{I. Precepte. Du Beau.} Cependant vous ne devez pas vous attendre que la fortune & le hazard vous donnent infailliblement les belles choses ; quoy que celles que nous voyons soient vrayes & naturelles, elles ne sont pas toûjours pour la bienséance & pour l’ornement : ce n’est pas assez d’imiter de point en point d’une maniere basse toute sorte de Nature ; mais il faut que le Peintre en prenne ce qui est de plus beau, *comme l’Arbitre souverain de son Art, & que par le progrès qu’il y aura fait, il en sçache reparer les defauts, & n’en laisse point échapper les beautez* fuyantes & passageres. […]