And amongst the Modern Painters, Hannibal Carache, relates to himself, That going to see Bassano at Venice, he went to take a Book off a Shelf, and found it to be the Picture of one, so lively done, that he who was a Great Painter, was deceived by it. The Flesh of Raphael’s Pictures are so Natural, that this seems to be Alive. And so do Titians Pictures, who was the Greatest Master for Colouring that ever was, having attained to imitate Humane Bodies in all the softness of Flesh, and beauty of Skin and Complexion.

Quotation

 [...] Il faut donc, poursuivit-elle [Princesse des cabalistes], s’étudier à la recherche d’une belle Manière de peindre, vague, hardie, & sans contrainte, d’un dessein tendre & coulant, mais libre & de grande maniere, sans s’attacher avec scrupule à cent choses, qui gâtent la majesté d’un ouvrage. Prenez pour exemplaires les ouvrages de l’illustre & fameux Michelange, le Coriphée des Peintres Anciens & Modernes, d’un Titien, d’un Tintoret, d’un Georgion,

Quotation

Friend,
            When a Painter has acquired any Excellency in
Desinging, readily and strongly ; What has he to do next ?
                        Traveller,
            That is not half his Work, for then he must begin to mannage his
Colours, it being particularly by them, that he is to express the greatness of his Art. ’Tis they that give, as it were, Life and Soul to all that he does ; without them, his Lines will be but Lines that are flat, and without a Body, but the addition of Colours makes that appear round ; and as it were out of the Picture, which else would be plain and dull. ’Tis they that must deceive the Eye, to the degree, to make Flesh appear warm and soft, and to give an Air of Life, so as his Picture may seem almost to Breath and Move.
                        Friend,
            Did ever any Painter arrive to that Perfection you mention ?
                        Traveller,
            Yes, several, both of the
Antient and Modern Painters. Zeuxis Painted Grapes, so that the Birds flew at them to eat them. Apelles drew Horses to such a likeness, that upon setting them before live Horses, the Live ones Neighed, and began to kick at them, as being of their own kind. And amongst the Modern Painters, Hannibal Carache, relates to himself, That going to see Bassano at Venice, he went to take a Book off a Shelf, and found it to be the Picture of one, so lively done, that he who was a Great Painter, was deceived by it. The Flesh of Raphael’s Pictures are so Natural, that this seems to be Alive. And so do Titians Pictures, who was the Greatest Master for Colouring that ever was, having attained to imitate Humane Bodies in all the softness of Flesh, and beauty of Skin and Complexion.

Quotation

{Process mit den Nacht Stucken/ bey Feuer und Liecht} Wann man eine Historie bey Nacht vorstellen will/ so mache man ein großes hell-brennendes Feuer/ dessen Schein weit um sich leuchte/ und sehe von denen umstehenden Sachen ab/ wie sie natürlich von der Feuerfarbe/ je näher je röhter/ participiren und sich gestalten. {Farbe des Feuers.} Dann das Feuer ist ganz rötlich/ als von Liecht-BleyGelb/ Weiß und Mennig gemischet: und also müßen auch die Dinge/ die dasselbe beleuchtet/ entbildet werden. Je weiter aber die Sachen von dem Feuer sich entfernen/ je mehr müßen sie von dessen Schein/ und nach und nach sich in schwarz- und finsterer Nacht-Farbe verlieren.
{Wie den Nacht-Figuren/ die Farbe} Die Figuren/ so vor dem Feuer stehen/ sollen dunkel und schwarz aus dessen Liechte herfür spielen: weil sie vom Dunkel der Nacht/ und nicht vom Feuer/ ihren Ursprung bekommen. Die Bilder aber/ so zur Seiten stehen/ sollen halb dunkel und halb feurig oder rötlich seyn. Welche aber von dem Feuer gesehen werden/ die müßen ganz rötlich/von der Flammen reflexion oder Gegenspielung/ auf einem braunen dunklen Feld/ erleuchtet stehen.
{und action oder Gebärden/ zu geben}. Was aber ihre [ndr.der Figuren] actiones, Gestalt und Stellung betrifft/ so können die/ so in der Nähe beym Feuer sind/ also vorgestellet werden/ daß sie die Mäntel vorschlagen/ die Hände vor das Angesicht halten/ oder solche abwenden/ als wann sie die Hitze des Feuers vermeiden wolten. Die aber in der Ferne stehen/ können ihre Augen mit den Händen reiben/ als ob ihnen der Rauch oder Flammen-Schein überlästig wäre. Andere mehr Stellungen/ wird dem vernünftigen Mahler die Natur und das Leben an die hand geben.

Quotation

La Peinture a d’autres gayetez permises, & des divertissemens innocens. Il ne peut rien tomber de si bigearre, ny de si ridicule dans l’imagination, que ses grotesques ne representent, & cette sorte de figures qui furent nommez Grylles, depuis qu’Antiphile eut habillé dans un tableau le fils de Xenophon, ou quelqu’autre qui portoit comme luy le nom de Grylle, avec des accoustremens qui faisoient rire de leur extravagance. D’autres se sont pleus, & s’amusent encore tous les jours à charger leur toile de cuisines, remplies, outre la batterie, de toute sorte de viandes. L’on y void des Asnes chargez d’herbages, & mille autres galanteries de basse estoffe, qui acquirent le surnom de Rhyparographe à un ancien du tout addonné à cela. C’est ainsi que les Muses sont icy differentes comme par tout ailleurs, je veux dire les inclinations, qui font que les uns réüscissent à une chose, & les autres à une autre. Le grand talent du Bassan estoit dans la representation naïve des animaux. Le genie d’Antoine Tempesta le portoit à d’escrire parfaictement du pinceau des combats sanglans, & des batailles rangées. Ceux des pays bas, qui contestent avec les Lombards de la beauté du colorit, ne peignent rien si volontiers que des mers couroucées, & des vaisseaux menacez du nauffrage. Bref le naturel est si puissant, que je lisois il n’y a gueres dans une relation des Hurons Sagard. c. 7., qu’encore qu’ils n’ayent ny l’art de la peinture, ny les instrumens propres à l’exercer tels que nous les avons, ils ne laissent pas de rencontrer admirablement en des figures qu’ils font à leur mode, en se laissant aller à la force de leur imagination.

Quotation

Zy word van de natuur verkozen, en is van de bevalligheeden altyt geoeffent, om de waereld uitmuntende mannen te leeveren, voornamentlyk in deze Edele Konst, die zo veel Weetenschappen in zich behelst: Ja ik derf zeggen, dat ‘er geen Konst of Weetenschap in de waereld hoorde te zijn, of een volmaakt Schilder, dienden ‘er eenige kennis van te hebben. De Natuur verschaft aan de vaardige geesten, meer voordeel, dan de Leer-oeffening, aan d’anderen. Vind men niet meer voorbeelden van Doorluchtige Meesters in deze Konst, die op den hoogsten top geklommen zyn geweest, welke vrolijk en vol snakeryen waaren: dan van de geenen, die een zwaarmoedigen aart hadden? Raphael, Polidoor da Caravaggio, Leonard da Vinci, Peryndel Vaga, Parmezan, Primaticcio, Pietro de Corton, Tintoret, Giorgon, Lodewyk en Annibal Carats, Albaan, Bassan, Lanfranc, en meer andere; zyn die niet alle vrolijk en vaardig van geest geweest?

Quotation

[...] en la Peinture l'on doit comprendre tout d'un coup l'idée du sujet, qu'ainsi un Peintre se doit restreindre à ces trois unités, à sçavoir ce qui arrive en un seul tems ; ce que la vüë peut découvrir d'une seule oeillade ; & ce qui se peut representer dans l'espace d'un Tableau, où l'idée de l'expression se doit rassembler à l'endroit du Heros du sujet comme la Perspective assujettit tout à un seul point ; que le devoir du Peintre est de s'étudier soigneusement à rechercher tout ce qui est essentiel au sujet, & bien examiner ce que les bons Autheurs en ont écrit, & ce qui peu mieux faire paroître le Heros, afin d'en bien exprimer l'image & l'idée, & par ce moyen éviter le défaut que l'on voyoit en beaucoup de Tableaux, méprisés à cet égard, quoi que d'ailleurs très-beaux, comme par exemple en un Tableau du Bassant, où est representé le retour de l'Enfant prodigue en la maison de son Pere, dont les figures principales du sujet sont fort petites, éloignées dans le derriere du Tableau, [...]. En un autre du Breugle en la representation de l'une des plus importantes actions de la Magdeleine, où sont reculées dans le lointain les figures principales pour faire paroître sur le devant du Tableau diverses personnes indifferentes au sujet, [...] Que l'on void même en des representations de la Nativité de Nôtre Sauveur, où l'on met en des places les plus apparentes, un Boeuf & un Ane, qui sont des choses indecentes & profanes, [...] qu'ainsi la representation de ces animaux n'étoit nullement de l'essence du sujet & qu'ils ne conviennent point à l'idée que cette histoire doit inspirer dans l'esprit de ceux qui la contemplent.

Quotation

De là ma curiosité me fist approcher d’une autre troupe, que je vis attentive à considérer de fort prés quelques Tableaux du Bassan, que les uns vouloient estre originaux, les autres copies seulement ; sur quoy je croy qu’ils en fussent venus aux mains, si un grand Seigneur chef de cette troupe ne les eust accordés ; car en regardant ces Tableaux par derriere, & disant qu’il les croyoit originaux, parce qu’ils estoient peints sur de la toile d’Italie, il termina tout le different.

Quotation

[...] le Peintre devoit tellement assujettir toutes les parties qui entrent en la composition de son Tableau, qu'elles concourrent ensemble à former une juste idée du sujet, en sorte qu'elles puissent inspirer dans l'esprit des regardans des émotions convenables à cette idée, & que si il se rencontroit dans la narration de l'Histoire même, quelque circonstance qui y fut contraire, on la devoit supprimer ou si fort negliger quelle n'y pût faire aucune interruption, qu'on peut neanmoins prendre une discrette liberté de choisir des incidens favorables, ou quelque allegorie qui convienne au sujet pour la varieté du Contraste, mais que l'on doit éviter de faire paroître ensemble des choses incompatibles ; par exemple la verité des choses Saintes avec les Prophanes, ou paroître ensemble des personnes qui n'ont été qu'en des tems fort éloignés l'un de l'autre. [...] quelqu'un objecta qu'il seroit dangereux d'établir la suppression des circonstances, parce qu'elle porteroit les jeunes Peintres à négliger celles qui doivent accompagner les Histoires [...]. [...] en la Peinture l'on doit comprendre tout d'un coup l'idée du sujet, qu'ainsi un Peintre se doit restreindre à ces trois unités, à sçavoir ce qui arrive en un seul tems ; ce que la vüë peut découvrir d'une seule oeillade ; & ce qui se peut representer dans l'espace d'un Tableau, où l'idée de l'expression se doit rassembler à l'endroit du Heros du sujet comme la Perspective assujettit tout à un seul point ; que le devoir du Peintre est de s'étudier soigneusement à rechercher tout ce qui est essentiel au sujet, & bien examiner ce que les bons Autheurs en ont écrit, & ce qui peu mieux faire paroître le Heros, afin d'en bien exprimer l'image & l'idée, & par ce moyen éviter le défaut que l'on voyoit en beaucoup de Tableaux, méprisés à cet égard, quoi que d'ailleurs très-beaux, comme par exemple en un Tableau du Bassant, où est representé le retour de l'Enfant prodigue en la maison de son Pere, dont les figures principales du sujet sont fort petites, éloignées dans le derriere du Tableau, [...]. En un autre du Breugle en la representation de l'une des plus importantes actions de la Magdeleine, où sont reculées dans le lointain les figures principales pour faire paroître sur le devant du Tableau diverses personnes indifferentes au sujet, [...] Que l'on void même en des representations de la Nativité de Nôtre Sauveur, où l'on met en des places les plus apparentes, un Boeuf & un Ane, qui sont des choses indecentes & profanes, [...] qu'ainsi la representation de ces animaux n'étoit nullement de l'essence du sujet & qu'ils ne conviennent point à l'idée que cette histoire doit inspirer dans l'esprit de ceux qui la contemplent.

Quotation

[....] La Place estoit ornée tout au tour de Statuës, que les Cabalistes avoient fait ériger à leurs Princes, entre lesquelles celle de Michelange occupoit le premier lieu, accompagné de celles du Titien, du Georgion, de Paul Veronese, du Tintoret, des Bassans, du Correge, du Guide, de Rubens, Vandick, Zuccaro, Lanfranc, Joseph Pin, Maistre Rousse, Saint Martin, Ribera, Pietre Teste, Freminet, Tempeste, Blœmaret, P. ….. V ….. B. …. V. … &c toutes posées sur leurs piedestaux, avec chacune une Inscription à leur loüange.
On ne voyait là ny les Apelles, ny les Timanthes, ny les Raphaëls, ny les Poussins, ny les Leonards de Vincy, ny les Jules Romains, ny les autres de ce merite, dont on ne se doit pas étonner, veu qu’ayans tous esté les Antagonistes de ces faux Peintres, les Cabalistes n’avoient garde de leur donner place parmi ceux dont ils ont méprisé les ouvrages & les maximes.

Quotation

en la Peinture l'on doit comprendre tout d'un coup l'idée du sujet, qu'ainsi un Peintre se doit restreindre à ces trois unités, à sçavoir ce qui arrive en un seul tems ; ce que la vüë peut découvrir d'une seule oeillade ; & ce qui se peut representer dans l'espace d'un Tableau, où l'idée de l'expression se doit rassembler à l'endroit du Heros du sujet comme la Perspective assujettit tout à un seul point ; que le devoir du Peintre est de s'étudier soigneusement à rechercher tout ce qui est essentiel au sujet [...] Que les Histoires Saintes sont d'écrites pour exciter en nous des pensées & des émotions de pieté, par les bons exemples quelles nous proposent, & que ce doit aussi être l'effet de la Peinture, ce qui seroit detourné par des circonstances qui porteroient des caracteres differens ou opposez à l'idée du sujet.

Quotation

Friend,
            When a Painter has acquired any Excellency in
Desinging, readily and strongly ; What has he to do next ?
                        Traveller,
            That is not half his Work, for then he must begin to mannage his
Colours, it being particularly by them, that he is to express the greatness of his Art. ’Tis they that give, as it were, Life and Soul to all that he does ; without them, his Lines will be but Lines that are flat, and without a Body, but the addition of Colours makes that appear round ; and as it were out of the Picture, which else would be plain and dull. ’Tis they that must deceive the Eye, to the degree, to make Flesh appear warm and soft, and to give an Air of Life, so as his Picture may seem almost to Breath and Move.
                        Friend,
            Did ever any Painter arrive to that Perfection you mention ?
                        Traveller,
            Yes, several, both of the
Antient and Modern Painters. Zeuxis Painted Grapes, so that the Birds flew at them to eat them. Apelles drew Horses to such a likeness, that upon setting them before live Horses, the Live ones Neighed, and began to kick at them, as being of their own kind. And amongst the Modern Painters, Hannibal Carache, relates to himself, That going to see Bassano at Venice, he went to take a Book off a Shelf, and found it to be the Picture of one, so lively done, that he who was a Great Painter, was deceived by it. The Flesh of Raphael’s Pictures are so Natural, that this seems to be Alive. And so do Titians Pictures, who was the Greatest Master for Colouring that ever was, having attained to imitate Humane Bodies in all the softness of Flesh, and beauty of Skin and Complexion.

Quotation

en la Peinture l'on doit comprendre tout d'un coup l'idée du sujet, qu'ainsi un Peintre se doit restreindre à ces trois unités, à sçavoir ce qui arrive en un seul tems ; ce que la vüë peut découvrir d'une seule oeillade ; & ce qui se peut representer dans l'espace d'un Tableau, où l'idée de l'expression se doit rassembler à l'endroit du Heros du sujet comme la Perspective assujettit tout à un seul point ; que le devoir du Peintre est de s'étudier soigneusement à rechercher tout ce qui est essentiel au sujet, & bien examiner ce que les bons Autheurs en ont écrit, & ce qui peu mieux faire paroître le Heros, afin d'en bien exprimer l'image & l'idée, & par ce moyen éviter le défaut que l'on voyoit en beaucoup de Tableaux, méprisés à cet égard, quoi que d'ailleurs très-beaux, comme par exemple en un Tableau du Bassant, où est representé le retour de l'Enfant prodigue en la maison de son Pere, dont les figures principales du sujet sont fort petites, éloignées dans le derriere du Tableau, [...]. En un autre du Breugle en la representation de l'une des plus importantes actions de la Magdeleine, où sont reculées dans le lointain les figures principales pour faire paroître sur le devant du Tableau diverses personnes indifferentes au sujet, [...] Que l'on void même en des representations de la Nativité de Nôtre Sauveur, où l'on met en des places les plus apparentes, un Boeuf & un Ane, qui sont des choses indecentes & profanes, [...] qu'ainsi la representation de ces animaux n'étoit nullement de l'essence du sujet & qu'ils ne conviennent point à l'idée que cette histoire doit inspirer dans l'esprit de ceux qui la contemplent.

Quotation

LE PEINTRE.
C’est que plusieurs Etudians, qui ayant pris ou la maniere de leurs Maistres, ou celle des Peintres, dont nous avons parlé, va tout premierement ou à une composition & proportion ou à un agencement de Drapperies, & Coloris composé contre l’ordre de cette nature ; & de plus, qui font que la pluspart de leurs figures se ressemblent en proportion de corps, les unes estant courtes & les autres trop Gresles, & toûjours d’un mesme Coloris, soit aussi des ombres trop foibles, & d’autres trop fortes ou brunes, bref en une infinité de manieres, qui font dire, voilà de la maniere d’un tel, & d’un tel.

Car à bien le prendre, lors qu’il ne s’agit que de representer purement en Peinture un objet naturel, au point que cette representation fasse à l’œil toute la mesme vision que luy, on n’en doit point connoistre la maniere.
Je sçay que plusieurs contesteront cette proposition, mais je sçay bien aussi, que ce sera contre justice ; car j’ay veu trois ou quatre Pourtraits de personnes differentes que nombre de Peintres n’ont pas creu estre d’une mesme main ou maniere, au contraire ont demandé de qui est celuy-cy, puis celuy-là ; mais la cause venoit de ce que ce Peintre avoit tellement imité corectement le naturel d’un châcun, qu’il n’y avoit laissé sur sa Toile aucune trace & maniement de Peinceau qui y formast maniere.

Quotation

Het is myn vast gevoelen dat de Oeffening der plooijen niet volkomen geleerd kan worden, zonder de Leeman te gebruiken; Want wat baat het dat men zich uitmergeld met kleêren uit de Geest te Teikenen als wy ’t leeven voor ons kunnen hebben, zonder welke het onmogelyk is de natuur der Stoffe te doorgronden: daar zich, in tegendeel, veele niet anders oeffenen dan naar de Statuaas en fraaiste printen der beroemste meesters, welke hier in uitgemunt hebben: als Raphaël, Barotius, Guido, Albaan, Pousyn &c; denkende uit dezelfde reeds een gebaande weg te hebben gevonden, om tot genoegzame volkomentheid te geraken, en hun oogmerk te bereiken. Daar men nochtans weet, dat Raphaël voornaamentlyk, die gelegentheid niet gehad hebbende, echter in zyn tyd, de fraayste dingen voor den dag gekomen zyn. Nu zoude men mogen vragen, waarom eenige andere vermaarde Meesters, als Titiaan, Tintoret, Paulo Veronees, Julio Romano, Michel Angelo, Dominiquin, Bassan &c, zo goed daar in niet geoordeeld werden? de reeden is deeze, dat Raphaël het leeven gebruikt heeft, wel te verstaan een Leeman, waar door hy de natuur en eigenschap der Stoffe grondig heeft leeren onderzoeken: alhoewel men hem nogtans zou kunnen beschuldigen dat hy zyn beelden de meesten tyd met eenderly Stoffe kleeden, in voorvallen, daar de verandering genoegzaam verschillende kon geweest hebben. Evenwel moet men bekennen dat ‘er voor, noch naderhand, geen zo ervaren en Konstryk in dezelve geweest is, dan een alleen, te weten Nikolas Poussyn; echter is dit geen wonder; dewyl hy het Natuurlyke leeven onderzocht en gebruikten gelyk hem bewust was dat Raphaël gedaan had, en niet gelyk anderen die alleen zyn werk navolgden: daarom zyn zy ook slegter geweest, hebben minder kennis gehad, en meenigmaal niet van de natuur der stoffe of plooijen geweeten.

Quotation

D’autres se sont pleus, & s’amusent encore tous les jours à charger leur toile de cuisines, remplies, outre la batterie, de toute sorte de viandes. L’on y void des Asnes chargez d’herbages, & mille autres galanteries de basse estoffe, qui acquirent le surnom de Rhyparographe à un ancien du tout addonné à cela.

Quotation

Zy word van de natuur verkozen, en is van de bevalligheeden altyt geoeffent, om de waereld uitmuntende mannen te leeveren, voornamentlyk in deze Edele Konst, die zo veel Weetenschappen in zich behelst: Ja ik derf zeggen, dat ‘er geen Konst of Weetenschap in de waereld hoorde te zijn, of een volmaakt Schilder, dienden ‘er eenige kennis van te hebben. De Natuur verschaft aan de vaardige geesten, meer voordeel, dan de Leer-oeffening, aan d’anderen. Vind men niet meer voorbeelden van Doorluchtige Meesters in deze Konst, die op den hoogsten top geklommen zyn geweest, welke vrolijk en vol snakeryen waaren: dan van de geenen, die een zwaarmoedigen aart hadden? Raphael, Polidoor da Caravaggio, Leonard da Vinci, Peryndel Vaga, Parmezan, Primaticcio, Pietro de Corton, Tintoret, Giorgon, Lodewyk en Annibal Carats, Albaan, Bassan, Lanfranc, en meer andere; zyn die niet alle vrolijk en vaardig van geest geweest?

Quotation

Friend,
            When a Painter has acquired any Excellency in
Desinging, readily and strongly ; What has he to do next ?
                        Traveller,
            That is not half his Work, for then he must begin to mannage his
Colours, it being particularly by them, that he is to express the greatness of his Art. ’Tis they that give, as it were, Life and Soul to all that he does ; without them, his Lines will be but Lines that are flat, and without a Body, but the addition of Colours makes that appear round ; and as it were out of the Picture, which else would be plain and dull. ’Tis they that must deceive the Eye, to the degree, to make Flesh appear warm and soft, and to give an Air of Life, so as his Picture may seem almost to Breath and Move.
                        Friend,
            Did ever any Painter arrive to that Perfection you mention ?
                        Traveller,
            Yes, several, both of the
Antient and Modern Painters. Zeuxis Painted Grapes, so that the Birds flew at them to eat them. Apelles drew Horses to such a likeness, that upon setting them before live Horses, the Live ones Neighed, and began to kick at them, as being of their own kind. And amongst the Modern Painters, Hannibal Carache, relates to himself, That going to see Bassano at Venice, he went to take a Book off a Shelf, and found it to be the Picture of one, so lively done, that he who was a Great Painter, was deceived by it. The Flesh of Raphael’s Pictures are so Natural, that this seems to be Alive. And so do Titians Pictures, who was the Greatest Master for Colouring that ever was, having attained to imitate Humane Bodies in all the softness of Flesh, and beauty of Skin and Complexion.

Quotation

Het is myn vast gevoelen dat de Oeffening der plooijen niet volkomen geleerd kan worden, zonder de Leeman te gebruiken; Want wat baat het dat men zich uitmergeld met kleêren uit de Geest te Teikenen als wy ’t leeven voor ons kunnen hebben, zonder welke het onmogelyk is de natuur der Stoffe te doorgronden: daar zich, in tegendeel, veele niet anders oeffenen dan naar de Statuaas en fraaiste printen der beroemste meesters, welke hier in uitgemunt hebben: als Raphaël, Barotius, Guido, Albaan, Pousyn &c; denkende uit dezelfde reeds een gebaande weg te hebben gevonden, om tot genoegzame volkomentheid te geraken, en hun oogmerk te bereiken. Daar men nochtans weet, dat Raphaël voornaamentlyk, die gelegentheid niet gehad hebbende, echter in zyn tyd, de fraayste dingen voor den dag gekomen zyn. Nu zoude men mogen vragen, waarom eenige andere vermaarde Meesters, als Titiaan, Tintoret, Paulo Veronees, Julio Romano, Michel Angelo, Dominiquin, Bassan &c, zo goed daar in niet geoordeeld werden? de reeden is deeze, dat Raphaël het leeven gebruikt heeft, wel te verstaan een Leeman, waar door hy de natuur en eigenschap der Stoffe grondig heeft leeren onderzoeken: alhoewel men hem nogtans zou kunnen beschuldigen dat hy zyn beelden de meesten tyd met eenderly Stoffe kleeden, in voorvallen, daar de verandering genoegzaam verschillende kon geweest hebben. Evenwel moet men bekennen dat ‘er voor, noch naderhand, geen zo ervaren en Konstryk in dezelve geweest is, dan een alleen, te weten Nikolas Poussyn; echter is dit geen wonder; dewyl hy het Natuurlyke leeven onderzocht en gebruikten gelyk hem bewust was dat Raphaël gedaan had, en niet gelyk anderen die alleen zyn werk navolgden: daarom zyn zy ook slegter geweest, hebben minder kennis gehad, en meenigmaal niet van de natuur der stoffe of plooijen geweeten.

Quotation

[...] le Peintre devoit tellement assujettir toutes les parties qui entrent en la composition de son Tableau, qu'elles concourrent ensemble à former une juste idée du sujet, en sorte qu'elles puissent inspirer dans l'esprit des regardans des émotions convenables à cette idée, & que si il se rencontroit dans la narration de l'Histoire même, quelque circonstance qui y fut contraire, on la devoit supprimer ou si fort negliger quelle n'y pût faire aucune interruption, qu'on peut neanmoins prendre une discrette liberté de choisir des incidens favorables, ou quelque allegorie qui convienne au sujet pour la varieté du Contraste, mais que l'on doit éviter de faire paroître ensemble des choses incompatibles ; par exemple la verité des choses Saintes avec les Prophanes, ou paroître ensemble des personnes qui n'ont été qu'en des tems fort éloignés l'un de l'autre.

Quotation

[...] en la Peinture l'on doit comprendre tout d'un coup l'idée du sujet, qu'ainsi un Peintre se doit restreindre à ces trois unités, à sçavoir ce qui arrive en un seul tems ; ce que la vüë peut découvrir d'une seule oeillade ; & ce qui se peut representer dans l'espace d'un Tableau, où l'idée de l'expression se doit rassembler à l'endroit du Heros du sujet comme la Perspective assujettit tout à un seul point ; que le devoir du Peintre est de s'étudier soigneusement à rechercher tout ce qui est essentiel au sujet, & bien examiner ce que les bons Autheurs en ont écrit, & ce qui peu mieux faire paroître le Heros, afin d'en bien exprimer l'image & l'idée, & par ce moyen éviter le défaut que l'on voyoit en beaucoup de Tableaux, méprisés à cet égard, quoi que d'ailleurs très-beaux, comme par exemple en un Tableau du Bassant, où est representé le retour de l'Enfant prodigue en la maison de son Pere, dont les figures principales du sujet sont fort petites, éloignées dans le derriere du Tableau, [...]. En un autre du Breugle en la representation de l'une des plus importantes actions de la Magdeleine, où sont reculées dans le lointain les figures principales pour faire paroître sur le devant du Tableau diverses personnes indifferentes au sujet, [...] Que l'on void même en des representations de la Nativité de Nôtre Sauveur, où l'on met en des places les plus apparentes, un Boeuf & un Ane, qui sont des choses indecentes & profanes, [...] qu'ainsi la representation de ces animaux n'étoit nullement de l'essence du sujet & qu'ils ne conviennent point à l'idée que cette histoire doit inspirer dans l'esprit de ceux qui la contemplent.

Quotation

La Peinture a d’autres gayetez permises, & des divertissemens innocens. Il ne peut rien tomber de si bigearre, ny de si ridicule dans l’imagination, que ses grotesques ne representent, & cette sorte de figures qui furent nommez Grylles, depuis qu’Antiphile eut habillé dans un tableau le fils de Xenophon, ou quelqu’autre qui portoit comme luy le nom de Grylle, avec des accoustremens qui faisoient rire de leur extravagance. D’autres se sont pleus, & s’amusent encore tous les jours à charger leur toile de cuisines, remplies, outre la batterie, de toute sorte de viandes. L’on y void des Asnes chargez d’herbages, & mille autres galanteries de basse estoffe, qui acquirent le surnom de Rhyparographe à un ancien du tout addonné à cela. C’est ainsi que les Muses sont icy differentes comme par tout ailleurs, je veux dire les inclinations, qui font que les uns réüscissent à une chose, & les autres à une autre. Le grand talent du Bassan estoit dans la representation naïve des animaux. Le genie d’Antoine Tempesta le portoit à d’escrire parfaictement du pinceau des combats sanglans, & des batailles rangées. Ceux des pays bas, qui contestent avec les Lombards de la beauté du colorit, ne peignent rien si volontiers que des mers couroucées, & des vaisseaux menacez du nauffrage. Bref le naturel est si puissant, que je lisois il n’y a gueres dans une relation des Hurons Sagard. c. 7., qu’encore qu’ils n’ayent ny l’art de la peinture, ny les instrumens propres à l’exercer tels que nous les avons, ils ne laissent pas de rencontrer admirablement en des figures qu’ils font à leur mode, en se laissant aller à la force de leur imagination.

Quotation

Zy word van de natuur verkozen, en is van de bevalligheeden altyt geoeffent, om de waereld uitmuntende mannen te leeveren, voornamentlyk in deze Edele Konst, die zo veel Weetenschappen in zich behelst: Ja ik derf zeggen, dat ‘er geen Konst of Weetenschap in de waereld hoorde te zijn, of een volmaakt Schilder, dienden ‘er eenige kennis van te hebben. De Natuur verschaft aan de vaardige geesten, meer voordeel, dan de Leer-oeffening, aan d’anderen. Vind men niet meer voorbeelden van Doorluchtige Meesters in deze Konst, die op den hoogsten top geklommen zyn geweest, welke vrolijk en vol snakeryen waaren: dan van de geenen, die een zwaarmoedigen aart hadden? Raphael, Polidoor da Caravaggio, Leonard da Vinci, Peryndel Vaga, Parmezan, Primaticcio, Pietro de Corton, Tintoret, Giorgon, Lodewyk en Annibal Carats, Albaan, Bassan, Lanfranc, en meer andere; zyn die niet alle vrolijk en vaardig van geest geweest?

Quotation

Het is myn vast gevoelen dat de Oeffening der plooijen niet volkomen geleerd kan worden, zonder de Leeman te gebruiken; Want wat baat het dat men zich uitmergeld met kleêren uit de Geest te Teikenen als wy ’t leeven voor ons kunnen hebben, zonder welke het onmogelyk is de natuur der Stoffe te doorgronden: daar zich, in tegendeel, veele niet anders oeffenen dan naar de Statuaas en fraaiste printen der beroemste meesters, welke hier in uitgemunt hebben: als Raphaël, Barotius, Guido, Albaan, Pousyn &c; denkende uit dezelfde reeds een gebaande weg te hebben gevonden, om tot genoegzame volkomentheid te geraken, en hun oogmerk te bereiken. Daar men nochtans weet, dat Raphaël voornaamentlyk, die gelegentheid niet gehad hebbende, echter in zyn tyd, de fraayste dingen voor den dag gekomen zyn. Nu zoude men mogen vragen, waarom eenige andere vermaarde Meesters, als Titiaan, Tintoret, Paulo Veronees, Julio Romano, Michel Angelo, Dominiquin, Bassan &c, zo goed daar in niet geoordeeld werden? de reeden is deeze, dat Raphaël het leeven gebruikt heeft, wel te verstaan een Leeman, waar door hy de natuur en eigenschap der Stoffe grondig heeft leeren onderzoeken: alhoewel men hem nogtans zou kunnen beschuldigen dat hy zyn beelden de meesten tyd met eenderly Stoffe kleeden, in voorvallen, daar de verandering genoegzaam verschillende kon geweest hebben. Evenwel moet men bekennen dat ‘er voor, noch naderhand, geen zo ervaren en Konstryk in dezelve geweest is, dan een alleen, te weten Nikolas Poussyn; echter is dit geen wonder; dewyl hy het Natuurlyke leeven onderzocht en gebruikten gelyk hem bewust was dat Raphaël gedaan had, en niet gelyk anderen die alleen zyn werk navolgden: daarom zyn zy ook slegter geweest, hebben minder kennis gehad, en meenigmaal niet van de natuur der stoffe of plooijen geweeten.

Quotation

Zy word van de natuur verkozen, en is van de bevalligheeden altyt geoeffent, om de waereld uitmuntende mannen te leeveren, voornamentlyk in deze Edele Konst, die zo veel Weetenschappen in zich behelst: Ja ik derf zeggen, dat ‘er geen Konst of Weetenschap in de waereld hoorde te zijn, of een volmaakt Schilder, dienden ‘er eenige kennis van te hebben. De Natuur verschaft aan de vaardige geesten, meer voordeel, dan de Leer-oeffening, aan d’anderen. Vind men niet meer voorbeelden van Doorluchtige Meesters in deze Konst, die op den hoogsten top geklommen zyn geweest, welke vrolijk en vol snakeryen waaren: dan van de geenen, die een zwaarmoedigen aart hadden? Raphael, Polidoor da Caravaggio, Leonard da Vinci, Peryndel Vaga, Parmezan, Primaticcio, Pietro de Corton, Tintoret, Giorgon, Lodewyk en Annibal Carats, Albaan, Bassan, Lanfranc, en meer andere; zyn die niet alle vrolijk en vaardig van geest geweest?

Quotation

Je trouve trois sortes de Vrai dans la Peinture.
Le Vrai Simple,
Le Vrai Ideal,
Et le Vrai Composé, ou le Vrai Parfait.
Le Vrai Simple que j’appelle le premier Vrai, est une imitation simple & fidelle des mouvemens expressifs de la Nature, & des objets tels que le Peintre les a choisis pour modele, & qu’ils se presentent d’abord à nos yeux, en sorte que les Carnations paroissent de veritables Chairs, […] que par l’intelligence du clair-obscur & de l’union des couleurs, les objets qui sont peints paroissent de relief, & le tout ensemble harmonieux.
Ce Vrai Simple trouve dans toutes sortes de naturels les moyens de conduire le Peintre à sa fin, qui est une sensible & vive imitation de la Nature […].
Le Vrai Ideal est un choix de diverses perfections qui ne se trouvent jamais dans un seul modele ; mais qui se tirent de plusieurs & ordinairement de l’Antique.
Ce Vrai Ideal comprend l’abondance des pensées, la richesse des inventions, la convenance des attitudes, l’élégance des contours, le choix des belles expressions, le beau jet des draperies, enfin tout ce qui peut sans alterer le premier Vrai le rendre plus piquant & plus convenable. Mais toutes ces perfections ne pouvant subsister que dans l’idée par raport à la Peinture, ont besoin d’un sujet légitime qui les conserve & qui les fasse paroître avec avantage ; & ce sujet légitime est le Vrai Simple : […] c’est-à-dire, un sujet bien disposé pour les recevoir & les faire subsister, […]. Il paroît donc que ces deux Vrais, le Vrai Simple & le Vrai Ideal font un composé parfait, dans lequel ils se prêtent un mutuel secours, avec cette particularité, que le premier Vrai perce & se fait sentir au travers de toutes les perfections qui lui sont jointes.
Le troisiéme Vrai qui est composé du Vrai Simple & du Vrai Ideal fait par cette jonction le dernier achevement de l’Art, & la parfaite imitation de la belle Nature. C’est ce beau Vraisemblable qui paroît souvent plus vrai que la verité-même, parce que dans cette jonction le premier Vrai saisit le Spectateur, sauve plusieurs négligences, & se fait sentir le premier sans qu’on y pense. […]
Ce troisiéme Vrai, est un but où personne n’a encore frappé ; on peut dire seulement que ceux qui en ont le plus approché sont les plus habiles. Le Vrai Simple & le Vrai Ideal ont été partagés selon le génie & l’éducation des Peintres, qui les ont possedés. Georgion, Titien, Pordenon, le vieux Palme, les Bassans, & toute l’Ecole Venitienne n’ont point eu d’autre merite que d’avoir possedé le premier Vrai. Et Leonard de Vinci, Raphaël, Jules Romain, Polidore de Caravage, le Poussin, & quelques autres de l’Ecole Romaine, ont établi leur plus grande reputation par le Vrai Ideal ; mais sur-tout Raphaël, qui outre les beautés du Vrai Ideal a possedé une partie considerable du Vrai Simple, & par ce moyen a plus approché du Vrai parfait qu’aucun de sa Nation.

Quotation

Zy word van de natuur verkozen, en is van de bevalligheeden altyt geoeffent, om de waereld uitmuntende mannen te leeveren, voornamentlyk in deze Edele Konst, die zo veel Weetenschappen in zich behelst: Ja ik derf zeggen, dat ‘er geen Konst of Weetenschap in de waereld hoorde te zijn, of een volmaakt Schilder, dienden ‘er eenige kennis van te hebben. De Natuur verschaft aan de vaardige geesten, meer voordeel, dan de Leer-oeffening, aan d’anderen. Vind men niet meer voorbeelden van Doorluchtige Meesters in deze Konst, die op den hoogsten top geklommen zyn geweest, welke vrolijk en vol snakeryen waaren: dan van de geenen, die een zwaarmoedigen aart hadden? Raphael, Polidoor da Caravaggio, Leonard da Vinci, Peryndel Vaga, Parmezan, Primaticcio, Pietro de Corton, Tintoret, Giorgon, Lodewyk en Annibal Carats, Albaan, Bassan, Lanfranc, en meer andere; zyn die niet alle vrolijk en vaardig van geest geweest?

Quotation

La Peinture a d’autres gayetez permises, & des divertissemens innocens. Il ne peut rien tomber de si bigearre, ny de si ridicule dans l’imagination, que ses grotesques ne representent, & cette sorte de figures qui furent nommez Grylles, depuis qu’Antiphile eut habillé dans un tableau le fils de Xenophon, ou quelqu’autre qui portoit comme luy le nom de Grylle, avec des accoustremens qui faisoient rire de leur extravagance. D’autres se sont pleus, & s’amusent encore tous les jours à charger leur toile de cuisines, remplies, outre la batterie, de toute sorte de viandes. L’on y void des Asnes chargez d’herbages, & mille autres galanteries de basse estoffe, qui acquirent le surnom de Rhyparographe à un ancien du tout addonné à cela. C’est ainsi que les Muses sont icy differentes comme par tout ailleurs, je veux dire les inclinations, qui font que les uns réüscissent à une chose, & les autres à une autre. Le grand talent du Bassan estoit dans la representation naïve des animaux. Le genie d’Antoine Tempesta le portoit à d’escrire parfaictement du pinceau des combats sanglans, & des batailles rangées. Ceux des pays bas, qui contestent avec les Lombards de la beauté du colorit, ne peignent rien si volontiers que des mers couroucées, & des vaisseaux menacez du nauffrage. Bref le naturel est si puissant, que je lisois il n’y a gueres dans une relation des Hurons Sagard. c. 7., qu’encore qu’ils n’ayent ny l’art de la peinture, ny les instrumens propres à l’exercer tels que nous les avons, ils ne laissent pas de rencontrer admirablement en des figures qu’ils font à leur mode, en se laissant aller à la force de leur imagination.

Quotation

[ndr : LE PEINTRE]
[...] lors que l’on voit en Italie & sur tout en la Lombardie & à Venise, les ouvrages de ces grands Peintres, le Titian, le Georgeon, Tintoret, P. Veroneze, le Palme, le Bassan, & autres Excellens Coloristes & tres-abondans en compositions de figures, cela surprend extremément la veuë, ce que ne font pas ainsi les
Œuvres du grand Raphaël & autres de ce goust, mais en recompense ceux-cy ont cét avantage qu’elles s’insinüent doucement dans l’esprit, de sorte qu’elles y font un tel effet, que plus vous les revoyez plus vous en estes satisfaits, en ce que vous y découvrez toûjours de nouvelles beautez.
Et pour les autres, c’est tout le contraire, car osté le Colory & l’Artiste maniere de peindre l’on y trouve en la pluspart, les revoyant toüjours de differantes méprises et erreurs, tant contre l’histoire & usage, que contre les Regles de Perspective.
Pour celles d’Anibal Carrace & de ses Contemporains [...] leur imitation n’a garde d’estre si nuisible à vous détourner de ce bon Goust [...].

Quotation

{Process mit den Nacht Stucken/ bey Feuer und Liecht} Wann man eine Historie bey Nacht vorstellen will/ so mache man ein großes hell-brennendes Feuer/ dessen Schein weit um sich leuchte/ und sehe von denen umstehenden Sachen ab/ wie sie natürlich von der Feuerfarbe/ je näher je röhter/ participiren und sich gestalten. {Farbe des Feuers.} Dann das Feuer ist ganz rötlich/ als von Liecht-BleyGelb/ Weiß und Mennig gemischet: und also müßen auch die Dinge/ die dasselbe beleuchtet/ entbildet werden. Je weiter aber die Sachen von dem Feuer sich entfernen/ je mehr müßen sie von dessen Schein/ und nach und nach sich in schwarz- und finsterer Nacht-Farbe verlieren.
{Wie den Nacht-Figuren/ die Farbe} Die Figuren/ so vor dem Feuer stehen/ sollen dunkel und schwarz aus dessen Liechte herfür spielen: weil sie vom Dunkel der Nacht/ und nicht vom Feuer/ ihren Ursprung bekommen. Die Bilder aber/ so zur Seiten stehen/ sollen halb dunkel und halb feurig oder rötlich seyn. Welche aber von dem Feuer gesehen werden/ die müßen ganz rötlich/von der Flammen reflexion oder Gegenspielung/ auf einem braunen dunklen Feld/ erleuchtet stehen.
{und action oder Gebärden/ zu geben}. Was aber ihre [ndr.der Figuren] actiones, Gestalt und Stellung betrifft/ so können die/ so in der Nähe beym Feuer sind/ also vorgestellet werden/ daß sie die Mäntel vorschlagen/ die Hände vor das Angesicht halten/ oder solche abwenden/ als wann sie die Hitze des Feuers vermeiden wolten. Die aber in der Ferne stehen/ können ihre Augen mit den Händen reiben/ als ob ihnen der Rauch oder Flammen-Schein überlästig wäre. Andere mehr Stellungen/ wird dem vernünftigen Mahler die Natur und das Leben an die hand geben.

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{Process mit den Nacht Stucken/ bey Feuer und Liecht} Wann man eine Historie bey Nacht vorstellen will/ so mache man ein großes hell-brennendes Feuer/ dessen Schein weit um sich leuchte/ und sehe von denen umstehenden Sachen ab/ wie sie natürlich von der Feuerfarbe/ je näher je röhter/ participiren und sich gestalten. {Farbe des Feuers.} Dann das Feuer ist ganz rötlich/ als von Liecht-BleyGelb/ Weiß und Mennig gemischet: und also müßen auch die Dinge/ die dasselbe beleuchtet/ entbildet werden. Je weiter aber die Sachen von dem Feuer sich entfernen/ je mehr müßen sie von dessen Schein/ und nach und nach sich in schwarz- und finsterer Nacht-Farbe verlieren.
{Wie den Nacht-Figuren/ die Farbe} Die Figuren/ so vor dem Feuer stehen/ sollen dunkel und schwarz aus dessen Liechte herfür spielen: weil sie vom Dunkel der Nacht/ und nicht vom Feuer/ ihren Ursprung bekommen. Die Bilder aber/ so zur Seiten stehen/ sollen halb dunkel und halb feurig oder rötlich seyn. Welche aber von dem Feuer gesehen werden/ die müßen ganz rötlich/von der Flammen reflexion oder Gegenspielung/ auf einem braunen dunklen Feld/ erleuchtet stehen.
{und action oder Gebärden/ zu geben}. Was aber ihre [ndr.der Figuren] actiones, Gestalt und Stellung betrifft/ so können die/ so in der Nähe beym Feuer sind/ also vorgestellet werden/ daß sie die Mäntel vorschlagen/ die Hände vor das Angesicht halten/ oder solche abwenden/ als wann sie die Hitze des Feuers vermeiden wolten. Die aber in der Ferne stehen/ können ihre Augen mit den Händen reiben/ als ob ihnen der Rauch oder Flammen-Schein überlästig wäre. Andere mehr Stellungen/ wird dem vernünftigen Mahler die Natur und das Leben an die hand geben.

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 [...] Il faut donc, poursuivit-elle [Princesse des cabalistes], s’étudier à la recherche d’une belle Manière de peindre, vague, hardie, & sans contrainte, d’un dessein tendre & coulant, mais libre & de grande maniere, sans s’attacher avec scrupule à cent choses, qui gâtent la majesté d’un ouvrage. Prenez pour exemplaires les ouvrages de l’illustre & fameux Michelange, le Coriphée des Peintres Anciens & Modernes, d’un Titien, d’un Tintoret, d’un Georgion, d’un Paul Veronese, du Guide, des Bassans, de S. Martin, de Rubens, de Vandick, & tant d’autres que mes maximes ont rendus celebres, & ausquels la science qu’ils ont acquise dans mon Ecole, a donné une réputation glorieuse & immortelle, malgré la jalousie & le caprice de quelques novateurs, qui sous pretexte du rétablissement de la Peinture, tâchent en vain d’élever sur le debris de l’estime qu’on a toûjours euë pour ces grands Peintres, une fausse renommée à leurs sectateurs, & faisans croire aux simples, qu’ils rendent un bon office à ce bel Art, le ruinent entierement, dégoûtans par les embarras & les difficultés dont ils l’ont obscurci, ceux qui avoient dessein de s’y perfectionner.

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 [...] Il faut donc, poursuivit-elle [Princesse des cabalistes], s’étudier à la recherche d’une belle Manière de peindre, vague, hardie, & sans contrainte, d’un dessein tendre & coulant, mais libre & de grande maniere, sans s’attacher avec scrupule à cent choses, qui gâtent la majesté d’un ouvrage. Prenez pour exemplaires les ouvrages de l’illustre & fameux Michelange, le Coriphée des Peintres Anciens & Modernes, d’un Titien, d’un Tintoret, d’un Georgion, d’un Paul Veronese, du Guide, des Bassans, de S. Martin, de Rubens, de Vandick, & tant d’autres que mes maximes ont rendus celebres, & ausquels la science qu’ils ont acquise dans mon Ecole, a donné une réputation glorieuse & immortelle, malgré la jalousie & le caprice de quelques novateurs, qui sous pretexte du rétablissement de la Peinture, tâchent en vain d’élever sur le debris de l’estime qu’on a toûjours euë pour ces grands Peintres, une fausse renommée à leurs sectateurs, & faisans croire aux simples, qu’ils rendent un bon office à ce bel Art, le ruinent entierement, dégoûtans par les embarras & les difficultés dont ils l’ont obscurci, ceux qui avoient dessein de s’y perfectionner.

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[....] La Place estoit ornée tout au tour de Statuës, que les Cabalistes avoient fait ériger à leurs Princes, entre lesquelles celle de Michelange occupoit le premier lieu, accompagné de celles du Titien, du Georgion, de Paul Veronese, du Tintoret, des Bassans, du Correge, du Guide, de Rubens, Vandick, Zuccaro, Lanfranc, Joseph Pin, Maistre Rousse, Saint Martin, Ribera, Pietre Teste, Freminet, Tempeste, Blœmaret, P. ….. V ….. B. …. V. … &c toutes posées sur leurs piedestaux, avec chacune une Inscription à leur loüange.
On ne voyait là ny les Apelles, ny les Timanthes, ny les Raphaëls, ny les Poussins, ny les Leonards de Vincy, ny les Jules Romains, ny les autres de ce merite, dont on ne se doit pas étonner, veu qu’ayans tous esté les Antagonistes de ces faux Peintres, les Cabalistes n’avoient garde de leur donner place parmi ceux dont ils ont méprisé les ouvrages & les maximes.

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De là ma curiosité me fist approcher d’une autre troupe, que je vis attentive à considérer de fort prés quelques Tableaux du Bassan, que les uns vouloient estre originaux, les autres copies seulement ; sur quoy je croy qu’ils en fussent venus aux mains, si un grand Seigneur chef de cette troupe ne les eust accordés ; car en regardant ces Tableaux par derriere, & disant qu’il les croyoit originaux, parce qu’ils estoient peints sur de la toile d’Italie, il termina tout le different.

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Friend,
            When a Painter has acquired any Excellency in
Desinging, readily and strongly ; What has he to do next ?
                        Traveller,
            That is not half his Work, for then he must begin to mannage his
Colours, it being particularly by them, that he is to express the greatness of his Art. ’Tis they that give, as it were, Life and Soul to all that he does ; without them, his Lines will be but Lines that are flat, and without a Body, but the addition of Colours makes that appear round ; and as it were out of the Picture, which else would be plain and dull. ’Tis they that must deceive the Eye, to the degree, to make Flesh appear warm and soft, and to give an Air of Life, so as his Picture may seem almost to Breath and Move.
                        Friend,
            Did ever any Painter arrive to that Perfection you mention ?
                        Traveller,
            Yes, several, both of the
Antient and Modern Painters. Zeuxis Painted Grapes, so that the Birds flew at them to eat them. Apelles drew Horses to such a likeness, that upon setting them before live Horses, the Live ones Neighed, and began to kick at them, as being of their own kind. And amongst the Modern Painters, Hannibal Carache, relates to himself, That going to see Bassano at Venice, he went to take a Book off a Shelf, and found it to be the Picture of one, so lively done, that he who was a Great Painter, was deceived by it. The Flesh of Raphael’s Pictures are so Natural, that this seems to be Alive. And so do Titians Pictures, who was the Greatest Master for Colouring that ever was, having attained to imitate Humane Bodies in all the softness of Flesh, and beauty of Skin and Complexion.

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[...] en la Peinture l'on doit comprendre tout d'un coup l'idée du sujet, qu'ainsi un Peintre se doit restreindre à ces trois unités, à sçavoir ce qui arrive en un seul tems ; ce que la vüë peut découvrir d'une seule oeillade ; & ce qui se peut representer dans l'espace d'un Tableau, où l'idée de l'expression se doit rassembler à l'endroit du Heros du sujet comme la Perspective assujettit tout à un seul point ; que le devoir du Peintre est de s'étudier soigneusement à rechercher tout ce qui est essentiel au sujet, & bien examiner ce que les bons Autheurs en ont écrit, & ce qui peu mieux faire paroître le Heros, afin d'en bien exprimer l'image & l'idée, & par ce moyen éviter le défaut que l'on voyoit en beaucoup de Tableaux, méprisés à cet égard, quoi que d'ailleurs très-beaux, comme par exemple en un Tableau du Bassant, où est representé le retour de l'Enfant prodigue en la maison de son Pere, dont les figures principales du sujet sont fort petites, éloignées dans le derriere du Tableau, [...]. En un autre du Breugle en la representation de l'une des plus importantes actions de la Magdeleine, où sont reculées dans le lointain les figures principales pour faire paroître sur le devant du Tableau diverses personnes indifferentes au sujet, [...] Que l'on void même en des representations de la Nativité de Nôtre Sauveur, où l'on met en des places les plus apparentes, un Boeuf & un Ane, qui sont des choses indecentes & profanes, [...] qu'ainsi la representation de ces animaux n'étoit nullement de l'essence du sujet & qu'ils ne conviennent point à l'idée que cette histoire doit inspirer dans l'esprit de ceux qui la contemplent.

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[...] en la Peinture l'on doit comprendre tout d'un coup l'idée du sujet, qu'ainsi un Peintre se doit restreindre à ces trois unités, à sçavoir ce qui arrive en un seul tems ; ce que la vüë peut découvrir d'une seule oeillade ; & ce qui se peut representer dans l'espace d'un Tableau, où l'idée de l'expression se doit rassembler à l'endroit du Heros du sujet comme la Perspective assujettit tout à un seul point ; que le devoir du Peintre est de s'étudier soigneusement à rechercher tout ce qui est essentiel au sujet, & bien examiner ce que les bons Autheurs en ont écrit, & ce qui peu mieux faire paroître le Heros, afin d'en bien exprimer l'image & l'idée, & par ce moyen éviter le défaut que l'on voyoit en beaucoup de Tableaux, méprisés à cet égard, quoi que d'ailleurs très-beaux, comme par exemple en un Tableau du Bassant, où est representé le retour de l'Enfant prodigue en la maison de son Pere, dont les figures principales du sujet sont fort petites, éloignées dans le derriere du Tableau, [...].

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[...] le Peintre devoit tellement assujettir toutes les parties qui entrent en la composition de son Tableau, qu'elles concourrent ensemble à former une juste idée du sujet, en sorte qu'elles puissent inspirer dans l'esprit des regardans des émotions convenables à cette idée, & que si il se rencontroit dans la narration de l'Histoire même, quelque circonstance qui y fut contraire, on la devoit supprimer ou si fort negliger quelle n'y pût faire aucune interruption, qu'on peut neanmoins prendre une discrette liberté de choisir des incidens favorables, ou quelque allegorie qui convienne au sujet pour la varieté du Contraste, mais que l'on doit éviter de faire paroître ensemble des choses incompatibles ; par exemple la verité des choses Saintes avec les Prophanes, ou paroître ensemble des personnes qui n'ont été qu'en des tems fort éloignés l'un de l'autre.

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CXXXIII.
N’employez à aucune de ces choses [ndr : les fruits, les poissons, les reptiles, les oiseaux, les animaux, les figures et les fleurs] du Blanc de Plomb, il n’est propre qu’en Huile, & il noircit comme de l’Ancre, n’estant détrempé qu’à la Gomme, partïculierement si vous mettez vostre ouvrage dans un lieu humide ou avec des Parfuns, & la Ceruse de Venise est aussi fine, & d’un aussi grand blanc. De celuy-là, n’en épargnez pas l’usage, sur tout en ébauchant, & faites-en entrer dans tous vos meslanges, afin de leur donner un certain Corps qui empaste vostre ouvrage, & qui le fasse paroistre doux & moileux.

Le goust des Peintres est neanmoins different en ce point, les uns en employent un peu, d’autres point du tout ; mais la maniere de ceux-cy est maigre & seiche, les autres en mettent beaucoup, & c’est sans contredi la meilleure Methode & la plus usitée parmy les habiles Gens ; car outre qu’elle est prompte, c’est que l’on peut en s’en servant (ce qui seroit quasi impossible autrement) copier toutes sortes de Tableaux, nonobstant le sentiment contraire de quelques-uns, qui disent qu’en mignature l’on ne peut donner la Force & toutes les differentes Teintes qu’on void dans les Pieces en Huile, ce qui n’est pas vray, du moins pour les bons Peintres, & les effets le prouvent assez ; car il se void des Figures, des Païsages, des Portraits, & toute autre chose en mignature, touchez d’une aussi grande maniere, aussi vraye & aussi noble, quoy que plus mignonne & delicate qu’en huile.

Je sçay pourtant que cette Peinture a ses avantages, quand ce ne seroit que celuy de rendre plus d’ouvrage, & de consommer moins de temps, elle se deffend mieux aussi contre ses injures, & il faut encore luy ceder le droit d’Ainesse & la gloire de l’Antiquité.
Mais aussi la Mignature a les siens, & sans repeter ceux que j’ay déja montrez, elle est plus propre & plus commode, l’on porte aisément tout son Attirail dans sa poche, vous travaillez par tout quand il vous plaist, sans tant de preparatifs, vous pouvez la quitter & la reprendre quand & autant de fois que vous voulez, ce qui ne se fait pas à la premiere, où l’on ne doit guere travailler à sec.
Mais remarquez qu’il est de l’une & de l’autre, comme de la Comedie, dans laquelle la plus grande ou la moindre perfection des Acteurs ne consiste pas à faire les hauts ou les bas Rolles, mais à faire extremement bien ceux qu’ils font, car si celuy qui aura le dernier personnage, s’en acquitte mieux qu’un autre de celuy de Heraut, il meritera sans doute plus d’approbation & de loüange.
C’est la mesme chose dans l’Art de Peindre, son excellence n’est pas attachée à la Noblesse d’un sujet ; mais à la maniere dont on le traite, avez-vous talent pour celuy-cy, ne vous jettez pas inconsiderément dans celuy-là, & si vous avez receu du Ciel quelque étincelle de ce beau Feu, connoissez pourquoy il vous est donné, & faites-vous-y un chemin facile ; les uns prendront bien les differens airs du Teste, les autres réussiront mieux en Païsages, ceux-cy travaillent en petit, qui ne le pourroient faire en grand, ceux-là sont bons Coloristes, & ne possedent pas le Dessein, d’autres enfin n’ont du Genie que pour les Fleurs : Et les Bassans mémes, se sont acquis un nom par les Animaux, qu’ils ont touchez de tres-bonne maniere, & mieux que toute autre chose.
C’est pour dire que chacun se doit contenter de sa Verve, sans vouloir se revétir du talent d’autruy, […].

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Zy word van de natuur verkozen, en is van de bevalligheeden altyt geoeffent, om de waereld uitmuntende mannen te leeveren, voornamentlyk in deze Edele Konst, die zo veel Weetenschappen in zich behelst: Ja ik derf zeggen, dat ‘er geen Konst of Weetenschap in de waereld hoorde te zijn, of een volmaakt Schilder, dienden ‘er eenige kennis van te hebben. De Natuur verschaft aan de vaardige geesten, meer voordeel, dan de Leer-oeffening, aan d’anderen. Vind men niet meer voorbeelden van Doorluchtige Meesters in deze Konst, die op den hoogsten top geklommen zyn geweest, welke vrolijk en vol snakeryen waaren: dan van de geenen, die een zwaarmoedigen aart hadden? Raphael, Polidoor da Caravaggio, Leonard da Vinci, Peryndel Vaga, Parmezan, Primaticcio, Pietro de Corton, Tintoret, Giorgon, Lodewyk en Annibal Carats, Albaan, Bassan, Lanfranc, en meer andere; zyn die niet alle vrolijk en vaardig van geest geweest?

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Het is myn vast gevoelen dat de Oeffening der plooijen niet volkomen geleerd kan worden, zonder de Leeman te gebruiken; Want wat baat het dat men zich uitmergeld met kleêren uit de Geest te Teikenen als wy ’t leeven voor ons kunnen hebben, zonder welke het onmogelyk is de natuur der Stoffe te doorgronden: daar zich, in tegendeel, veele niet anders oeffenen dan naar de Statuaas en fraaiste printen der beroemste meesters, welke hier in uitgemunt hebben: als Raphaël, Barotius, Guido, Albaan, Pousyn &c; denkende uit dezelfde reeds een gebaande weg te hebben gevonden, om tot genoegzame volkomentheid te geraken, en hun oogmerk te bereiken. Daar men nochtans weet, dat Raphaël voornaamentlyk, die gelegentheid niet gehad hebbende, echter in zyn tyd, de fraayste dingen voor den dag gekomen zyn. Nu zoude men mogen vragen, waarom eenige andere vermaarde Meesters, als Titiaan, Tintoret, Paulo Veronees, Julio Romano, Michel Angelo, Dominiquin, Bassan &c, zo goed daar in niet geoordeeld werden? de reeden is deeze, dat Raphaël het leeven gebruikt heeft, wel te verstaan een Leeman, waar door hy de natuur en eigenschap der Stoffe grondig heeft leeren onderzoeken: alhoewel men hem nogtans zou kunnen beschuldigen dat hy zyn beelden de meesten tyd met eenderly Stoffe kleeden, in voorvallen, daar de verandering genoegzaam verschillende kon geweest hebben. Evenwel moet men bekennen dat ‘er voor, noch naderhand, geen zo ervaren en Konstryk in dezelve geweest is, dan een alleen, te weten Nikolas Poussyn; echter is dit geen wonder; dewyl hy het Natuurlyke leeven onderzocht en gebruikten gelyk hem bewust was dat Raphaël gedaan had, en niet gelyk anderen die alleen zyn werk navolgden: daarom zyn zy ook slegter geweest, hebben minder kennis gehad, en meenigmaal niet van de natuur der stoffe of plooijen geweeten.

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Je trouve trois sortes de Vrai dans la Peinture.
Le Vrai Simple,
Le Vrai Ideal,
Et le Vrai Composé, ou le Vrai Parfait.
Le Vrai Simple que j’appelle le premier Vrai, est une imitation simple & fidelle des mouvemens expressifs de la Nature, & des objets tels que le Peintre les a choisis pour modele, & qu’ils se presentent d’abord à nos yeux, en sorte que les Carnations paroissent de veritables Chairs, […] que par l’intelligence du clair-obscur & de l’union des couleurs, les objets qui sont peints paroissent de relief, & le tout ensemble harmonieux.
Ce Vrai Simple trouve dans toutes sortes de naturels les moyens de conduire le Peintre à sa fin, qui est une sensible & vive imitation de la Nature […].
Le Vrai Ideal est un choix de diverses perfections qui ne se trouvent jamais dans un seul modele ; mais qui se tirent de plusieurs & ordinairement de l’Antique.
Ce Vrai Ideal comprend l’abondance des pensées, la richesse des inventions, la convenance des attitudes, l’élégance des contours, le choix des belles expressions, le beau jet des draperies, enfin tout ce qui peut sans alterer le premier Vrai le rendre plus piquant & plus convenable. Mais toutes ces perfections ne pouvant subsister que dans l’idée par raport à la Peinture, ont besoin d’un sujet légitime qui les conserve & qui les fasse paroître avec avantage ; & ce sujet légitime est le Vrai Simple : […] c’est-à-dire, un sujet bien disposé pour les recevoir & les faire subsister, […]. Il paroît donc que ces deux Vrais, le Vrai Simple & le Vrai Ideal font un composé parfait, dans lequel ils se prêtent un mutuel secours, avec cette particularité, que le premier Vrai perce & se fait sentir au travers de toutes les perfections qui lui sont jointes.
Le troisiéme Vrai qui est composé du Vrai Simple & du Vrai Ideal fait par cette jonction le dernier achevement de l’Art, & la parfaite imitation de la belle Nature. C’est ce beau Vraisemblable qui paroît souvent plus vrai que la verité-même, parce que dans cette jonction le premier Vrai saisit le Spectateur, sauve plusieurs négligences, & se fait sentir le premier sans qu’on y pense. […]
Ce troisiéme Vrai, est un but où personne n’a encore frappé ; on peut dire seulement que ceux qui en ont le plus approché sont les plus habiles. Le Vrai Simple & le Vrai Ideal ont été partagés selon le génie & l’éducation des Peintres, qui les ont possedés. Georgion, Titien, Pordenon, le vieux Palme, les Bassans, & toute l’Ecole Venitienne n’ont point eu d’autre merite que d’avoir possedé le premier Vrai. Et Leonard de Vinci, Raphaël, Jules Romain, Polidore de Caravage, le Poussin, & quelques autres de l’Ecole Romaine, ont établi leur plus grande reputation par le Vrai Ideal ; mais sur-tout Raphaël, qui outre les beautés du Vrai Ideal a possedé une partie considerable du Vrai Simple, & par ce moyen a plus approché du Vrai parfait qu’aucun de sa Nation.