Illustration

PRESENTATION

ERRARD, Charles, Figure 19. C. Errard d'après N. Poussin, grav. R. Lochon (non signé), "Hercule et Antée", chap. CCLXIII, estampe, dans DA VINCI, Leonardo, Traitté de la peinture, de Léonard de Vinci, donné au public et traduit d'italien en françois par R. F. S. D. C., trad. par FRÉART de CHAMBRAY, Roland, Paris, Jacques Langlois, 1651, 86.

Les Figures ont été gravées par Charles Errard (avec la collaboration du graveur René Lochon (1620-v. 1674)), d'après les dessins de Nicolas Poussin (ces dessins ont été réalisés par Poussin dans les années 1630, lorsque l'artiste réalise un séjour à Rome).

Quotation

De la ponderation des corps qui se tiennent en repos sans se mouvoir
La ponderation ou l’equilibre des hommes se divise en deux parties ; c’est à savoir simple & composée : l’equilibre simple est celuy que l’homme fait demeurant sur ses pieds sans se mouvoir […] tousjours le centre de sa pesanteur se trouve perpandiculairement sur la centrale du pied qui porte le corps ; […] par l’equilibre composé on entend celuy que fait un homme lors qu’il a sur luy quelque fardeau, & qu’il le soustient par des mouvements divers, comme en la figure suivante de Hercule qui estouffe Anthée […] il faut lui donner en contrepoids autant de charge de ses propres membres derrière la ligne centrale de ses deux pieds […]

Quotation

De la ponderation des corps qui se tiennent en repos sans se mouvoir
La ponderation ou l’equilibre des hommes se divise en deux parties ; c’est à savoir simple & composée : l’equilibre simple est celuy que l’homme fait demeurant sur ses pieds sans se mouvoir […] tousjours le centre de sa pesanteur se trouve perpandiculairement sur la centrale du pied qui porte le corps ; […] par l’equilibre composé on entend celuy que fait un homme lors qu’il a sur luy quelque fardeau, & qu’il le soustient par des mouvements divers, comme en la figure suivante de Hercule qui estouffe Anthée […] il faut lui donner en contrepoids autant de charge de ses propres membres derrière la ligne centrale de ses deux pieds […]