SUBLIME (n. m.)
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Or je n’appelle estudié que ce qui concerne les opérations d’esprit, et les judicieuses Observations sur la Partie du Costume, lequel est comme un lien ou comme un Composé de l’Invention et de l’Expression, les deux plus nobles de nos cinq parties, où consiste tout ce qu’il y a d’ingénieux et de sublime dans la Peinture ; les trois autres, c’est-à-dire, la Proportion, le Coloris, et la Delineation perspective, regardant plustost le mechanique de l’Art, que le Spirituel, et n’estant, par manière de dire que les Instruments de la Science de la Peinture : si bien que ceux qui appliquent tout leur esprit à ces Parties-là, travaillent plustost en gens de mestier, qu’ils n’estudient ; Aussi ne sont-ils nommez par les Sçavants, que des Desseignateurs praticiens, et n’auroient jamais esté considérables parmi les Peintres anciens.
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Il ne reste plus pour finir cette Préface, que de dire ce que Longin entend par Sublime. Car comme il escrit de cette matiere aprés Cecilius qui avoit presque emploié tout son Livre à montrer ce que c’est que Sublime, il n’a pas crû devoir rebatre une chose qui n’avoit esté dêja que trop discutée par un autre. Il faut donc sçavoir que par Sublime, Longin n’entend pas ce que les Orateurs appellent le Stile Sublime : mais cet extraordinaire & ce merveilleux qui frappe dans le Discours, & qui fait qu’un Ouvrage enleve, ravit, transporte. Le Stile Sublime veut toûjours de grands mots : mais le Sublime se peut trouver dans une seule pensée, dans une seule figure, dans un seul tour de paroles. Une chose peut estre dans le Stile Sublime, et n’estre pourtant pas Sublime ; c’est à dire n’avoir rien d’extraordinaire ni de surprenant. Par exemple, Le souverain Arbitre de la Nature d’une seule parole forma la lumiere. Voilà qui est dans le Stile Sublime : cela n’est pas neanmoins Sublime : parce qu’il n’y a rien là de fort merveilleux, & qu’un autre ne pust aisément trouver. Mais. Dieu dit : Que la lumière se fasse, et la lumière se fit. Ce tour extraordinaire d’expression qui marque si bien l’obéïssance de la Creature aux ordres de Createur est veritablement sublime, & a quelque chose de divin. Il faut donc entendre par Sublime dans Longin, l’Extraordinaire, le Surprenant & comme je l’ay traduit, le Merveilleux dans le discours.
Boileau est l'auteur de cette préface.
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Car tout ce qui est veritablement Sublime, a cela de propre, quand on l’écoute, qu’il esleve l’ame, & lui fait concevoir une plus haute opinion d’elle mesme, la remplissant de joie & de je ne sçais quel noble orgueil, comme si c’estoit elle qui eust produit les choses qu’elle vient simplement d’entendre.
[…]. La marque infaillible du Sublime, c’est quand nous sentons qu’un Discours nous laisse beaucoup à penser, fait d’abord un effet sur nous auquel il est bien difficile, pour ne pas dire impossible, de resister, et qu’ensuite le souvenir nous en dure, & ne s’efface qu’avec peine. En un mot, figurez-vous qu’une chose est veritablement Sublime, quand vous voiez qu’elle plaist universellement & dans toutes ses parties. Car lors qu’en un grand nombre de personnes differentes de profession, & d’âge, & qui n’ont aucun rapport ni d’humeurs ni d’inclinations, tout le monde vient à estre frappé également de quelque endroit d’un discours ; ce jugement & cette approbation uniforme de tant d’esprits, si discordans d’ailleurs, est une preuve certaine & indubitable, qu’il y a là du Merveilleux & du Grand.
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Chap. VI, Des cinq Sources du Grand.
Il y a, pour ainsi dire, cinq Sources principales du Sublime : mais ces cinq Sources présupposent, comme pour fondement commun, une Faculté de bien parler ; sans quoi tout le reste n’est rien.
Cela posé, la premiere & la plus considerable est une certaine Elevation d’esprit qui nous fait penser heureusement les choses […].
La seconde consiste dans le Pathetique : j’entens par Pathetique, cet Enthousiasme, & cette vehemence naturelle qui touche & qui émeut. Au reste à l’égard de ces deux premieres, elles doivent presque tout à la Nature, & il faut qu’elles naissent en nous : au lieu que les autres dépendent de l’Art en partie.
La troisiéme n’est autre chose que les Figures tournées d’une certaine maniere. Or les Fgures sont de deux sortes les Figures de Pensée, & les Figures de Diction.
Nous mettons pour la quatriesme, la Noblesse de l’expression, qui a deux parties, le choix des mots, & la diction elegante & figurée.
Pour la cinquiéme qui est celle, à proprement parler, qui produit le Grand & qui renferme en soi toutes les autres, c’est la Composition & l’arrangement des paroles dans toute leur magnificence & leur dignité.
[…]. Et certainement […] pour avoir creu que le Sublime & le Pathetique naturellement n’alloient jamais l’un sans l’autre, & ne faisoient qu’un, il [ndr : Cecilius] se trompe : puis qu’il y a des Passions qui n’ont rien de Grand ; & et qui ont mesme quelque chose de bas comme l’Affliction, la Peur, la Tristesse : & qu’au contraire il se rencontre quantité de choses grandes & sublimes, où il n’entre point de passion.
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Chap. XII, De la Sublimité qui se tire des Circonstances
Voions si nous n’avons point encore quelque autre moien par où nous puissions rendre un Discours Sublime. Je dis donc, que comme naturellement rien n’arrive au monde qui ne soit toûjours accompagné de certaines Circonstances, ce sera un secret infaillible pour arriver au Grand, si nous sçavons faire à propos le choix des plus considerables, & si en les liant bien ensemble, nous en formons comme un corps. Car d’un costé ce choix, & de l’autre cet amas de Circonstances choisies attachent fortement l’esprit.
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Entre les moiens dont nous avons parlé, qui contribuent au Sublime, il faut aussi donner rang à ce qu’ils appellent Amplification […]. En effet l’Amplification se peut diviser en un nombre infini d’Espèces ; mais l’Orateur doit sçavoir que pas une de ses Espèces n’est parfaite de soi, s’il n’y a du Grand & du Sublime […] si vous ostez l’Amplification ce qu’elle a de Grand, vous lui arrachez, pour ainsi dire, l’ame du corps.
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Je ne sçaurois approuver la definition que les donnent les Maistres de l’art. L’Amplification, disent-ils, est un Discours qui augment & agrandit les choses. Car cette definition peut convenir tout de mesme au Sublime, au Pathetique & aux Figures : puis qu’elles donnent toutes au Discours je ne sçay quel caractere de grandeur. Il y a pourtant bien de la difference […] le Sublime consiste dans la hauteur et l’eslevation : au lieu que l’Amplification consiste aussi dans la multitude des paroles ; c’est pourquoi le Sublime se trouve quelquefois dans une simple pensée : mais l’Amplication ne subsiste que dans la pompe & l’abondance.
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[…] si les Figures naturellement soûtiennnent le Sublime, le Sublime de son costé soûtient merveilleusement les Figures. […] il n’y a point de Figure plus excellente que celle qui est tout-à-fait cachée, & lorsqu’on ne reconnoist point que c’est une Figure. Or il n’y a point de secours ni de remede plus merveilleux pour l’empescher de paroître, que le Sublime & le Pathetique, par ce que l’Art ainsi renfermé au milieu de quelque chose de Grand & d’éclatant, a tout ce qui lui manquoit, & n’est plus suspect d’aucune tromperie. [….] Comment est-ce que l’Orateur a caché la figure dont il se sert ? N’est-il pas aisé de reconnoistre que c’est par l’éclat mesme de sa pensée ? Car comme les moindres lumieres s’évanoüissent, quand le Soleil vient à les éclairer ; de mesme, toutes ces subtilitez de Rhetorique disparoissent à la veüe de cette grandeur qui les environne de tous costés. La mesme chose à peu prés arrive dans la peinture. En effet qu’on tire plusieurs lignes paralleles sur un mesme plan, avec les jours & les ombres : il est certain que ce qui se presentera d’abord à la veuë, ce sera le lumineux, à cause de son grand éclat qui fait qu’il semble sortir hors du tableau, & s’approcher en quelque façon de nous. Ainsi le Sublime & le Pathetique, soit par une affinité naturelle qu’ils ont avec les mouvemens de nostre ame, soit à cause de leur brillant, paroissent davantage, & semblent toucher de plus prés notre esprit que les Figures, dont ils cachent l’art, & qu’ils mettent comme à couvert.
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En effet, il n’y a peut-estre rien d’où les Orateurs et tous les Escrivains en general qui s’estudient au Sublime, tirent plus de grandeur, d’élegance, de netteté, de poids, de force, & de vigueur pour leurs Ouvrages, que du choix des paroles. C’est par elles que toutes ces beautez éclatent dans le discours, comme dans un riche tableau, & elles donnent aux choses une espece d’ame & de vie.
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Que ne dirons-nous donc point de la Composition, qui est en effet comme l’harmonie du discours dont l’usage est naturel à l’homme, qui ne frappe pas simplement l’oreille mais l’esprit : qui remuë tout à la fois tant de différentes sortes de noms, de pensées, de choses, tant de beautés, & d’elegances avec lesquelles notre ame a comme une espece de liaison & d’affinité : qui par le meslange & la diversité des sons insinuë dans les esprits, inspire à ceux qui écoutent les passions mesmes de l’Orateur, & qui bastit sur ce sublime amas de paroles, ce Grand & ce Merveilleux que nous cherchons ? Pouvons-nous, dis-je, nier qu’elle ne contribuë beaucoup à la grandeur, à la majesté, à la magnificence du discours, & à toutes ces autres beautés qu’elle renferme en soi, & qu’ayant un empire absolu sur les esprits, elle ne puisse en tout temps les ravir & les enlever ? Il y auroit de la folie à douter d’une verité si universellement reconnuë, & l’experience en fait foi.
Au reste il en est de mesme des Discours que des corps, qui doivent ordinairement leur principale excellence à l’assemblage, & à la juste proportion de leurs membres : De sorte mesme qu’encore qu’un membre separé de l’autre n’ait rien en soi de remarquable, tous ensemble ne laissent pas de faire un corps parfait. Ainsi les parties du Sublime estant divisées, le Sublime se dissipe entierement : au lieu que venant à ne former qu’un corps par l’assemblage qu’on en fait, & par cette liaison harmonieuse qui les joint, le seul tour de la Periode leur donne du son & de l’emphase. C’est pourquoi l’on peut comparer le Sublime dans les Periodes à un festin par escot auquel plusieurs ont contribué.
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Le Peintre qui a du genie trouve dans toutes les parties de son Art une ample matiere de le faire paroître : mais celle qui lui fournit plus d'occasions de faire voir ce qu'il a d'esprit, d'imagination, & de prudence est sans doute l'Invention. C'est par elle que la Peinture marche de pas égal avec la Poësie, & c'est elle principalement qui attire l'estime des personnes les plus estimables, je veux dire des gens d'esprit, qui non contens de la seule imitation des objets, veulent que le choix en soit juste pour l'expression du sujet.
Mais ce même genie veut être cultivé par les connoissances qui ont relation à la Peinture ; parce que quelque brillante que soit notre imagination, elle ne peut produire que les choses dont notre esprit s'est rempli, & notre mémoire ne nous rapporte que les idées de ce que nous savons, & de ce que nous avons vû. C'est selon cette mesure que les talens des particuliers demeurent dans la bassesse des objets communs, ou s'élevent au sublime, par la recherche de ceux qui sont extraordinaires. C'est par-là que certains Peintres qui, ont cultivé leur esprit ont heureusement suppléé au genie qui leur manquoit d'ailleurs, & que s'élevant avec leur sujet, leur sujet s'éléve & s'agrandit avec eux. Sans les connoissances nécessaires, on fait beaucoup de fautes ; avec elles, tout se presente & se range en son ordre insensiblement.
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L'Enthousiasme est un transport de l'esprit qui fait penser les choses d'une maniere sublime, surprenante, & vraisemblable. […]
[...] Quoique le Vrai plaise toujours, parce qu'il est la base & le fondement de toutes les perfections, il ne laisse pas d'être souvent insipide quand il est tout seul ; mais quand il est joint à l’Enthousiasme, il transporte l'esprit dans une admiration mêlée d'étonnement ; il le ravit avec violence sans lui donner le tems de retourner sur lui-même.
J'ai fait entrer le Sublime dans la définition de l'Enthousiasme, parce que le Sublime est un effet & une production de l'Enthousiasme. […] Mais comme l'Enthousiasme & le Sublime tendent tous deux à élever notre esprit, on peut dire qu'ils sont d'une même nature. La difference neanmoins qui me paroît entre l'un & l'autre, c'est que l'Enthousiasme est une fureur de veine qui porte notre ame encore plus haut que le Sublime, dont il est la source, & qui a son principal effet dans la pensée & dans le Tout ensemble de l'ouvrage ; aulieu que le Sublime se fait sentir également dans le général, & dans le détail de toutes les parties. L'Enthousiasme a encore cela que l'effet en est plus prompt, & que celui du Sublime demande au moins quelques momens de réfléxion pour être vû dans toute sa force.
[…] Il me paroît, en un mot, que l'Enthousiasme nous saisit, & que nous saisissons le Sublime.
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Le style Heroïque est une composition d’objets qui dans leur genre tirent de l’Art & de la Nature tout ce que l’un & l'autre peuvent produire de grand & d’extraordinaire. Les sites en sont tout agreables & tout surprenans : les fabriques n’y sont que temples, que pyramides, que sepultures antiques, qu’autels consacrés aux divinités, que maisons de plaisance d’une reguliere architecture ; & si la Nature n’y est pas exprimée comme le hazard nous la fait voir tous les jours, elle y est du moins representée comme on s’imagine qu’elle devroit être. Ce style est une agreable illusion, & une espece d’enchantement quand il part d’un beau genie & d’un bon esprit, comme étoit celui du Poussin : lui qui s’y est si bien exprimé. Mais ceux qui voudront suivre ce genre de Peinture, & qui n’auront pas le talent de soûtenir le sublime qu’il demande, courent souvent le risque de tomber dans le puerile.
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Mais la raison ne se trouve pas seulement dans les Ouvrages de Peinture, elle s’y fait voir ornée d’une élégance & d’un tour agréable ; & le sublime s’y découvre aussi sensiblement que dans la Poësie. L’harmonie même qui les introduit toutes deux, & qui leur procure un accueil favorable s’y rencontre indispensablement. Car on tire des couleurs une harmonie pour les yeux, comme on tire des sons pour les oreilles.
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Il faut donc dans la Peinture quelque chose de grand, de piquant, d’extraordinaire, capable de surprendre, de plaire, d’instruire, & c’est ce qu’on appelle le grand Goût : c’est par lui que les choses communes deviennent belles, & que les belles deviennent sublimes & merveilleuses ; car en Peinture le Grand Goût, le Sublime & le Merveilleux ne sont que la même chose.
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Fab. C’est avec justice qu’on a toujours estimé les peintres, parce qu’ils semblent surpasser en esprit, & en courage les autres hommes ; puisqu’ils osent par leur art imiter ce que Dieu a fait, & le representer de maniere qu’il semble vrai : c’est ce qui fait que je ne m’etonne pas que les Grecs, qui connoissoient le sublime de la peinture, deffendissent aux esclaves de la professer. Aussi Aristote se garde bien de confondre cet art parmi les mecaniques, disant qu’on devroit etablir des ecoles publiques dans les villes, ou les enfants allassent apprendre.
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L'émulation & l'étude ne sçauroient donner à un génie la force de franchir les limites que la nature a prescrites à son activité. Le travail peut bien le perfectionner, mais je doute qu'il puisse lui donner réellement plus d'étenduë qu'il n'en a. L'étenduë que le travail semble donner aux génies, n'est qu'une étenduë apparente. L'art enseigne à cacher leurs bornes, mais il ne les recule pas.[…] Ainsi le travail & l'expérience font bien faire aux Peintres, comme aux Poëtes, des ouvrages plus corrects, mais ils ne sçauroient leur en faire produire de plus sublimes. Ils ne sçauroient leur faire enfanter des ouvrages d'un caractère élevé au-dessus de leur portée naturelle
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Un Peintre peut bien faire voir qu'un homme est ému d'une certaine passion, quand même il ne le dépeint pas dans l'action, parce qu'il n'est pas de passion de l'ame qui ne soit en même tems une passion du corps. Mais ce que la colère fait penser de singulier, suivant le caractère propre de chacun, & suivant les circonstances où il se rencontre, ce qu'elle fait dire de sublime, par rapport à la situation du personnage qui parle, il est très rare que le Peintre puisse l'exprimer assez intelligiblement pour être entendu.
Par exemple le Poussin a bien pû dans son tableau de la mort de Germanicus exprimer toutes les espèces d'affliction […] mais il ne lui était pas possible de nous rendre compte des derniers sentiments de ce Prince si propres à nous attendrir. Un Poète le peut faire : il put lui faire dire : […]
POUSSIN, La Mort de Germanicus
POUSSIN, Nicolas
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Par un charme secret que nous sentons mieux que nous ne pouvons le définir, la peinture s’empare de nos sens ; elle fait passer pour vrai ce qui est faux, pour vivant ce qui est mort, é nous ne sortons de cette illusion que pour admirer l’art qui la cause. Cet art demande conséquemment un génie fécond & élevé, une imagination vive & brillante, de l’enthousiasme, du sublime, un jugement exquis, un esprit capable de prendre toutes sortes de formes & de les exprimer. Pour s’élever à ce sublime, il ne suffit pas à un peintre de plaire, il faut qu’il surprenne : il doit faire encore plus, se former une idée supérieure à tout ce que la nature & l’art ont pû produire jusqu’à présent de plus beau, suivre cette idée jusqu’à embellir même la nature & la perfectionner.
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Ces caractères du style d’un peintre, ces marques de son écriture veulent encore être accompagnés de sa manière de penser, & d’une certaine touche spirituelle qui le caractérise. Le sublime d’un dessein est ce sel qui est la propre pensée du peintre, laquelle remue notre imagination, & nous représente son véritable caractère ; alors on pourra être sûr de l’école d’un peintre & de son nom.