GREBBER, Pieter Fransz de, Regulen : Welcke by een goet Schilder en Teyckenaer geobserveert en achtervolght moeten werden ; Tesamen ghestelt tot lust van de leergierighe Discipelen, Haarlem, Pieter Casteleyn, 1649.
Si l’on retrouve Grebber en compagnie de son père à Anvers en 1618, à l’occasion d’un voyage d’affaire, ce n’est que trois années plus tard qu’il est cité en qualité de peintre, par Samuel Ampzing (1621, 1628). Ses premières oeuvres datées, la Charité conservée au Musée Frans Hals d’Haarlem et la Mère aux trois enfants du musée des beaux-arts de Houston (Num. inv. 71.27), remontent à l’année 1622. Six années plus tard, son père reçoit de la Oudemannehuis d’Haarlem la commande de deux tableaux contre la somme 350 florins, tableaux qui furent exécutés par Pieter (voir Van Thiel-Stroman 2006, p. 168-169). Si la pratique picturale de ce dernier est donc attestée dès le début des années 1620, ce n’est qu’en 1632 qu’il rejoint la guilde de saint Luc d’Haarlem (Van Thiel-Stroman, 1993). Deux années plus tard, l’artiste apparaît installé dans le béguinage de la ville.
Peintre d’histoire, de sujets paysans et de portraits représentatifs du dit “classicisme harlémois”, Pieter de Grebber aurait, s’il on en croit Schrevelius (1648), également été actif au Danemark dans sa jeunesse (Van Thiel-Stroman 1993), ce qui expliquerait la présence du peintre danois Dyvert Rave (actif en 1652) aux côtés de Dirck Helmbreeker (1633-1696) parmi ses seuls élèves documentés (Van Thiel-Stroman 2006). Outre les élèves de son père, d’autres artistes comme Gerbrand Ban (v. 1612-1652), Nicolaes Berchem (v. 1621-1683) ou Egbert Jaspersz. van Heemskerck (v. 1634-1704) semblent également l’avoir fréquenté.
À partir de la fin des années 1630, et jusqu’à sa mort à Haarlem vers 1652-1653, Grebber participe à la décoration des grandes demeures bâties sous le stathoudérat de Frédéric-Henri et collabore ainsi avec certains des artistes les plus prestigieux de l’époque. On retrouve en effet sa trace à Honselersdijk, près de La Haye, en 1638, date à laquelle il participe à la décoration de la Huis Honselaarsdijk, soit la résidence de campagne du Prince d’Orange. En 1646, l’artiste travaille également à la réalisation de décors pour la Oude Hof (le palais Noordeinde actuel) de La Haye puis à la célèbre Oranjezaal de la Huis ten Bosch de 1648 à 1650, devenu le mausolée de Frédéric-Henri après la mort de ce dernier en 1647.
C’est également en 1649, soit à la fin de sa carrière d’artiste, que paraissent les onze règles dressées par Pieter Fransz. de Grebber à destination des jeunes peintres et dessinateurs, éditées en folio par le peintre, imprimeur et libraire harlémois Pieter Casteleyn (1618?-1676). Étant donné que les règles de Grebber consistent davantage en un éloge patriotique de l’art de peinture plutot qu’en un manuel, on peut se s'interroger sur les raisons de cette publication, qui pourrait correspondre à un chef d’oeuvre de l’imprimeur, qui officia en effet à Haarlem à partir de 1649.
Le seul exemplaire connu de ces règles est actuellement conservé dans les archives municipales d’Haarlem. Il a été acquis à Amsterdam le 16 avril 1879 à l’occasion de la vente Van der Willigen. Si ce dernier mentionne l’existence du document dans ses Notes sur les peintres harlémois de 1886, le document dut attendre, pour se voir partiellement analysé, le travail mené par J. A. Emmens sur “Rembrandt et les règles de l’art”, où l’auteur soutient que la théorie de l’art pré-classique ne possédait pas de système coordonné de réglementation.
Mentionnant explicitement et symboliquement « Batavia », la lettrine introductive glorifie la république hollandaise dans le langage visuel de la peinture d’histoire, participant de l’élévation de la peinture au rang d’art libéral. L’établissement de ces règles peut également être mis en rapport avec les récentes réformes de la guilde harlémoise de saint Luc, réformes ayant entre autres abouti sur la mise en place d’une hiérarchie des métiers régie selon des principes universels de beauté.
Le fait que ces règles soient à la fois explicitement destinées aux peintres et aux dessinateurs n’est en outre pas un hasard. En effet, si Grebber n’est pas aujourd’hui connu pour sa pratique du dessin, il semble toutefois avoir été particulièrement actif et apprécié de son temps dans ce domaine (Andrews, 1984). Témoigne de cette tendance la collection du bourgmestre de La Haye Samuel van Huls (1655–1734), vendue le 14 mai 1736 et qui comportait pas moins de quarante et un dessins de l’artiste. Les onze Règles de Grebber pourraient ainsi former un bref complément théorique à la pratique du dessin d’après nature au sein du système harlémois de la peinture « classique », tout en adaptant cette dernière aux goûts et aux préoccuppations des amateurs de l’époque.
Léonard Pouy
VAN DER WILLIGEN, Adriaan, Geschiedkundige aanteekeningen over Haarlemsche schilders: en andere beoefenaren van de beeldende kunsten, voorafgegaan door eene korte geschiedenis van het schilders of St. Lucas Gild Aldaar, Haarlem, De Erven F. Bohn, 1866.
BLOCH, Vitale, « Haarlemer Klassizisten », Oud Holland, 57/1, 1940, p. 14-21 [En ligne : http://www.jstor.org/stable/42710356 consulté le 30/03/2018].
EMMENS, Jan Ameling, Rembrandt en de regels van de kunst, Thesis, Universiteit Utrecht, 1964.
VAN THIEL, Pieter Jacobus Johannes, « De Grebbers regels van de Kunst », Oud Holland, 80, 1965, p. 126-131 [En ligne : http://www.jstor.org/stable/42712179 consulté le 30/03/2018].
DIRKSE, Paul, « Pieter de Grebber: Haarlems schilder tussen begijnen, kloppen en pastoors », Jaarboek Haarlem, 1978, p. 109-127.
HAZELEGER, René, Pieter Fransz de Grebber, schilder tot Haerlem, Thesis, Universiteit Utrecht, 1979.
BLANKERT, Albert, BRENNINKMEYER-DE ROOIJ, Beatrijs et BROWN, Christopher (éd.), Gods, Saints & Heroes: Dutch Painting in the Age of Rembrandt, cat. exp., Washington, National Gallery of Art - Detroit, The Detroit Institute of Arts - Amsterdam, Rijksmuseum, 1980-1981, National Gallery of Art - The Detroit Institute of Arts - Rijksmuseum, 1980.
ANDREWS, Keith, « On some Drawings by Pieter de Grebber », Master Drawings, 22/3, 1984, p. 294-357 [En ligne : http://www.jstor.org/stable/1553751 consulté le 23/11/2015].
GROOTES, Eddy Klaas, « Heydensche Afgoden, een Haarlems godencompendium uit 1646 », Oud Holland, 102/4, 1988, p. 277-288 [En ligne : http://www.jstor.org/stable/42717444 consulté le 24/11/2015].
VAN THIEL, Pieter Jacobus Johannes, « Catholic Elements in Seventeenth-Century Dutch Painting », Simiolus. Netherlands Quarterly for the History of Art, 20, 1990 - 1991, p. 39-62 [En ligne : https://www.jstor.org/stable/pdf/3780761.pdf consulté le 30/03/2018].
VAN THIEL-STROTMAN, Irene, « Pieter Fransz. de Grebber », dans WELU, James A. et BIESBOER, Pierre (éd.), Judith Leyster, a Dutch Master and her World, New Haven - London, Yale University Press, 1993, p. 220-221.
DIRKSE, Paul, « De identiteit van de onbekende begijn van Pieter de Grebber », Haarlem Jaarboek, 1995, p. 29-50.
VAN ECK, Xander, « The Artist's Religion: Paintings commissioned for clandestine Catholic Churches in the northern Netherlands, 1600-1800 », Simiolus. Netherlands Quarterly for the History of Art, 27, 1999, p. 70-94 [En ligne : http://www.jstor.org/stable/3780879 consulté le 24/11/2015].
VAN ECK, Xander, « Een kwijnend bisdom nieuw leven ingeblazen. Pieter de Grebber en het Haarlems kapittel », Bulletin van het Rijksmuseum, 52/3-4, 2004, p. 254-269.
EIKEMA HOMMES, Margriet van, « Pieter de Grebber and the Oranjezaal in Huis ten Bosch. Part I: the Regulen (1649) », Art Matters. Netherlands Technical Studies in Art, 3, 2005, p. 20-36.
VAN THIEL-STROTMAN, Irene, « Pieter Fransz de Grebber », dans KÔHLER, Neeltje (éd.), Painting in Haarlem 1500-1850. The Collection of the Frans Hals Museum, Gand, Ludion, 2006, p. 168-172.
VAN ECK, Xander, Clandestine Splendor. Paintings for the Catholic Church in the Dutch Republic, Zwolle, Waanders, 2007, p. 81-109.
HARRINGTON, Molly, Reclaiming the “Ancient Luster” of Painting: Pieter de Grebber’s Regulen and Haarlem Classicism, Thesis, University of Maryland, 2012.
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QUOTATIONS
REGULEN: Welcke by een goet Schilder en Teyckenaer geobserveert en achtervolght moeten werden; Tesamen ghestelt tot lust van de leergierighe Discipelen/ Door Mr. PIETER FRANSZ. DE GREBBER.
RÈGLES: Lesquelles doivent être observées et suivies par un bon Peintre et Dessinateur; Assemblées au plaisir des Disciples avides d’apprendre/ Par M. PIETER FRANSZ. DE GREBBER.
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RÈGLES: Lesquelles doivent être observées et suivies par un bon Peintre et Dessinateur; Assemblées au plaisir des Disciples avides d’apprendre/ Par M. PIETER FRANSZ. DE GREBBER.
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I. De plaets is van noode te weten daermen hangen wil dat ghemaeckt sal worden, om verscheyde redenen; om 't licht: om de hooghte des plaets: om soo vorder ons afstant en
Orisont te nemen; waer toe oock dient dat alle Ordineerders de grondt van de Perspectif behooren grondigh te verstaen.
I. Il est nécessaire de connaître le lieu où l’on veut accrocher ce qui sera fait, et cela pour plusieurs raisons : pour tenir compte de la lumière, de la hauteur du lieu, et également pour que nous puissions prendre du recul et situer l’horizon comme il convient, ce pourquoi il est utile à tous les ordonneurs de comprendre de façon approfondie les fondements de la perspective.
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I. Il est nécessaire de connaître le lieu où l’on veut accrocher ce qui sera fait, et cela pour plusieurs raisons : pour tenir compte de la lumière, de la hauteur du lieu, et également pour que nous puissions prendre du recul et situer l’horizon comme il convient, ce pourquoi il est utile à tous les ordonneurs de comprendre de façon approfondie les fondements de la perspective.
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I. Il est nécessaire de connaître le lieu où l’on veut accrocher ce qui sera fait, et cela pour plusieurs raisons : pour tenir compte de la lumière, de la hauteur du lieu, et également pour que nous puissions prendre du recul et situer l’horizon comme il convient, ce pourquoi il est utile à tous les ordonneurs de comprendre de façon approfondie les fondements de la perspective.
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II. Is 't van noode datmen de Historien wel door-leest: (bysonder als het schriftuerlijcke ofte waerachtighe Historien zyn) om den sin soo nae als't moghelijck is wel uyt te beelden.
II. Il est nécessaire de bien lire les Histoires de bout en bout (particulièrement lorsqu’il s’agit d’histoire biblique ou véritable) afin de les représenter le plus près possible de leur sens.
Conceptual field(s)
II. Il est nécessaire de bien lire les Histoires de bout en bout (particulièrement lorsqu’il s’agit d’histoire biblique ou véritable) afin de les représenter le plus près possible de leur sens.
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III. Het principaelste van de Historie moet in het schoonste van't stuck en vooraen ghebracht werden.
III. La partie principale de l’Histoire doit être placée au plus bel endroit et au premier plan de l’œuvre.
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IIII. Alle gheschoorentheydt moet ghemijdt werden, dat is, dat de Hoofden boven niet en zijn of zy met een Linie getrocken waeren, even Hoogh. Om dit te mijden salmen soecken eenighe beelden te maeken die bocken, ofte kinderen, ofte vrouwen die wat kleynder zijn tusschen beyden voeghen.
IIII. Tout effet d’isocéphalie doit être évité, c’est-à-dire qu’il ne faut pas que les têtes situées dans la partie supérieure semblent situées sur une même ligne et aussi haut. Pour éviter cela, on doit faire en sorte que quelques figures se courbent, ou que des enfants, ou encore des femmes qui sont plus petits soient placés entre elles.
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IIII. Tout effet d’isocéphalie doit être évité, c’est-à-dire qu’il ne faut pas que les têtes situées dans la partie supérieure semblent situées sur une même ligne et aussi haut. Pour éviter cela, on doit faire en sorte que quelques figures se courbent, ou que des enfants, ou encore des femmes qui sont plus petits soient placés entre elles.
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V. Daer moet waerghenomen werden datter (soo die Historie eenighsins sulckx vereyscht) eenighe hooghte in ghebracht werdt, tot rijckelyckheydt van 't werck, en sooder twee in ghebracht werde, dat d'eene altijts de meeste blijft, en dat op die plaets daermen de meeste heerlyckheydt wil uytbeelden.
V. Il faut observer que (si l’Histoire l’exige quelquefois) quelque hauteur soit rajouté pour l’enrichissement de l’œuvre, et si on en rajoute deux, il faudra toujours que l’un soit le plus important et ceci à l’endroit où on voudra représenter la plus grande noblesse.
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V. Il faut observer que (si l’Histoire l’exige quelquefois) quelque hauteur soit rajouté pour l’enrichissement de l’œuvre, et si on en rajoute deux, il faudra toujours que l’un soit le plus important et ceci à l’endroit où on voudra représenter la plus grande noblesse.
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V. Il faut observer que (si l’Histoire l’exige quelquefois) quelque hauteur soit rajouté pour l’enrichissement de l’œuvre, et si on en rajoute deux, il faudra toujours que l’un soit le plus important et ceci à l’endroit où on voudra représenter la plus grande noblesse.
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V. Il faut observer que (si l’Histoire l’exige quelquefois) quelque hauteur soit rajouté pour l’enrichissement de l’œuvre, et si on en rajoute deux, il faudra toujours que l’un soit le plus important et ceci à l’endroit où on voudra représenter la plus grande noblesse.
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VI. Moetmen wel letten, dat het licht wel met malkander ghebonden is, en niet en werdt ghevonden hier een lichtje, daer een bruyntje, soo dat het schynt dat van verden niet te zijn als placken, maer de Schilderije moet dat hebben, dat van veers, als van by, zijn gheweldt kan ghesien werden. Waer van desen reghel een van de besonderste is.
VI. L’on doit bien veiller à ce que la lumière soit bien liée dans ses parties, et qu’on ne trouve pas ici une petite lumière [ndr. clair] et là un petit obscur, ce qui donnerait l’apparence des taches vue de loin. Mais la peinture doit avoir cela pour que sa force puisse être vue de loin comme de près. La règle de cela est l’une des plus particulières.
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VI. Moetmen wel letten, dat het licht wel met malkander ghebonden is, en niet en werdt ghevonden hier een lichtje, daer een bruyntje, soo dat het schynt dat van verden niet te zijn als placken, maer de Schilderije moet dat hebben, dat van veers, als van by, zijn gheweldt kan ghesien werden. Waer van desen reghel een van de besonderste is.
VI. L’on doit bien veiller à ce que la lumière soit bien liée dans ses parties, et qu’on ne trouve pas ici une petite lumière [ndr. clair] et là un petit obscur, ce qui donnerait l’apparence des taches vue de loin. Mais la peinture doit avoir cela pour que sa force puisse être vue de loin comme de près. La règle de cela est l’une des plus particulières.
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VI. L’on doit bien veiller à ce que la lumière soit bien liée dans ses parties, et qu’on ne trouve pas ici une petite lumière [ndr. clair] et là un petit obscur, ce qui donnerait l’apparence des taches vue de loin. Mais la peinture doit avoir cela pour que sa force puisse être vue de loin comme de près. La règle de cela est l’une des plus particulières.
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VI. L’on doit bien veiller à ce que la lumière soit bien liée dans ses parties, et qu’on ne trouve pas ici une petite lumière [ndr. clair] et là un petit obscur, ce qui donnerait l’apparence des taches vue de loin. Mais la peinture doit avoir cela pour que sa force puisse être vue de loin comme de près. La règle de cela est l’une des plus particulières.
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VI. L’on doit bien veiller à ce que la lumière soit bien liée dans ses parties, et qu’on ne trouve pas ici une petite lumière [ndr. clair] et là un petit obscur, ce qui donnerait l’apparence des taches vue de loin. Mais la peinture doit avoir cela pour que sa force puisse être vue de loin comme de près. La règle de cela est l’une des plus particulières.
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VI. L’on doit bien veiller à ce que la lumière soit bien liée dans ses parties, et qu’on ne trouve pas ici une petite lumière [ndr. clair] et là un petit obscur, ce qui donnerait l’apparence des taches vue de loin. Mais la peinture doit avoir cela pour que sa force puisse être vue de loin comme de près. La règle de cela est l’une des plus particulières.
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VII. Oock moetmen mijden dat de beelden niet enckel en staen, te weten van malkander ghescheyden, maer moeten by den anderen ghebracht werden, dat zy door, en om elkander leven. En soo de Historij maer een beelt vereyscht, sult ghy sien door het bywerck bindingh te maecken.
VII. L’on doit aussi éviter que les figures ne se tiennent seules, c’est-à-dire séparées les unes des autres, mais doivent être rassemblées les unes près des autres, de sorte à ce qu’elles puissent vivre entre elles et autour elles. Et si l’histoire n’exige pas plus qu’une figure, vous devrez veiller à la lier par l’accessoire.
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VII. L’on doit aussi éviter que les figures ne se tiennent seules, c’est-à-dire séparées les unes des autres, mais doivent être rassemblées les unes près des autres, de sorte à ce qu’elles puissent vivre entre elles et autour elles. Et si l’histoire n’exige pas plus qu’une figure, vous devrez veiller à la lier par l’accessoire.
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VII. L’on doit aussi éviter que les figures ne se tiennent seules, c’est-à-dire séparées les unes des autres, mais doivent être rassemblées les unes près des autres, de sorte à ce qu’elles puissent vivre entre elles et autour elles. Et si l’histoire n’exige pas plus qu’une figure, vous devrez veiller à la lier par l’accessoire.
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VII. L’on doit aussi éviter que les figures ne se tiennent seules, c’est-à-dire séparées les unes des autres, mais doivent être rassemblées les unes près des autres, de sorte à ce qu’elles puissent vivre entre elles et autour elles. Et si l’histoire n’exige pas plus qu’une figure, vous devrez veiller à la lier par l’accessoire.
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VIII. De haspelingh der beelden moeten ghemijdt werden, 't welck is dat de Arm, ofte Been, ofte Handen, of yets dat van de eene is, den ander niet en schijnt toe te komen.
VIII. Il faut éviter la confusion des figures, en faisant en sorte que tel bras, telle jambe, telle main ou tel autre membre d’une figure ne semble pas provenir d’une autre.
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IX. Alle voorbeelden half uyt de lijst komende is onschoon, en moet daer om ghemijdt werden, en oock voorbeelden die voor half uyt de grondt steecken, ten waer dat men wilde maecken een Ecce Homo, of dierghelijcke, daer nootsaeckelijck uyt beeldingh van hooghte vereyscht werdt, dan moghen die voor uyt de grondt uyt steecken.
IX. Les figures situées au premier plan et coupées à mi-corps par le cadre sont laides et il faut les éviter, tout comme il faut éviter les figures qui, au premier plan, sont coupées à mi-corps par le sol, à moins que l’on veuille peindre un Ecce Homo ou un sujet de ce genre où une représentation d’une certaine hauteur est nécessaire, et dans ce cas il est permis de faire sortir certaines figures du sol.
Conceptual field(s)
IX. Les figures situées au premier plan et coupées à mi-corps par le cadre sont laides et il faut les éviter, tout comme il faut éviter les figures qui, au premier plan, sont coupées à mi-corps par le sol, à moins que l’on veuille peindre un Ecce Homo ou un sujet de ce genre où une représentation d’une certaine hauteur est nécessaire, et dans ce cas il est permis de faire sortir certaines figures du sol.
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IX. Les figures situées au premier plan et coupées à mi-corps par le cadre sont laides et il faut les éviter, tout comme il faut éviter les figures qui, au premier plan, sont coupées à mi-corps par le sol, à moins que l’on veuille peindre un Ecce Homo ou un sujet de ce genre où une représentation d’une certaine hauteur est nécessaire, et dans ce cas il est permis de faire sortir certaines figures du sol.
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X. De werkinghe van de beelden moet oock waerghenomen werden, dat is dat elck beeldt sijn werck doet, niet dat een Soldaet treedt in de werckingh van de Monnick en soo sedigh staet, en weder de Monnick schijnt een Soldaet te zyn, maer elck zijn gheleghentheydt van werckingh als de sin mede brenght, soo moeten de werckinghen uyt vallen.
X. Les actions des figures doivent être observées de sorte que chacune d’elles fasse son travail et non qu’un soldat prenne l’action d’un moine et se tienne de manière vertueuse et de même qu’un moine semble être un soldat, mais pour chacune, la circonstance de l’action [doit être, ndr.] telle qu’elle porte en elle sa signification, ainsi les actions doivent être représentées.
Conceptual field(s)
X. Les actions des figures doivent être observées de sorte que chacune d’elles fasse son travail et non qu’un soldat prenne l’action d’un moine et se tienne de manière vertueuse et de même qu’un moine semble être un soldat, mais pour chacune, la circonstance de l’action [doit être, ndr.] telle qu’elle porte en elle sa signification, ainsi les actions doivent être représentées.
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XI. Naer de verschietingh der beelden moeten zy stercker oft flaeuwer ghehouden werden: dat is, soo veel als zy verliesen door verkleeningh, soo veel nae advenant zy verflaeuwen van koleure oft sterckte.
XI. En fonction de l’éloignement des figures dans le fond, il faut les peindre plus ou moins fort, c’est-à-dire plus ces figures s’éloignent et diminuent, plus elles palissent en couleurs ou en force.
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XI. En fonction de l’éloignement des figures dans le fond, il faut les peindre plus ou moins fort, c’est-à-dire plus ces figures s’éloignent et diminuent, plus elles palissent en couleurs ou en force.
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XI. En fonction de l’éloignement des figures dans le fond, il faut les peindre plus ou moins fort, c’est-à-dire plus ces figures s’éloignent et diminuent, plus elles palissent en couleurs ou en force.
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XI. En fonction de l’éloignement des figures dans le fond, il faut les peindre plus ou moins fort, c’est-à-dire plus ces figures s’éloignent et diminuent, plus elles palissent en couleurs ou en force.
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XI. En fonction de l’éloignement des figures dans le fond, il faut les peindre plus ou moins fort, c’est-à-dire plus ces figures s’éloignent et diminuent, plus elles palissent en couleurs ou en force.
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XI. En fonction de l’éloignement des figures dans le fond, il faut les peindre plus ou moins fort, c’est-à-dire plus ces figures s’éloignent et diminuent, plus elles palissent en couleurs ou en force.
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XI. En fonction de l’éloignement des figures dans le fond, il faut les peindre plus ou moins fort, c’est-à-dire plus ces figures s’éloignent et diminuent, plus elles palissent en couleurs ou en force.