{XLIII. Le choix de Lumiere.} *C’est travailler en vain que de prendre dans les Tableaux un grand Jour de midy, veu que nous n’avons point de Couleurs qui puissent jamais y atteindre : mais il est plus à propos de prendre une Lumiere plus foible, comme celle du Soir, dont le Soleil dore les campagnes, ou celles du Matin, dont la blancheur est moderée, ou celle qui paroist apres une Pluye, lors que le Soleil ne nous la donne qu’au travers des nuages, ou pendant un tonnerre, que les nuées nous la dérobent, & nous la font paroistre rougeastre.