Illustration

PRESENTATION

ERRARD, Charles, Figure 7. C. Errard d'après N. Poussin et P. F. Alberti, grav. R. Lochon (non signé), "Deux hommes debout", chap. CXCVII, estampe, dans DA VINCI, Leonardo, Traitté de la peinture, de Léonard de Vinci, donné au public et traduit d'italien en françois par R. F. S. D. C., trad. par FRÉART de CHAMBRAY, Roland, Paris, Jacques Langlois, 1651, p. 64.

Les Figures ont été gravées par Charles Errard (avec la collaboration du graveur René Lochon (1620-v. 1674)), d'après les dessins de Nicolas Poussin (ces dessins ont été réalisés par Poussin dans les années 1630, lorsque l'artiste réalise un séjour à Rome) et Pierfrancesco degli Alberti (1584-1638).

Quotation

Quand c’est qu’il y a plus de difference de hauteur d’espaules dans les actions des figures  
[…] de sorte qu’un Tout se mouvant vers quelque lieu, la partie qui luy est unie suit la ligne la plus courte du mouvement de son Tout, sans charger aucunement de son poids les parties collatérales de son Tout.
Response 
On replique touchant la premiere partie cy-dessus, qu'il ne s'ensuit pas necessairement qu'un homme arresté ou qui chemine à pas lents, se trouve tousjours en une continuelle ponderation de ses membres sur le centre de la gravité qui soustient le poids du corps entier
Comme le bras estant retiré l’homme change toute la ponderation où il estoit avec le bras estendu 
[…]
De l'homme et des autres aniaux, lesquels dans leur mouvement tardif n'ont pas le centre de gravité beaucoup esloigné du centre de leur soustien 
[…]
De l’homme qui porte un fardeau sur ses espaules 
[…]
Des ponderations du corps de l’homme estans sur ses pieds 
[…]
De l’homme qui se retire
[…]
L'homme qui chemine aura le centre de sa pesanteur sur le centre de la jambe qui pose à terre
[…] 
De l’equilibre du poids de quelque animal que ce soit pendant qu’il demeure arresté sur ses jambes 
[…]

Quotation

Quand c’est qu’il y a plus de difference de hauteur d’espaules dans les actions des figures  
[…] de sorte qu’un Tout se mouvant vers quelque lieu, la partie qui luy est unie suit la ligne la plus courte du mouvement de son Tout, sans charger aucunement de son poids les parties collatérales de son Tout.
Response 
On replique touchant la premiere partie cy-dessus, qu'il ne s'ensuit pas necessairement qu'un homme arresté ou qui chemine à pas lents, se trouve tousjours en une continuelle ponderation de ses membres sur le centre de la gravité qui soustient le poids du corps entier
Comme le bras estant retiré l’homme change toute la ponderation où il estoit avec le bras estendu 
[…]
De l'homme et des autres aniaux, lesquels dans leur mouvement tardif n'ont pas le centre de gravité beaucoup esloigné du centre de leur soustien 
[…]
De l’homme qui porte un fardeau sur ses espaules 
[…]
Des ponderations du corps de l’homme estans sur ses pieds 
[…]
De l’homme qui se retire
[…]
L'homme qui chemine aura le centre de sa pesanteur sur le centre de la jambe qui pose à terre
[…] 
De l’equilibre du poids de quelque animal que ce soit pendant qu’il demeure arresté sur ses jambes 
[…]