Des apparences superfcielles qui se perdent les premieres à mesure qu’on va s’esloignant des corps ombreux Les premieres choses qui disparoissent en s’esloignant des corps ombreux, ce sont les contours ; & aprés un peu plus de distance on cesse de voir les termes ombreux qui divisent les parties des corps qui sont contigus […] si bien qu’en fin par un long esloignement, il ne paroist plus qu’une masse dont la figure est confuse.
Des apparences superficielles qui sont les premieres à disparoistre par les distances La pemiere chose des couleurs qui disparoist dans l’esloignement, c’est le lustre leur plus subtile partie, & comme l’esclat dans les lumieres : la seconde est la lumiere, parce qu’elle est moindre en quantité que ne l’est l’ombre : la troisiesme sont les ombres principales : & pour la derniere, il ne demeure qu’une obscurité mediocre & confuse.