BACHELIER, Jean-Jacques ( 1724-1806 )

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Je crois pouvoir vous parler, après lui, d’un jeune homme qui a donné quelques essais dans le même genre, & qui à mon gré a beaucoup de talent. Il se nomme M. Bachelier. S’il y a quelque chose de répréhensible dans ses ouvrages, c’est le trop grand soin qu’il y apporte. On compte le poil & la plume des Animaux qu’il représente. Il peut défier toute la Flandre & la Hollande en exactitude. Cette trop grande attention dégénère nécessairement en froid quand on peint surtout, comme il a fait ici, la nature morte. M. Bachelier doit savoir que le grand fini n’est pas ce qui touche le plus en peinture ; qu’au contraire le goût a toujours réprouvé ce scrupule & cette exactitude. Vous aurez beau faire & lécher votre Tableau, vous aider pour cela de toute la patience de Gerad-dow, & de leurs verres convexes ; vous ne parviendrez jamais à être aussi exacts que la nature, je vous en défie. Je laisserai là votre Tableau ; & je considérerai l’objet que vous aurez imité qui sera toujours plus parfait. D’ailleurs ce n’est nullement l’objet imité qui plait en peinture, c’est son imitation. […] On ne se familiarise point avec la nature du premier coup : il faut auparavant beaucoup de recherche, une longue application, & une pratique mûre & raisonnée. Il est certain que si cet Auteur  peut atteindre à un peu plus de chaleur, il sera encore plus vrai que M. Oudry.

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Je crois pouvoir vous parler, après lui, d’un jeune homme qui a donné quelques essais dans le même genre, & qui à mon gré a beaucoup de talent. Il se nomme M. Bachelier. S’il y a quelque chose de répréhensible dans ses ouvrages, c’est le trop grand soin qu’il y apporte. On compte le poil & la plume des Animaux qu’il représente. Il peut défier toute la Flandre & la Hollande en exactitude. Cette trop grande attention dégénère nécessairement en froid quand on peint surtout, comme il a fait ici, la nature morte. M. Bachelier doit savoir que le grand fini n’est pas ce qui touche le plus en peinture ; qu’au contraire le goût a toujours réprouvé ce scrupule & cette exactitude. Vous aurez beau faire & lécher votre Tableau, vous aider pour cela de toute la patience de Gerad-dow, & de leurs verres convexes ; vous ne parviendrez jamais à être aussi exacts que la nature, je vous en défie. Je laisserai là votre Tableau ; & je considérerai l’objet que vous aurez imité qui sera toujours plus parfait. D’ailleurs ce n’est nullement l’objet imité qui plait en peinture, c’est son imitation. […] On ne se familiarise point avec la nature du premier coup : il faut auparavant beaucoup de recherche, une longue application, & une pratique mûre & raisonnée. Il est certain que si cet Auteur  peut atteindre à un peu plus de chaleur, il sera encore plus vrai que M. Oudry.

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Je crois pouvoir vous parler, après lui, d’un jeune homme qui a donné quelques essais dans le même genre, & qui à mon gré a beaucoup de talent. Il se nomme M. Bachelier. S’il y a quelque chose de répréhensible dans ses ouvrages, c’est le trop grand soin qu’il y apporte. On compte le poil & la plume des Animaux qu’il représente. Il peut défier toute la Flandre & la Hollande en exactitude. Cette trop grande attention dégénère nécessairement en froid quand on peint surtout, comme il a fait ici, la nature morte. M. Bachelier doit savoir que le grand fini n’est pas ce qui touche le plus en peinture ; qu’au contraire le goût a toujours réprouvé ce scrupule & cette exactitude. Vous aurez beau faire & lécher votre Tableau, vous aider pour cela de toute la patience de Gerad-dow, & de leurs verres convexes ; vous ne parviendrez jamais à être aussi exacts que la nature, je vous en défie. Je laisserai là votre Tableau ; & je considérerai l’objet que vous aurez imité qui sera toujours plus parfait. D’ailleurs ce n’est nullement l’objet imité qui plait en peinture, c’est son imitation. […] On ne se familiarise point avec la nature du premier coup : il faut auparavant beaucoup de recherche, une longue application, & une pratique mûre & raisonnée. Il est certain que si cet Auteur  peut atteindre à un peu plus de chaleur, il sera encore plus vrai que M. Oudry.

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Je crois pouvoir vous parler, après lui, d’un jeune homme qui a donné quelques essais dans le même genre, & qui à mon gré a beaucoup de talent. Il se nomme M. Bachelier. S’il y a quelque chose de répréhensible dans ses ouvrages, c’est le trop grand soin qu’il y apporte. On compte le poil & la plume des Animaux qu’il représente. Il peut défier toute la Flandre & la Hollande en exactitude. Cette trop grande attention dégénère nécessairement en froid quand on peint surtout, comme il a fait ici, la nature morte. M. Bachelier doit savoir que le grand fini n’est pas ce qui touche le plus en peinture ; qu’au contraire le goût a toujours réprouvé ce scrupule & cette exactitude. Vous aurez beau faire & lécher votre Tableau, vous aider pour cela de toute la patience de Gerad-dow, & de leurs verres convexes ; vous ne parviendrez jamais à être aussi exacts que la nature, je vous en défie. Je laisserai là votre Tableau ; & je considérerai l’objet que vous aurez imité qui sera toujours plus parfait. D’ailleurs ce n’est nullement l’objet imité qui plait en peinture, c’est son imitation. […] On ne se familiarise point avec la nature du premier coup : il faut auparavant beaucoup de recherche, une longue application, & une pratique mûre & raisonnée. Il est certain que si cet Auteur  peut atteindre à un peu plus de chaleur, il sera encore plus vrai que M. Oudry.

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Je crois pouvoir vous parler, après lui, d’un jeune homme qui a donné quelques essais dans le même genre, & qui à mon gré a beaucoup de talent. Il se nomme M. Bachelier. S’il y a quelque chose de répréhensible dans ses ouvrages, c’est le trop grand soin qu’il y apporte. On compte le poil & la plume des Animaux qu’il représente. Il peut défier toute la Flandre & la Hollande en exactitude. Cette trop grande attention dégénère nécessairement en froid quand on peint surtout, comme il a fait ici, la nature morte. M. Bachelier doit savoir que le grand fini n’est pas ce qui touche le plus en peinture ; qu’au contraire le goût a toujours réprouvé ce scrupule & cette exactitude. Vous aurez beau faire & lécher votre Tableau, vous aider pour cela de toute la patience de Gerad-dow, & de leurs verres convexes ; vous ne parviendrez jamais à être aussi exacts que la nature, je vous en défie. Je laisserai là votre Tableau ; & je considérerai l’objet que vous aurez imité qui sera toujours plus parfait. D’ailleurs ce n’est nullement l’objet imité qui plait en peinture, c’est son imitation. […] On ne se familiarise point avec la nature du premier coup : il faut auparavant beaucoup de recherche, une longue application, & une pratique mûre & raisonnée. Il est certain que si cet Auteur  peut atteindre à un peu plus de chaleur, il sera encore plus vrai que M. Oudry.

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Je crois pouvoir vous parler, après lui, d’un jeune homme qui a donné quelques essais dans le même genre, & qui à mon gré a beaucoup de talent. Il se nomme M. Bachelier. S’il y a quelque chose de répréhensible dans ses ouvrages, c’est le trop grand soin qu’il y apporte. On compte le poil & la plume des Animaux qu’il représente. Il peut défier toute la Flandre & la Hollande en exactitude. Cette trop grande attention dégénère nécessairement en froid quand on peint surtout, comme il a fait ici, la nature morte. M. Bachelier doit savoir que le grand fini n’est pas ce qui touche le plus en peinture ; qu’au contraire le goût a toujours réprouvé ce scrupule & cette exactitude. Vous aurez beau faire & lécher votre Tableau, vous aider pour cela de toute la patience de Gerad-dow, & de leurs verres convexes ; vous ne parviendrez jamais à être aussi exacts que la nature, je vous en défie. Je laisserai là votre Tableau ; & je considérerai l’objet que vous aurez imité qui sera toujours plus parfait. D’ailleurs ce n’est nullement l’objet imité qui plait en peinture, c’est son imitation. […] On ne se familiarise point avec la nature du premier coup : il faut auparavant beaucoup de recherche, une longue application, & une pratique mûre & raisonnée. Il est certain que si cet Auteur  peut atteindre à un peu plus de chaleur, il sera encore plus vrai que M. Oudry.

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Je crois pouvoir vous parler, après lui, d’un jeune homme qui a donné quelques essais dans le même genre, & qui à mon gré a beaucoup de talent. Il se nomme M. Bachelier. S’il y a quelque chose de répréhensible dans ses ouvrages, c’est le trop grand soin qu’il y apporte. On compte le poil & la plume des Animaux qu’il représente. Il peut défier toute la Flandre & la Hollande en exactitude. Cette trop grande attention dégénère nécessairement en froid quand on peint surtout, comme il a fait ici, la nature morte. M. Bachelier doit savoir que le grand fini n’est pas ce qui touche le plus en peinture ; qu’au contraire le goût a toujours réprouvé ce scrupule & cette exactitude. Vous aurez beau faire & lécher votre Tableau, vous aider pour cela de toute la patience de Gerad-dow, & de leurs verres convexes ; vous ne parviendrez jamais à être aussi exacts que la nature, je vous en défie. Je laisserai là votre Tableau ; & je considérerai l’objet que vous aurez imité qui sera toujours plus parfait. D’ailleurs ce n’est nullement l’objet imité qui plait en peinture, c’est son imitation. […] On ne se familiarise point avec la nature du premier coup : il faut auparavant beaucoup de recherche, une longue application, & une pratique mûre & raisonnée. Il est certain que si cet Auteur  peut atteindre à un peu plus de chaleur, il sera encore plus vrai que M. Oudry.