LOSE (TO) (v.)
TERM USED AS TRANSLATIONS IN QUOTATION
PERDRE (fra.)PERDRE
De la varieté qui se remarque aux couleurs, selon qu’elles sont plus esloignées ou plus proches
[…] En general toutes les choses qui sont ou plus claires ou plus obscures que l’air, estant veuës dans une longue distance par un eschange alternatif, elles vont se decolorant de telle sorte que la plus claire paroist plus obscure, & la plus obscure, plus claire.
A quelle distance de la veüe les couleurs se perdent entierement,.
Les couleurs des choses se perdent entierement en plus ou moins de distance, selon que l’œil & la chose veuë seront plus ou moins hauts de la terre [ …] et la varieté de ces decoloremens dans les objets est proportionnée aux diverses heures & moments de la journée, & à la diversité d’épaisseur ou de subtilitez de l’air, au travers duquel les especes des couleurs penetrent, & sont portées des objects à l’œil.
{XXXI. Conduite des Tons, des Lumières & des Ombres.}
Il faut donc que les corps ronds, qui sont veus vis-à-vis en angle droit, soient de couleurs vives & fortes, & que les extremitez tournent en se perdant insensiblement & confusément, sans que le Clair se precipite tout d'un coup dans l'Obscur, ny l'Obscur tout d'un coup dans le Clair : il se fera un passage commun & imperceptible des Clairs dans les Ombres & des Ombres dans les Clairs. Et c’est conformément à ces principes qu’il faut traiter tout un Grouppe de Figures, quoy que composé de plusieurs parties ; de mesme que vous feriez une seule teste, soit qu’il y ait deux Grouppes, ou mesme trois (*ce qui sera tout au plus) si vôtre composition le demande, & prenez garde qu’ils soient détachez les uns des autres : Enfin, vous ménagerez si bien les Couleurs, les Clairs & les Ombres, *que vous fassiez paroître les corps éclairez par des Ombres qui arrestent vostre veuë, qui ne luy permettent pas si-tost d’aller plus loing, & qui la font reposer pour quelque temps, & que reciproquement vous rendiez les Ombres sensibles par un Fond éclairé.
BOUTET, Claude, The Art of Painting in Miniature: Teaching The speedy and perfect Acquisition of that Art without a Master. By Rules so easy, and in a Method so natural as to render this charming Accomplishment universally attainable. Containing I. The Difference between Painting in Miniature, and other Kinds of Painting. II. The Management of Colours in Draperies, Linnen, Lace, Furrs, &c. III. The Method of mixing Colours for Carnations ; for painting of Architecture, or any Building of Stone or Wood ; for Landskips, Terrasses, Water, Ruins, Rocks, &c. IV. The Art of Painting all Sorts of Flowers, with the proper Colours required to represent Nature to the highest Perfection. V. The various Methods of Painting. Translated from the Original French. The Fourth Edition. To which are now added, I. Certain Secrets of one of the greatest Italian Painters for making the finest Colours, Burnished Gold, Shell Gold, &c. II. Some general instructive Lessons for the Art of Drawing. And III. The Usefulness and Benefit of Prints, London, J. Hodges - J. James - T. Cooper, 1739.
XIX.
Il y a plusieurs manieres de pointiller, & chaque Peintre a la sienne, les uns font des points tout ronds, d’autres un peu plus longs ; & d’autres hachent par petits traits en croisant plusieurs fois de tous sens, jusqu’à ce que cela paroisse, comme si l’on avoit pointillé, ou travaillé par points ; Cette derniere Methode est la meilleure, la plus hardie & la moins longue à faire ; C’est pourquoy je conseille à ceux qui voudront peindre en Mignature de s’en servir, & de s’accoûtumer d’abord à faire gras, moëlleux & doux, c’est à dire, que les points se perdent dans le Fond sur lequel on travaille, & qu’ils ne paroissent qu’autant qu’il faut pour que l’on voye que l’Ouvrage est pointillé. Dur & sec est tout le contraire, & dont il se faut bien garder, cela se fait en pointillant d’une Couleur beaucoup plus brune que n’est le fond, & lors que le pinceau n’est pas assez humecté de couleur, ce qui fait paroistre l’Ouvrage rude.
XX.
Attachez-vous aussi à perdre & à noyer vos Couleurs, les unes dans les autres, sans que l’on en voye la separation, & adoucissez vos Traits avec les Couleurs qui seront des deux costez, de telle sorte qu’il ne paroisse pas que ce soit vos Traits qui les Coupent & qui les separent. Par ce mot de Coupé, j’entens une chose qui tranche net, qui ne se confond point avec les Couleurs voisines, & qu’on ne pratique guere qu’aux Lizieres des Draperies.
LXXIII.
Il faut pointiller sur les clairs avec un peu de Vermillon ou de Carmin meslé de beaucoup de blanc, & de tant si peu d’Occre, pour les faire perdre dans les ombres, & pour faire mourir les Teintes les unes dans les autres imperceptiblement, prenant garde en pointillant ou hachant de faire que vos traits suivent le contour des chairs, car bien qu’il faille croiser de tous sens, celuy-là doit paroistre un peu d’avantage parce qu’il arrondit les parties.
Et comme ce mélange pourroit faire un Coloris trop rouge si l’on s’en servoit toûjours, on travaille aussi par tout pour confondre les teintes & les ombres avec du bleu, un peu de verd, & beaucoup de blanc, en sorte que ce mélange soit fort pâle, excepté pourtant qu’il ne faut point mettre de cette couleur sur les jouës ; ny sur l’extremité des clairs, non plus que de l’autre mélange sur ces derniers qu’il fait laisser avec tout leur jour, comme de certains endroits du menton, du nez, & du front, & au dessus des jouës ; lesquelles & le Menton doivent neantmoins estre plus rouges que le reste, aussi-bien que les pieds, le dedans des mains, & les doigts des uns & des autres.
Remarquez que ces deux derniers mélanges doivent estre si pâles, qu’à peine en puisse-t’on voir le travail, n’estant que pour adoucir l’Ouvrage, & faire l’union des teintes les unes dans les autres, des ombres dans les clairs, & faire perdre les traits : Il faut prendre garde aussi de ne pas trop travailler du mélange rouge sur les teintes bleuës, ny du bleu sur les autres, mais changer de temps en temps de couleur, quand on voit que l’on fait trop bleu ou trop rouge, jusques à ce que l’ouvrage soit finy.
SMELTEN
GOEREE, Willem, An Introduction to the general Art of Drawing, Wherein is set forth The Grounds and Properties, which of this infallible and judicious Art are necessary to be known and understood. Being not only Profitable unto them that Practise Drawing; Picture-Drawers, Engravers, Carvers, Stone-Cutters, Jewellers, Goldsmiths, Silversmiths, &c. But also to all Lovers and well-affected, as well to this as to other ARTS (flowing from thence) a commodious Knowledge Communicated: With an Illustration of twenty five Copper-Prints of Figures, for young Learners to practise by. Likewise, An Excellent Treatise of the Art of Limning, in the which the true Grounds, and the perfect Use of Water-Colours, with all their Properties, are clearly and perfectly taught. Formerly set out by that Excellent Limner Mr. Gerhard of Brugge. And now much Augmented and Amended, with some Observations, teaching (besides Illumination) the Colouring and Painting with Water-Colours. Set forth at Middleburgh by W. GORE. Truly Translated into English by J.L. Published by Robert Pricke for the Lovers and Practitioners of this Noble and Admirable Art, London, Robert Pricke, 1674.
{Vande omtrecken.} Merckt vorders aengaende de omtrecken, dat gy die niet te hart noch te scherp en haelt, voornamentlijck op den dagh; (het sy dan dat ghy Teyckent met Swart Krijt, of Root Krijt, of anders:) maer inde beschaduwde zijde mooght ghyse wel wat stercker en breeder haelen; t’elckens daer op acht gevende, datse door het uytschaduwen soodanigh konnen weg smelten, datter by na als gheen trecken meer overigh en blijven; alsoo dat uwe Teyckeningh schijnt als sonder ommetrecken Geteyckent te zijn;
Vande Ommetrecken, haer Lossigheydt en Welstandt, beneffens de bewaringh der Parthyen, &c., p. 115