393. [Pour ce qui est des Portraits, &c.] La fin des Portraits n’est pas si precisément comme quelques-uns se l’imaginent, de donner avec la ressemblance un air riant & agreable ; c’est bien quelque chose, mais ce n’est pas assez. Elle consiste à exprimer le veritable temperamment des personnes que l’on represente, & à faire voir leur Physionomie. Si, par exemple, la personne que vous peignez, est naturellement triste, il se faudra bien garder de luy donner de la gayeté, qui seroit toûjours quelque chose d’étranger sur son visage. […]