LEGGIADRO
TERM USED AS TRANSLATIONS IN QUOTATION
AGRÉABLE (fra.)AGRÉABLE
DOLCE, Lodovico, Dialogo della pittura di M. Lodovico Dolce, Intitolato l’Aretino. Nel quale si ragiona della dignità di essa Pittura, e di tutte le parti necessarie, che a perfetto Pittore si acconvengono: con esempi di Pittori antichi, e moderni: e nel fine si fa menzione delle virtù, e delle opere del divin Tiziano / Dialogue sur la peinture de Louis Dolce, intitulé l’Aretin. Dans lequel on traitte de l’excellence de la peinture, de toutes les qualités necessaires au bon Peintre, avec les exemples des Peintres anciens et modernes, à la fin on y parle du merite et des ouvrages du divin Titien, trad. par VLEUGHELS, Nicolas, Firenze, Michel Nestenus et François Moucke, 1735.
Are. D’ou tirez vous la regle de juger de ces beautés ?
Fab. Je crois, comme vous l’avez dit, qu’on la doit tirer d’aprés nature, & d’aprés les statues antiques.
Are. Vous avoüerez donc que les nuds de Rafael ont toutes les parties belles, & achevées ; car rarement fit-il aucun ouvrage sans imiter le naturel, ou l’antique : c’est de la qu’on voit dans ses figures, têtes, jambes, torses, bras, pieds, & mains étonnantes.
Fab. Il ne fit point voir les os, les muscles, certains petits nerfs, & autres parties menûes autant que Michel Ange.
Are. Are. Il a fait voir ces parties dans les figures qui l’exigeoient, autant qu’il etoit a propos, Michel Ange (soit dit sans l’offenser) les fait voir quelque fois plus qu’il ne convient. Ce qui est si evident qu’il est inutil d’en dire davantage sur ce point. De plus vous devez vous ressouvenir, que je vous ai dit, qu’il est bien plus important de couvrir les os d’une chair pleine & tendre, que de les ecorcher : & pour preuve de cette verité, je vous replique, que pour la plus grande partie les anciens, ont fait leurs figures tendres, & avec peu de recherche […]. Mais il ne s’attacha pas beaucoup à cette maniere, parcequ’il avoit pris pour son but principal de plaire (come en effet c’est la premiere qualité du peintre) & cherchant a se procurer plutôt le surnom d’agreable, que de terrible, il en acquit un autre qui fut celui de gracieux. Car outre l’invention , outre le dessein, outre la diversité, outre que tous ses ouvrages remuent infiniment ; on y trouve de plus la prerogative qu’avoient, à ce qu’ecrit Pline, les figures d’Apelles ; c’est a dire l’agrement, qui est ce je ne sçai quoi, qui ravit ordinairement dans les peintres, comme dans les poetes : de sorte qu’il remplit les esprits d’un plaisir infini, quoiqu’on ne puisse decouvrir de quel coté vient, ce qui nous plait si fort.
DÉLICAT
DOLCE, Lodovico, Dialogo della pittura di M. Lodovico Dolce, Intitolato l’Aretino. Nel quale si ragiona della dignità di essa Pittura, e di tutte le parti necessarie, che a perfetto Pittore si acconvengono: con esempi di Pittori antichi, e moderni: e nel fine si fa menzione delle virtù, e delle opere del divin Tiziano / Dialogue sur la peinture de Louis Dolce, intitulé l’Aretin. Dans lequel on traitte de l’excellence de la peinture, de toutes les qualités necessaires au bon Peintre, avec les exemples des Peintres anciens et modernes, à la fin on y parle du merite et des ouvrages du divin Titien, trad. par VLEUGHELS, Nicolas, Firenze, Michel Nestenus et François Moucke, 1735.
François Parmesan, qui donna certain air de grace à ses ouvrages, qui inspirent de la tendresse à quiconque les voit ; Outre cela il coloroit proprement, il fut si delicat & si exact dans le dessein, que ceux qu’il a laissé sur le papier, jettent dans l’etonnement quiconque les considere ; parcequ’on y decouvre une exactitude admirable.
Dialogue sur la peinture, p. 277