NOVICE (n.)
TERM USED AS TRANSLATIONS IN QUOTATION
ÉLÈVE (fra.)ÉLÈVE
La mécanique de la Peinture est très-pénible, mais elle n'est pas rebutante pour ceux qui sont nez avec le génie de l'art. Ils sont soutenus contre le dégoût par l'attrait d'une profession à laquelle ils se sentent propres, & par le progrès sensible qu'ils font dans leurs études. Les Eleves trouvent encore partout des Maîtres qui leur abregent le chemin. Que ces Maîtres soient de grands hommes ou des ouvriers médiocres, il n'importe, l'Eleve qui aura du génie, profitera toujours de leurs enseignements. Il lui suffit que ces Maîtres lui puissent enseigner une pratique, qu'on ne sçauroit ignorer, quand on a professé cet art durant dix ou douze années. Un Eleve qui a du génie, apprend à bien faire, en voïant son Maître faire mal. La force du génie change en bonne nourriture les préceptes les plus mal digerez. Ce qu'un homme né avec du génie, fait de mieux, est ce que personne ne lui a montré à faire. […]
LEERLING
JUNIUS, Franciscus, The Painting of the Ancients, in Three Bookes : declaring by Historicall Observations and Examples, the Beginning, Progresse, and Consummation of that most Noble Art. And how those Ancient Artificers attained to their still so much admired Excellencie. Written first in latine by Franciscus Junius, F. F. And now by him englished, with some Additions and Alterations, trad. par JUNIUS, Franciscus, London, Richard Hodgkinsonne, 1638.
Ghelijk wy dan wt dese duydelicke woorden des aller ver-standighsten schrijvers ver-nemen, dat de quade ghowoonte van soo een slaafsche imitatie de leerlinghen gantsch gantsch niet voord-helpen kan, soo geeft ons den selvighe autheur in een andere plaets noch voorder te kennen dat dese ghewoonte den aen-komelinghen niet alleen on-profijtelijck, maer oock heel schaedelick is. Vele die in dese on-ontbindelicke stricken ghevallen sijn, seght hy {orat. Instit. Lib. V, cap. 10}, verliesen met eenen oock den ernst der vrijmoedigher betrachtinghe daer zy van nature toe gheneghen waeren; ja sy verlaeten de nature selfs, den aller besten leyds-man, dewijl sy nae ick en wete niet wat voor een leer-meester om-sien.
Het Eerste Boek, Capittel III.3, p. 24PEINTRE
Du jugement que fera le peintre de ses ouvrages, & de ceux des autres
Quand le jugement du peintre est esgal à son ouvrage, c’est un mauvais signe pour le peintre, & quand l’ouvrage vient à surpasser le jugement, c’est encore pis, comme il arrive à celuy qui s’esmerveille d’avoir bien reüssi à son dessein : mais lors que le jugement passe au-delà de ce qu’il void en son ouvrage, c’est une tres-bonne marque, & le jeune peintre ayant ce talent d’esprit, sans doute il deviendra un excellent ouvrier, neanmoins ses productions seront rares & en petit nombre, mais elles seront aussi de telle valeur qu’elles donneront de l’admiration, & attireront les yeux d'un chacun à les contempler.