DOU, Gerard ( 1613-1675 )

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Je crois pouvoir vous parler, après lui, d’un jeune homme qui a donné quelques essais dans le même genre, & qui à mon gré a beaucoup de talent. Il se nomme M. Bachelier. S’il y a quelque chose de répréhensible dans ses ouvrages, c’est le trop grand soin qu’il y apporte. On compte le poil & la plume des Animaux qu’il représente. Il peut défier toute la Flandre & la Hollande en exactitude. Cette trop grande attention dégénère nécessairement en froid quand on peint surtout, comme il a fait ici, la nature morte. M. Bachelier doit savoir que le grand fini n’est pas ce qui touche le plus en peinture ; qu’au contraire le goût a toujours réprouvé ce scrupule & cette exactitude. Vous aurez beau faire & lécher votre Tableau, vous aider pour cela de toute la patience de Gerad-dow, & de leurs verres convexes ; vous ne parviendrez jamais à être aussi exacts que la nature, je vous en défie. Je laisserai là votre Tableau ; & je considérerai l’objet que vous aurez imité qui sera toujours plus parfait. D’ailleurs ce n’est nullement l’objet imité qui plait en peinture, c’est son imitation. […] On ne se familiarise point avec la nature du premier coup : il faut auparavant beaucoup de recherche, une longue application, & une pratique mûre & raisonnée. Il est certain que si cet Auteur  peut atteindre à un peu plus de chaleur, il sera encore plus vrai que M. Oudry.

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M. Oudry, après différens morceaux considérables pour la grandeur (quand à la richesse & à la vérité de la composition cela va s’en dire) a voulu s’essayer dans le petit & a donné de cette façon deux pendans de 7 pouces de large sur 6 de haut. Son feu ne s’est point ralenti dans des bornes aussi étroites, & on l’y retrouve tout entier ; quoique ces deux morceaux soient aussi finis que de Mienis ou de Girard d’Ow.

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Je crois pouvoir vous parler, après lui, d’un jeune homme qui a donné quelques essais dans le même genre, & qui à mon gré a beaucoup de talent. Il se nomme M. Bachelier. S’il y a quelque chose de répréhensible dans ses ouvrages, c’est le trop grand soin qu’il y apporte. On compte le poil & la plume des Animaux qu’il représente. Il peut défier toute la Flandre & la Hollande en exactitude. Cette trop grande attention dégénère nécessairement en froid quand on peint surtout, comme il a fait ici, la nature morte. M. Bachelier doit savoir que le grand fini n’est pas ce qui touche le plus en peinture ; qu’au contraire le goût a toujours réprouvé ce scrupule & cette exactitude. Vous aurez beau faire & lécher votre Tableau, vous aider pour cela de toute la patience de Gerad-dow, & de leurs verres convexes ; vous ne parviendrez jamais à être aussi exacts que la nature, je vous en défie. Je laisserai là votre Tableau ; & je considérerai l’objet que vous aurez imité qui sera toujours plus parfait. D’ailleurs ce n’est nullement l’objet imité qui plait en peinture, c’est son imitation. […] On ne se familiarise point avec la nature du premier coup : il faut auparavant beaucoup de recherche, une longue application, & une pratique mûre & raisonnée. Il est certain que si cet Auteur  peut atteindre à un peu plus de chaleur, il sera encore plus vrai que M. Oudry.

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M. Oudry, après différens morceaux considérables pour la grandeur (quand à la richesse & à la vérité de la composition cela va s’en dire) a voulu s’essayer dans le petit & a donné de cette façon deux pendans de 7 pouces de large sur 6 de haut. Son feu ne s’est point ralenti dans des bornes aussi étroites, & on l’y retrouve tout entier ; quoique ces deux morceaux soient aussi finis que de Mienis ou de Girard d’Ow.

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M. Oudry, après différens morceaux considérables pour la grandeur (quand à la richesse & à la vérité de la composition cela va s’en dire) a voulu s’essayer dans le petit & a donné de cette façon deux pendans de 7 pouces de large sur 6 de haut. Son feu ne s’est point ralenti dans des bornes aussi étroites, & on l’y retrouve tout entier ; quoique ces deux morceaux soient aussi finis que de Mienis ou de Girard d’Ow.

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[…] een wacker, kloeck, doch soet-verliesent Penceel, om dat sonder het selve, alle de voorgaende deughden niet verricht en konnen werden. Want, ey lieve doch! Wat is een Stuck Schildery, of men daer Maenden langh in sit en moordt, en soecken't op 't naeuste uyt te fiemelen, sooder niet een alleynkse soet achter-blijvende houdinge in ghevonden kan werden? In waerheyt, niet met alle: soo en heeft het oock niet veel om 't lijt de netticheyt, sonder lossicheyt, want die foute van stijvicheyt, doet te onder-blijven de deught, (soo 't een deught ghenoemt mach werden) van de netticheyt. So dan yemant de netticheyt wil voor sijn Studie verkiesen, die betrachte dan mede het ghene die noyt ghenoegh ghepresen Gerrit Dou, geduerigh waer-neemt. Dat is een curieuse lossicheyt, die hy geleyt met een seeckere ende vaste Teycken-handt; […] die sodanige netticheyt niet bereycken en mach, die trachte met arbeyt om een los, wacker, soet-vloeyend Penceel te bekomen, liever dan in die stijve nette onaerdigheyt te versmooren.

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[…] een wacker, kloeck, doch soet-verliesent Penceel, om dat sonder het selve, alle de voorgaende deughden niet verricht en konnen werden. Want, ey lieve doch! Wat is een Stuck Schildery, of men daer Maenden langh in sit en moordt, en soecken't op 't naeuste uyt te fiemelen, sooder niet een alleynkse soet achter-blijvende houdinge in ghevonden kan werden? In waerheyt, niet met alle: soo en heeft het oock niet veel om 't lijt de netticheyt, sonder lossicheyt, want die foute van stijvicheyt, doet te onder-blijven de deught, (soo 't een deught ghenoemt mach werden) van de netticheyt. So dan yemant de netticheyt wil voor sijn Studie verkiesen, die betrachte dan mede het ghene die noyt ghenoegh ghepresen Gerrit Dou, geduerigh waer-neemt. Dat is een curieuse lossicheyt, die hy geleyt met een seeckere ende vaste Teycken-handt; […] die sodanige netticheyt niet bereycken en mach, die trachte met arbeyt om een los, wacker, soet-vloeyend Penceel te bekomen, liever dan in die stijve nette onaerdigheyt te versmooren.

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Je crois pouvoir vous parler, après lui, d’un jeune homme qui a donné quelques essais dans le même genre, & qui à mon gré a beaucoup de talent. Il se nomme M. Bachelier. S’il y a quelque chose de répréhensible dans ses ouvrages, c’est le trop grand soin qu’il y apporte. On compte le poil & la plume des Animaux qu’il représente. Il peut défier toute la Flandre & la Hollande en exactitude. Cette trop grande attention dégénère nécessairement en froid quand on peint surtout, comme il a fait ici, la nature morte. M. Bachelier doit savoir que le grand fini n’est pas ce qui touche le plus en peinture ; qu’au contraire le goût a toujours réprouvé ce scrupule & cette exactitude. Vous aurez beau faire & lécher votre Tableau, vous aider pour cela de toute la patience de Gerad-dow, & de leurs verres convexes ; vous ne parviendrez jamais à être aussi exacts que la nature, je vous en défie. Je laisserai là votre Tableau ; & je considérerai l’objet que vous aurez imité qui sera toujours plus parfait. D’ailleurs ce n’est nullement l’objet imité qui plait en peinture, c’est son imitation. […] On ne se familiarise point avec la nature du premier coup : il faut auparavant beaucoup de recherche, une longue application, & une pratique mûre & raisonnée. Il est certain que si cet Auteur  peut atteindre à un peu plus de chaleur, il sera encore plus vrai que M. Oudry.

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[…] een wacker, kloeck, doch soet-verliesent Penceel, om dat sonder het selve, alle de voorgaende deughden niet verricht en konnen werden. Want, ey lieve doch! Wat is een Stuck Schildery, of men daer Maenden langh in sit en moordt, en soecken't op 't naeuste uyt te fiemelen, sooder niet een alleynkse soet achter-blijvende houdinge in ghevonden kan werden? In waerheyt, niet met alle: soo en heeft het oock niet veel om 't lijt de netticheyt, sonder lossicheyt, want die foute van stijvicheyt, doet te onder-blijven de deught, (soo 't een deught ghenoemt mach werden) van de netticheyt. So dan yemant de netticheyt wil voor sijn Studie verkiesen, die betrachte dan mede het ghene die noyt ghenoegh ghepresen Gerrit Dou, geduerigh waer-neemt. Dat is een curieuse lossicheyt, die hy geleyt met een seeckere ende vaste Teycken-handt; […] die sodanige netticheyt niet bereycken en mach, die trachte met arbeyt om een los, wacker, soet-vloeyend Penceel te bekomen, liever dan in die stijve nette onaerdigheyt te versmooren.

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Je crois pouvoir vous parler, après lui, d’un jeune homme qui a donné quelques essais dans le même genre, & qui à mon gré a beaucoup de talent. Il se nomme M. Bachelier. S’il y a quelque chose de répréhensible dans ses ouvrages, c’est le trop grand soin qu’il y apporte. On compte le poil & la plume des Animaux qu’il représente. Il peut défier toute la Flandre & la Hollande en exactitude. Cette trop grande attention dégénère nécessairement en froid quand on peint surtout, comme il a fait ici, la nature morte. M. Bachelier doit savoir que le grand fini n’est pas ce qui touche le plus en peinture ; qu’au contraire le goût a toujours réprouvé ce scrupule & cette exactitude. Vous aurez beau faire & lécher votre Tableau, vous aider pour cela de toute la patience de Gerad-dow, & de leurs verres convexes ; vous ne parviendrez jamais à être aussi exacts que la nature, je vous en défie. Je laisserai là votre Tableau ; & je considérerai l’objet que vous aurez imité qui sera toujours plus parfait. D’ailleurs ce n’est nullement l’objet imité qui plait en peinture, c’est son imitation. […] On ne se familiarise point avec la nature du premier coup : il faut auparavant beaucoup de recherche, une longue application, & une pratique mûre & raisonnée. Il est certain que si cet Auteur  peut atteindre à un peu plus de chaleur, il sera encore plus vrai que M. Oudry.

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[…] een wacker, kloeck, doch soet-verliesent Penceel, om dat sonder het selve, alle de voorgaende deughden niet verricht en konnen werden. Want, ey lieve doch! Wat is een Stuck Schildery, of men daer Maenden langh in sit en moordt, en soecken't op 't naeuste uyt te fiemelen, sooder niet een alleynkse soet achter-blijvende houdinge in ghevonden kan werden? In waerheyt, niet met alle: soo en heeft het oock niet veel om 't lijt de netticheyt, sonder lossicheyt, want die foute van stijvicheyt, doet te onder-blijven de deught, (soo 't een deught ghenoemt mach werden) van de netticheyt. So dan yemant de netticheyt wil voor sijn Studie verkiesen, die betrachte dan mede het ghene die noyt ghenoegh ghepresen Gerrit Dou, geduerigh waer-neemt. Dat is een curieuse lossicheyt, die hy geleyt met een seeckere ende vaste Teycken-handt; […] die sodanige netticheyt niet bereycken en mach, die trachte met arbeyt om een los, wacker, soet-vloeyend Penceel te bekomen, liever dan in die stijve nette onaerdigheyt te versmooren.

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Je crois pouvoir vous parler, après lui, d’un jeune homme qui a donné quelques essais dans le même genre, & qui à mon gré a beaucoup de talent. Il se nomme M. Bachelier. S’il y a quelque chose de répréhensible dans ses ouvrages, c’est le trop grand soin qu’il y apporte. On compte le poil & la plume des Animaux qu’il représente. Il peut défier toute la Flandre & la Hollande en exactitude. Cette trop grande attention dégénère nécessairement en froid quand on peint surtout, comme il a fait ici, la nature morte. M. Bachelier doit savoir que le grand fini n’est pas ce qui touche le plus en peinture ; qu’au contraire le goût a toujours réprouvé ce scrupule & cette exactitude. Vous aurez beau faire & lécher votre Tableau, vous aider pour cela de toute la patience de Gerad-dow, & de leurs verres convexes ; vous ne parviendrez jamais à être aussi exacts que la nature, je vous en défie. Je laisserai là votre Tableau ; & je considérerai l’objet que vous aurez imité qui sera toujours plus parfait. D’ailleurs ce n’est nullement l’objet imité qui plait en peinture, c’est son imitation. […] On ne se familiarise point avec la nature du premier coup : il faut auparavant beaucoup de recherche, une longue application, & une pratique mûre & raisonnée. Il est certain que si cet Auteur  peut atteindre à un peu plus de chaleur, il sera encore plus vrai que M. Oudry.

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Je crois pouvoir vous parler, après lui, d’un jeune homme qui a donné quelques essais dans le même genre, & qui à mon gré a beaucoup de talent. Il se nomme M. Bachelier. S’il y a quelque chose de répréhensible dans ses ouvrages, c’est le trop grand soin qu’il y apporte. On compte le poil & la plume des Animaux qu’il représente. Il peut défier toute la Flandre & la Hollande en exactitude. Cette trop grande attention dégénère nécessairement en froid quand on peint surtout, comme il a fait ici, la nature morte. M. Bachelier doit savoir que le grand fini n’est pas ce qui touche le plus en peinture ; qu’au contraire le goût a toujours réprouvé ce scrupule & cette exactitude. Vous aurez beau faire & lécher votre Tableau, vous aider pour cela de toute la patience de Gerad-dow, & de leurs verres convexes ; vous ne parviendrez jamais à être aussi exacts que la nature, je vous en défie. Je laisserai là votre Tableau ; & je considérerai l’objet que vous aurez imité qui sera toujours plus parfait. D’ailleurs ce n’est nullement l’objet imité qui plait en peinture, c’est son imitation. […] On ne se familiarise point avec la nature du premier coup : il faut auparavant beaucoup de recherche, une longue application, & une pratique mûre & raisonnée. Il est certain que si cet Auteur  peut atteindre à un peu plus de chaleur, il sera encore plus vrai que M. Oudry.

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[…] een wacker, kloeck, doch soet-verliesent Penceel, om dat sonder het selve, alle de voorgaende deughden niet verricht en konnen werden. Want, ey lieve doch! Wat is een Stuck Schildery, of men daer Maenden langh in sit en moordt, en soecken't op 't naeuste uyt te fiemelen, sooder niet een alleynkse soet achter-blijvende houdinge in ghevonden kan werden? In waerheyt, niet met alle: soo en heeft het oock niet veel om 't lijt de netticheyt, sonder lossicheyt, want die foute van stijvicheyt, doet te onder-blijven de deught, (soo 't een deught ghenoemt mach werden) van de netticheyt. So dan yemant de netticheyt wil voor sijn Studie verkiesen, die betrachte dan mede het ghene die noyt ghenoegh ghepresen Gerrit Dou, geduerigh waer-neemt. Dat is een curieuse lossicheyt, die hy geleyt met een seeckere ende vaste Teycken-handt; […] die sodanige netticheyt niet bereycken en mach, die trachte met arbeyt om een los, wacker, soet-vloeyend Penceel te bekomen, liever dan in die stijve nette onaerdigheyt te versmooren.

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[…] een wacker, kloeck, doch soet-verliesent Penceel, om dat sonder het selve, alle de voorgaende deughden niet verricht en konnen werden. Want, ey lieve doch! Wat is een Stuck Schildery, of men daer Maenden langh in sit en moordt, en soecken't op 't naeuste uyt te fiemelen, sooder niet een alleynkse soet achter-blijvende houdinge in ghevonden kan werden? In waerheyt, niet met alle: soo en heeft het oock niet veel om 't lijt de netticheyt, sonder lossicheyt, want die foute van stijvicheyt, doet te onder-blijven de deught, (soo 't een deught ghenoemt mach werden) van de netticheyt. So dan yemant de netticheyt wil voor sijn Studie verkiesen, die betrachte dan mede het ghene die noyt ghenoegh ghepresen Gerrit Dou, geduerigh waer-neemt. Dat is een curieuse lossicheyt, die hy geleyt met een seeckere ende vaste Teycken-handt; […] die sodanige netticheyt niet bereycken en mach, die trachte met arbeyt om een los, wacker, soet-vloeyend Penceel te bekomen, liever dan in die stijve nette onaerdigheyt te versmooren.

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M. Oudry, après différens morceaux considérables pour la grandeur (quand à la richesse & à la vérité de la composition cela va s’en dire) a voulu s’essayer dans le petit & a donné de cette façon deux pendans de 7 pouces de large sur 6 de haut. Son feu ne s’est point ralenti dans des bornes aussi étroites, & on l’y retrouve tout entier ; quoique ces deux morceaux soient aussi finis que de Mienis ou de Girard d’Ow.

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Je crois pouvoir vous parler, après lui, d’un jeune homme qui a donné quelques essais dans le même genre, & qui à mon gré a beaucoup de talent. Il se nomme M. Bachelier. S’il y a quelque chose de répréhensible dans ses ouvrages, c’est le trop grand soin qu’il y apporte. On compte le poil & la plume des Animaux qu’il représente. Il peut défier toute la Flandre & la Hollande en exactitude. Cette trop grande attention dégénère nécessairement en froid quand on peint surtout, comme il a fait ici, la nature morte. M. Bachelier doit savoir que le grand fini n’est pas ce qui touche le plus en peinture ; qu’au contraire le goût a toujours réprouvé ce scrupule & cette exactitude. Vous aurez beau faire & lécher votre Tableau, vous aider pour cela de toute la patience de Gerad-dow, & de leurs verres convexes ; vous ne parviendrez jamais à être aussi exacts que la nature, je vous en défie. Je laisserai là votre Tableau ; & je considérerai l’objet que vous aurez imité qui sera toujours plus parfait. D’ailleurs ce n’est nullement l’objet imité qui plait en peinture, c’est son imitation. […] On ne se familiarise point avec la nature du premier coup : il faut auparavant beaucoup de recherche, une longue application, & une pratique mûre & raisonnée. Il est certain que si cet Auteur  peut atteindre à un peu plus de chaleur, il sera encore plus vrai que M. Oudry.

Quotation

[…] een wacker, kloeck, doch soet-verliesent Penceel, om dat sonder het selve, alle de voorgaende deughden niet verricht en konnen werden. Want, ey lieve doch! Wat is een Stuck Schildery, of men daer Maenden langh in sit en moordt, en soecken't op 't naeuste uyt te fiemelen, sooder niet een alleynkse soet achter-blijvende houdinge in ghevonden kan werden? In waerheyt, niet met alle: soo en heeft het oock niet veel om 't lijt de netticheyt, sonder lossicheyt, want die foute van stijvicheyt, doet te onder-blijven de deught, (soo 't een deught ghenoemt mach werden) van de netticheyt. So dan yemant de netticheyt wil voor sijn Studie verkiesen, die betrachte dan mede het ghene die noyt ghenoegh ghepresen Gerrit Dou, geduerigh waer-neemt. Dat is een curieuse lossicheyt, die hy geleyt met een seeckere ende vaste Teycken-handt; […] die sodanige netticheyt niet bereycken en mach, die trachte met arbeyt om een los, wacker, soet-vloeyend Penceel te bekomen, liever dan in die stijve nette onaerdigheyt te versmooren.

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[…] een wacker, kloeck, doch soet-verliesent Penceel, om dat sonder het selve, alle de voorgaende deughden niet verricht en konnen werden. Want, ey lieve doch! Wat is een Stuck Schildery, of men daer Maenden langh in sit en moordt, en soecken't op 't naeuste uyt te fiemelen, sooder niet een alleynkse soet achter-blijvende houdinge in ghevonden kan werden? In waerheyt, niet met alle: soo en heeft het oock niet veel om 't lijt de netticheyt, sonder lossicheyt, want die foute van stijvicheyt, doet te onder-blijven de deught, (soo 't een deught ghenoemt mach werden) van de netticheyt. So dan yemant de netticheyt wil voor sijn Studie verkiesen, die betrachte dan mede het ghene die noyt ghenoegh ghepresen Gerrit Dou, geduerigh waer-neemt. Dat is een curieuse lossicheyt, die hy geleyt met een seeckere ende vaste Teycken-handt; […] die sodanige netticheyt niet bereycken en mach, die trachte met arbeyt om een los, wacker, soet-vloeyend Penceel te bekomen, liever dan in die stijve nette onaerdigheyt te versmooren.

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Dergleichen Unterschiedlichkeit [ndr: im gerecht-mahlen] ware auch und ist noch bey den Italiänern/ Hoch-und Nieder-Teutschen zu finden/ und zwar mit größerer Vollkommenheit/ sonderlich im gerecht-mahlen/ und darzu gehörenden Kräften der Farben: welches aus der natürlichen applicirung/ vollkommenen Erhebung und sonderbaren Geschwindigkeit der Mahler von unsern Zeiten abzunehmen. {Die alte und neue Italiäner.} Solche waren/ Cimabue der große Wieder-Erfinder dieser Kunst/ Gaddo sein Nachfolger/ und Giotto. Also waren fürtreflich/ Giovan Bellini, in Sauberkeit; Michaël Angelo in Bildern und hohem Verstand; Leonardo da Vinci, in vernünftigen affecten; Andrea del Sarto, in Angenemheit; Raphaël d'Urbino in meisterlicher invention ; Julius Romanus, in ungemeinen Gedanken;Titian, in Anmutigkeit/ sonderlich der Coloriten; Corregio , in gratiositeten; Verones in reichen Gedanken; Tintoreti, in Seltsamkeit; Carazo, in fresco; Caravaggio und Manfredo , in Lebhaftigkeit ; Guido Bolognse in Holdseligkeit; Albano in zierlicher invention; Bernini Bernini in der Bild- und Bau Kunst; Francisco du Quesnoy, in scultur-Warheit; Algardon,in Geschicklichkeit; Peter Corton in fresco; La Franch in Geschwindigkeit; Domenicho in Tieffsinnigkeit; Claudio Gilli in Landschaften.
{Die alte Hoch-Teutschen} Nächst diesen/ machten sich auch verwunderbar unsere Teutschen: als Martin Schön/ im hochsteigen; Matthias von Aschaffenburg/ in zierlichem Geist; Albrecht Dürer/ im universal-Verstand; Hans Holbein/ in glückseliger Hand; Amberger/ in der Warheit; Pocksberger/ im Geistreichtum; Schwarz/ in Erfahrenheit; Adam Elzheimer/ in verwunderlichem Verstand.
{und Nieder-Teutschen} Gleichfalls waren fürberühmt die Niederländer/ in Erfindung der Oelfarben/ Johann und Hubert von Eyk; Lucas von Leyden/ im Fleiß; der alte Bruegel, im Verstand; also auch Sotte Clef und Johann von Calcar/ in der Hand; Floris, in der Meisterschaft; Brauer/ in bildung der Bauren; Fochiers, in Landschaft-Bäumen; Rubens in Geistreichheit; der von Dick/ in Zierlichkeit; Hundhorst in Wolgemälden; Rembrand/ in Arbeitsamkeit; Perselles in Schiffahrten und Wassern; Pulenburg/ in kleinen Bildlein; Bambotio, in Bildung der Bettler ; Botte, in Landschaften; auch der Gerhart Daro und, Mires hoch-preiswürdig in kleinen Oelfarben.
{Von des Autoris [ndr: Joachim von Sandrart ] Werken/ in dieser Kunst.} […]

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[…] een wacker, kloeck, doch soet-verliesent Penceel, om dat sonder het selve, alle de voorgaende deughden niet verricht en konnen werden. Want, ey lieve doch! Wat is een Stuck Schildery, of men daer Maenden langh in sit en moordt, en soecken't op 't naeuste uyt te fiemelen, sooder niet een alleynkse soet achter-blijvende houdinge in ghevonden kan werden? In waerheyt, niet met alle: soo en heeft het oock niet veel om 't lijt de netticheyt, sonder lossicheyt, want die foute van stijvicheyt, doet te onder-blijven de deught, (soo 't een deught ghenoemt mach werden) van de netticheyt. So dan yemant de netticheyt wil voor sijn Studie verkiesen, die betrachte dan mede het ghene die noyt ghenoegh ghepresen Gerrit Dou, geduerigh waer-neemt. Dat is een curieuse lossicheyt, die hy geleyt met een seeckere ende vaste Teycken-handt; […] die sodanige netticheyt niet bereycken en mach, die trachte met arbeyt om een los, wacker, soet-vloeyend Penceel te bekomen, liever dan in die stijve nette onaerdigheyt te versmooren.

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[…] een wacker, kloeck, doch soet-verliesent Penceel, om dat sonder het selve, alle de voorgaende deughden niet verricht en konnen werden. Want, ey lieve doch! Wat is een Stuck Schildery, of men daer Maenden langh in sit en moordt, en soecken't op 't naeuste uyt te fiemelen, sooder niet een alleynkse soet achter-blijvende houdinge in ghevonden kan werden? In waerheyt, niet met alle: soo en heeft het oock niet veel om 't lijt de netticheyt, sonder lossicheyt, want die foute van stijvicheyt, doet te onder-blijven de deught, (soo 't een deught ghenoemt mach werden) van de netticheyt. So dan yemant de netticheyt wil voor sijn Studie verkiesen, die betrachte dan mede het ghene die noyt ghenoegh ghepresen Gerrit Dou, geduerigh waer-neemt. Dat is een curieuse lossicheyt, die hy geleyt met een seeckere ende vaste Teycken-handt; […] die sodanige netticheyt niet bereycken en mach, die trachte met arbeyt om een los, wacker, soet-vloeyend Penceel te bekomen, liever dan in die stijve nette onaerdigheyt te versmooren.

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Dergleichen Unterschiedlichkeit [ndr: im gerecht-mahlen] ware auch und ist noch bey den Italiänern/ Hoch-und Nieder-Teutschen zu finden/ und zwar mit größerer Vollkommenheit/ sonderlich im gerecht-mahlen/ und darzu gehörenden Kräften der Farben: welches aus der natürlichen applicirung/ vollkommenen Erhebung und sonderbaren Geschwindigkeit der Mahler von unsern Zeiten abzunehmen. {Die alte und neue Italiäner.} Solche waren/ Cimabue der große Wieder-Erfinder dieser Kunst/ Gaddo sein Nachfolger/ und Giotto. Also waren fürtreflich/ Giovan Bellini, in Sauberkeit; Michaël Angelo in Bildern und hohem Verstand; Leonardo da Vinci, in vernünftigen affecten; Andrea del Sarto, in Angenemheit; Raphaël d'Urbino in meisterlicher invention ; Julius Romanus, in ungemeinen Gedanken;Titian, in Anmutigkeit/ sonderlich der Coloriten; Corregio , in gratiositeten; Verones in reichen Gedanken; Tintoreti, in Seltsamkeit; Carazo, in fresco; Caravaggio und Manfredo , in Lebhaftigkeit ; Guido Bolognse in Holdseligkeit; Albano in zierlicher invention; Bernini Bernini in der Bild- und Bau Kunst; Francisco du Quesnoy, in scultur-Warheit; Algardon,in Geschicklichkeit; Peter Corton in fresco; La Franch in Geschwindigkeit; Domenicho in Tieffsinnigkeit; Claudio Gilli in Landschaften.
{Die alte Hoch-Teutschen} Nächst diesen/ machten sich auch verwunderbar unsere Teutschen: als Martin Schön/ im hochsteigen; Matthias von Aschaffenburg/ in zierlichem Geist; Albrecht Dürer/ im universal-Verstand; Hans Holbein/ in glückseliger Hand; Amberger/ in der Warheit; Pocksberger/ im Geistreichtum; Schwarz/ in Erfahrenheit; Adam Elzheimer/ in verwunderlichem Verstand.
{und Nieder-Teutschen} Gleichfalls waren fürberühmt die Niederländer/ in Erfindung der Oelfarben/ Johann und Hubert von Eyk; Lucas von Leyden/ im Fleiß; der alte Bruegel, im Verstand; also auch Sotte Clef und Johann von Calcar/ in der Hand; Floris, in der Meisterschaft; Brauer/ in bildung der Bauren; Fochiers, in Landschaft-Bäumen; Rubens in Geistreichheit; der von Dick/ in Zierlichkeit; Hundhorst in Wolgemälden; Rembrand/ in Arbeitsamkeit; Perselles in Schiffahrten und Wassern; Pulenburg/ in kleinen Bildlein; Bambotio, in Bildung der Bettler ; Botte, in Landschaften; auch der Gerhart Daro und, Mires hoch-preiswürdig in kleinen Oelfarben.
{Von des Autoris [ndr: Joachim von Sandrart ] Werken/ in dieser Kunst.} […]

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Je crois pouvoir vous parler, après lui, d’un jeune homme qui a donné quelques essais dans le même genre, & qui à mon gré a beaucoup de talent. Il se nomme M. Bachelier. S’il y a quelque chose de répréhensible dans ses ouvrages, c’est le trop grand soin qu’il y apporte. On compte le poil & la plume des Animaux qu’il représente. Il peut défier toute la Flandre & la Hollande en exactitude. Cette trop grande attention dégénère nécessairement en froid quand on peint surtout, comme il a fait ici, la nature morte. M. Bachelier doit savoir que le grand fini n’est pas ce qui touche le plus en peinture ; qu’au contraire le goût a toujours réprouvé ce scrupule & cette exactitude. Vous aurez beau faire & lécher votre Tableau, vous aider pour cela de toute la patience de Gerad-dow, & de leurs verres convexes ; vous ne parviendrez jamais à être aussi exacts que la nature, je vous en défie. Je laisserai là votre Tableau ; & je considérerai l’objet que vous aurez imité qui sera toujours plus parfait. D’ailleurs ce n’est nullement l’objet imité qui plait en peinture, c’est son imitation. […] On ne se familiarise point avec la nature du premier coup : il faut auparavant beaucoup de recherche, une longue application, & une pratique mûre & raisonnée. Il est certain que si cet Auteur  peut atteindre à un peu plus de chaleur, il sera encore plus vrai que M. Oudry.

Quotation

M. Oudry, après différens morceaux considérables pour la grandeur (quand à la richesse & à la vérité de la composition cela va s’en dire) a voulu s’essayer dans le petit & a donné de cette façon deux pendans de 7 pouces de large sur 6 de haut. Son feu ne s’est point ralenti dans des bornes aussi étroites, & on l’y retrouve tout entier ; quoique ces deux morceaux soient aussi finis que de Mienis ou de Girard d’Ow.