Des macules d’ombres qui paroissent dans les corps qu’on void de loin […] : mais ce que j'ai à vous advertir touchant les visages est que si vous considérez comment selon les diverses distances ils vont s'alterant en diverses sortes d'ombres, et qu'il ne leur reste seulement que les premieres et principales touches qui sont dans les enchasseures de l'œil, en en quelques autres lieux semblables, et qu'enfin tout le visage demeure obscur, parce que dans ces esloignements les lumieres se consomment, lesquelles sont peu de choses en comparaison des ombres moyennes ou demy-teintes ; ce qui fait qu'enfin par la distance, la qualité et la quantité, tant des jours que des ombres principales se consomme, et que tout vient dégénérer en un ombre de demy-teinte et c'est la cause pourquoy les arbres et tous autres corps à une certaine distance semblent devenir plus obscurs qu'ils ne sont en soy estant veuës de prés […]