ORNAMENTO (n. m.)
TERM USED AS TRANSLATIONS IN QUOTATION
ORNEMENT (fra.)ORNEMENT
DE PASSE, Crispijn van, La prima-[quinta] parte della luce del dipingere et disegnare, ... messa in luce diligentemente da Crispino del Passo, con molte belle stampe = Eerste-[vijfde] deel van't light der teken en schilder konst, ... / met grooten vlijt in 't licht gebracht door Crispijn van de Pas, ende met schoone koop're platen verciert = La premiere-[cincquiesme] partie de la lumière de la peinture & de la designature, ... / mis en lumière avec grande diligence & peine par Crispin de Pas, avec des belles figures = Der erste-[fuenffte] Theil vom Liecht der Reiss und Mahlkunst, Amsterdam, Jan Jansz, 1643 - 1644.
Comment avec une tres facile & artiste maniere les figures, avec toutes sortes d'etoffes se doivent habiller, avec l'usage du mannekin.
Croyant en mon opinion, en ma seconde troisieme partie avoir suffisamment parlé à l'instruction des apprentis de cest art, touchant la proportion de l'homme, & ses mesures à nud, je n'y pas estimé moins necessaire, d'escrire en bref comme on les doibt habiller : & quoy que l'homme a esté premierement créé sans vestements, & que les habits ne lui servent que pour couvrir sa honte, neanmoins parce que nostre climat est si froid qu'il est besoin de se vestir contre les impetiuosités & froidures, & que au lieu de les porter pour la necessité, il les porte pour sa plus grande gloire : ce qui lui donne aussi un grand ornement en les portant convenables chacun selon son effet, & donnent un embellissement en nostre art : tant aux Histoires qu'aux portraits. Je veux donc avec un discours montrer comme on les doit vestir.
DOLCE, Lodovico, Dialogo della pittura di M. Lodovico Dolce, Intitolato l’Aretino. Nel quale si ragiona della dignità di essa Pittura, e di tutte le parti necessarie, che a perfetto Pittore si acconvengono: con esempi di Pittori antichi, e moderni: e nel fine si fa menzione delle virtù, e delle opere del divin Tiziano / Dialogue sur la peinture de Louis Dolce, intitulé l’Aretin. Dans lequel on traitte de l’excellence de la peinture, de toutes les qualités necessaires au bon Peintre, avec les exemples des Peintres anciens et modernes, à la fin on y parle du merite et des ouvrages du divin Titien, trad. par VLEUGHELS, Nicolas, Firenze, Michel Nestenus et François Moucke, 1735.
Fab. […] continuez à parler de la noblesse de la peinture, parcequ’on trouve certaines gens, qui faisant peu de cas de cet art, le mettent au rang des arts mecaniques.
Are. : Ceux la, mon cher Fabrini, ne connoissent pas combien il est utile, & necessaire, d’ornement au monde en general, & à nous en particulier ; car il est seur qu’un art est d’autant plus noble qu’il est plus honoré des esprits sublimes. La peinture de tous tems a eté en grande veneration chez les Rois, chez les Empereurs, & chez les sages ; elle est donc très noble ; ce qui se prouve facilement par les exemples, qui se trouvent dans Pline, & en differents autheurs […].
Are. [...] Qu’on ne croie pas que la force du coloris consiste dans les choix des belles couleurs, come dans la belle laque, dans le bel azur, dans le beau verd, & autres couleurs semblables : parceque cellescy sont egallement belles, sans qu’on les mette en œuvre ; & le fin de l’art, est de savoir les emploier ou elles conviennent. J’ai connu dans cette ville un peintre, qui imitoit à merveille le camelot, mais il ne savoit pas en draper le nud, & il sembloit que ce n’etoit pas un habillement, mais un morceau de camelot jetté en hazard sur la figure. D’autres au contraire ne savent pas imiter la diversité des teintes des etoffes, mais ils appliquent seulement les couleurs crûes telles quelles sont, desorte que dans leurs ouvrages, on ne peut louer autre chose que les couleurs.
Fab. Il me semble qu’en cela il faudroit une certaine negligence convenable, desorte qu’on ne voit pas un trop grand brillant de couleur, ni d’affectation ; mais qu’on trouvât en tout un aimable accord. Car il y a des peintres qui font leurs figures si joliment polies, qu’elles paroissent fardées, & avec un arrangement de cheveux distribués avec tant de soin, qu’il n’en sort pas un seul de sa place ; ce qui est un deffaut, & non pas un merite ; parcequ’on tombe dans l’affectation, qui ote la grace a toutes choses. […] C’est aussi pour cela qu’Horace avertit qu’on doit retrancher du poeme les ornemens excessifs.
Titien dans ses ouvrages n’a point montré d’inutils agremens, mais une convenable proprieté de couleurs ; point d’ornemens affectés, mais une gravité de maitre ; point de dureté ; mais le moûelleux, & le tendre de la nature : & dans ses ouvrages les lumieres combattent, & se joûent toujours avec les ombres, elles se perdent & diminuent de la même façon que fait la nature elle même.
Dialogue sur la peinture, p. 283