SCIENCE (n.)
TERM USED AS TRANSLATIONS IN QUOTATION
KENNIS (nld.)KENNIS
JUNIUS, Franciscus, The Painting of the Ancients, in Three Bookes : declaring by Historicall Observations and Examples, the Beginning, Progresse, and Consummation of that most Noble Art. And how those Ancient Artificers attained to their still so much admired Excellencie. Written first in latine by Franciscus Junius, F. F. And now by him englished, with some Additions and Alterations, trad. par JUNIUS, Franciscus, London, Richard Hodgkinsonne, 1638.
Indien het dan ghebeurt dat hy sich in een gheselschap vindt in ’t welcke eenighe luyden merckelick ontstelt sijn, men soude terstond uyt sijnen aendachtighen ernst afnemen dat hy sulcken gheleghenheyd ghesocht heeft, om uyt d’ooghen der ontstelder mensen de veelvoudighe gedaente van gramschap, liefde, vreese, hope, smaed, vroolickheyd, vertrouwen, en dierghelijcke beweghinghen meer te lesen. Alhoewel nu de Konst-lievende groote Meesters haer meeste werck en studie hier van maeckten, nochtans plaghten sy somwijlen oock een weynigh tijds uyt te splijten om de Zede-konst, de naturelicke Philosophie, verscheyden Historien, Poetische versierselen, als oock de Mathematische wetenschappen te versoecken: Want al ist schoon saecke dat de zede-vormers, de naturelicke Philosophen, de Historie-schrijvers, de Poeten, de mathematijcken mede niet maghtigh sijn een eenigh Schilder te maecken; Nochtans brenght de kennisse deser Konsten soo veele te weghe, dat de Konstenaers die sich op dese wetenschappen redelick wel verstaen voor beter ende volmaeckter Schilders worden ghehouden.
Het Derde Boeck, Capittel I.9, p.221SCIENCE
FRÉART de CHAMBRAY, Roland, An Idea of the Perfection of Painting: demonstrated from the Principles of Art, and by examples conformable to the observations , which Pliny and Quintilian have made upon the most celebrated pieces of Ancient painters parallel’d with some Works of the most Modern Painters, Leonardo da Vinci, Raphael, Julio Romano and N. Poussin, trad. par EVELYN, John, London, Henry Herringman, 1668.
Car quoy qu’un Tableau n’ait pas entièrement satisfait à quelqu’une des quatre premières Parties, ou que mesmes il soit foible, et en quelque sorte deffectueux en toutes ensemble ; neanmoins si cette derniere, dont nous traitons, s’y trouve à sa perfection, l’ouvrage sera toûjours estimable et digne d’un Peintre : parce que l’Ordre est la source, et le vray principe des Sciences : Et pour le regard des Arts, il a cela de particulier, et de merveilleux, qu’il est le père de la Beauté, et qu’il donne mesme de la grace aux choses les plus mediocres, et les rend considerables.
DE LA POSITION REGULIERE DES FIGURES, 5. Partie, p. 19et la Delineation perspective, regardant plustost le mechanique de l’Art, que le Spirituel, et n’estant, par manière de dire que les Instruments de la Science de la Peinture : si bien que ceux qui appliquent tout leur esprit à ces Parties-là, travaillent plustost en gens de mestier, qu’ils n’estudient ; Aussi ne sont-ils nommez par les Sçavants, que des Desseignateurs praticiens, et n’auroient jamais esté considérables parmi les Peintres anciens.
CINQUIEME ESTAMPE, DU GYMNASE OU ACADEMIE DES PHILOSOPHES D'ATHENES, p. 119
{II. Precepte. De la Theorie & de la Pratique.}
Quoy qu’il y ait dans la Peinture plusieurs choses, dont on ne puisse pas donner de regles si precises (*veu que les plus belles choses ne se peuvent souvent exprimer faute de termes) je ne laisseray pourtant pas d’en donner quelques unes que j’ay choisies parmy les plus belles que nous avons receuës de la Nature cette sçavante maistresse, apres l’avoir examinée à fonds, aussi-bien que ces chefs-d’œuvres de l’Antiquité *les premiers Exemplaires de l’Art. Et c'est par ce moyen que l'esprit & la disposition naturelle se cultivent , & que la science perfectionne le génie […]
Rien n’est bon, rien ne plaît sans le Vrai ; c’est la raison, c’est l’équité, c’est le bon sens & la base de toutes les perfections, c’est le but des Sciences, & tous les Arts qui ont pour objet l’Imitation ne s’exercent que pour instruire & pour divertir les hommes par une fidelle representation de la Nature.
Du Vrai dans la Peinture, p. 29Outre ce Vrai général qui doit se trouver par tout, il y a un Vrai dans chacun des beaux Arts, & dans chaque Science en particulier. […] dans l’Imitation en fait de Peinture, il y a à observer que bien que l’objet naturel soit vrai & que l’objet qui est dans le Tableau ne soit que feint, celui-ci neanmoins est appellé Vrai quand il imite parfaitement le caractère de son modele.
Du Vrai dans la Peinture, p. 30