La fin de la Peinture, comme de la Poësie, est de surprendre de telle sorte que leurs imitations paroissent des vérités. Le Tableau de Zeuxis, où il avoit peint un Garçon (a) qui portoit des raisins, & qui ne fit point de peur aux oiseaux, puisqu’ils vinrent becqueter ces fruits, est une marque que la Peinture de ces tems-là avoit accoutumé de tromper les yeux en tous les objets qu’elle representoit.